Guides d'orientation : tout savoir sur une filière
groupe d'advisors

Témoignages École d'ingénieurs

Il existe 1001 façons de choisir sa filière, mais ce n'est pas toujours évident de s'y retrouver au milieu de toutes ces informations 🔎, et de savoir si on a fait le bon choix !

Les témoignages de nos Advisors sont là pour t'aider à y voir plus clair 💡.

Si tu veux en savoir plus sur leurs parcours, prends RDV avec eux 🤳 !

15 résultats correspondants :

Chiara, 21 ans

BUT génie biologique option analyses biologiques et bioch...

Le BUT à été une formation très professionnalisante. Elle m’a appris à être très à l’aise en laboratoire et le stage me permet d’avoir une expérience professionnelle sur mon CV (de plus ça m’a permis de savoir que le métier qui me plaisait est vraiment celui que je veux faire). Enfin cette formation comporte de nombreux enseignements et elle permet donc de découvrir de nombreux domaines.

Chloé, 29 ans

Santé

L'EHESP est une très bonne école. Comparativement à la fac, c'est une vraie plus value d'y suivre son master : une équipe éducative compétente et investie, avec des intervenants et enseignants-chercheurs tous experts de leur sujet. Un réseau fort, des promos soudées autour des projets. Dans les masters, on retrouve des profils d'élèves différents permettant d'avoir des échanges riches. Le prestige de l'école par la suite aide pas mal dans la recherche d'un emploi. Et petit bonus : la Bretagne !! Ahhh quelle belle région...

Claire, 19 ans

Ayant toujours été intéressée par les relations internationales et les sciences politiques, il m'a paru évident de poursuivre des études dans un établissement proposant une formation sur ces deux axes. J'ai été très satisfaite par ce choix, et notamment par mon choix d'école, car les enseignements dispensés sont particulièrement enrichissants, surtout dans un contexte mondial comme celui que nous connaissons. Connaître au mieux ce qui nous entoure, savoir échanger, je pense que ce sont deux mots d'ordre pour ces études. Alors à tous les étudiants qui seraient intéressés par ce domaine d'étude, n'hésitez pas. Cela ne fera que vous ouvrir des portes pour la suite.

Perrine, 18 ans

Psychologie

Étant dans la seule école de psychologie reconnue par l'État c'est totalement différent de la fac. Si tu veux tout savoir sur mon école et connaître les différences école/fac n'hésites pas à me contacter. Je pourrai te donner des astuces pour le concours d'entrée, le rythme scolaire, les cours donnés, les partiels...

Mathilde, 22 ans

Architecture, urbanisme, paysage

J'ai obtenu un bac S option Sciences de l'Ingénieur en 2019. Un peu plus tôt dans l'année il a fallu mettre des vœux sur Parcoursup. Le problème ? Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire pour le reste de ma vie ! Et c'est bien normal ! Avec une retraite à 64 ans, qui peut choisir à 18 ans ce qu'il va faire jusque là ? Mais l'échéance arrivait et il fallait faire un choix ! Comme on l'entend souvent en entretiens "j'aime les sciences, j'aime le dessin, alors pourquoi pas archi ?". J'avais quelques connaissances en ENSA, je savais à quoi m'attendre alors allons y ! Quelques mois plus tard je commence ma première année en architecture à Versailles. Je suis complètement à la ramasse, comme dans un monde parallèle. Tous les étudiants ont un architecte préféré, un avis sur tout, parlent de choses que je ne comprends pas. De ma vision de campagnarde arrivée là par chance et hasard, ce que je savais citer à ce stade c’était le vieil Orléans, sa cathédrale et les châteaux de la Loire, je n’ai même pas réussi à retenir les architectes du FRAC Centre que j’avais pourtant cité en long en large et en travers lors de mes entretiens. Le souvenir le plus fort que je garderai de ma licence est mon tout premier workshop. Dès les premières semaines nous avons été mis dans le bain : par 6 nous avons dû nous lancer dans la construction d’une maison en carton à l’échelle une. C’est là qu’on a commencé à apprendre. Le premier travail de groupe, les premiers croquis, les premières idées, interrogations et maquettes, les premiers questionnements structurels, les premières charrettes, les premières défaites, les premières victoires. Mais par-dessus tout, alors que nos professeurs étaient persuadés que le toit de notre structure allait s’effondrer, ce fut la satisfaction de voir notre œuvre achevée qui m’a fait réaliser que j’étais bel et bien lancée dans le cursus et qui m’a fait entrevoir que j’avais peut être finalement bien ma place ici. Le retard que j'avais l'impression d'avoir n'était finalement pas si grand. de toutes façons nos connaissances évaluées étaient basées sur les cours magistraux que nous avions tous et pour les cours de projets nous partions tous du même point. En parlant du cours de projet : il a été très déstabilisant. Au premier semestre nous étions frustrés de ne pas réellement faire projet. On a fait une coupe et un peu de programmation mais rien de ce que nous attendions réellement de cet enseignement. Le deuxième semestre a été déstabilisant d'une autre manière, nous avons du concevoir sans connaitre les codes. Nous n'avions aucune notion technique donc très peu de contraintes et nous avons du nous les imposer nous mêmes pour concevoir probable sans vraiment comprendre les limites de réalisme que nous devions avoir. Ce sentiment est resté au semestre 3 pour petit à petit s'effacer. En troisième année, la difficulté était tout autre. Mes camarades et moi nous sommes vite retrouvés face à une charge de travail dépassant tout ce que nous avions connu. La quantité et la qualité des documents requis avait drastiquement augmenté, je me suis à deux reprises retrouvée à présenter 3 projets complets avec documents finis dans la même semaine. L’exigence des maquettes avait aussi augmenté, mais ayant passé deux semestres loin de l’école, ses ateliers et son fablab, il ne nous avait été demandé aucune maquette depuis plus d’un an (à cause des confinements successifs). Mais ce n’était pas un argument, les difficultés m’ont permis de me débrouiller par moi-même et de me dépasser. Cette troisième année a été un réel sacrifice. Je me suis consacrée corps et âme dans le projet, je n’avais plus de temps pour faire autre chose, je ne voyais même plus mes amis qui travaillaient pourtant dans la même école que moi, je me contentais d’échanges brefs avec ceux assis à la même table, j’y ai laissé beaucoup de cartouches de sommeil ; encore aujourd’hui je récupère certaines heures sacrifiées lors des derniers rendus du premier semestre. Il a été moralement et psychologiquement dur : lorsqu’on se consacre autant à son travail, tout devient personnel et la critique est plus dure à digérer. Lorsque j'ai écris ces mots dans mon rapport de fin de licence, je sentais un note d'aigreur en moi. J'avais sacrifié un peu de ma vie pour des cours... Je me suis souvent dit que "les études ce n'est pas ta vie entière, pense un peu à toi" et je ne l'avait pas fait une fois. Cependant, avec le recul, ce sacrifice m'a au moins donné la tranquillité d'esprit de me dire que j'avais donné tout ce que j'avais à donner et que le projet n'aurait pas pu être mieux. Mais malgré tout, ce que je trouve dommage c’est que pour cette matière j’ai dû mettre de côté certains enseignements annexe par manque de temps ; j’assistais aux cours mais mon cerveau ne pensait que projet ou se mettais en off pour récupérer un peu de temps de repos. Cette année nous avions un professeur de droit passionnant et il m'est arrivé plusieurs fois de somnoler pendant ses cours à cause de la fatigue accumulée alors que ce que j'avais en face de moi intéressait vraiment. Dans notre cursus nous avons une grande pluralité d’enseignements autre que le projet et qui se rapproche plus ou moins de notre potentiel futur métier. En premier il y a la construction. Venant d’un bac SI, j’avais déjà quelques wagonnets d’avances qui m’ont permis de ne pas écouter la première année et de m’en sortir assez correctement. La deuxième et troisième année les choses se sont corsées, plus de calculs, plus de notions, on entrait dans le côté architectural de la matière. Les quatre heures consécutives hebdomadaires de cette matière ne m’ont guère tenue en éveil bien qu’elles semblaient intéressantes. Mais la fatigue du projet n’aidant pas j’ai eu du mal à m’y accrocher et encore plus à m’y mettre par la suite. Sont venues aussi les matières manuelles. En premier lieu nous avons eu des cours de représentations. J’ai beaucoup aimé ces cours. J'en garde un souvenir très agréable. Je mets dans le même lot les modules d’art plastique. 3 jours, deux fois par semestre pendant 2 ans. A l’époque je râlais beaucoup car je n’en voyais pas le sens, mais aujourd’hui j’en tire la joie d’avoir manipulé, expérimenté, et de travaillé sans me prendre la tête. Et sans eux cette année, j’ai pu me rendre compte qu’ils offraient une pause profitable au milieu du semestre de projet. Ces matières ont comblé mon amour du travail manuel, tout comme mon stage de première année. J’ai effectué ce stage dans une menuiserie-charpenterie du Loiret et j’ai passé deux formidables semaines à vagabonder à faire des planchers, des terrasses... J’ai pris plaisir à avoir mes yeux sur autre chose qu’un écran et avoir des mouvements plus amples que ceux du dessin et du travail sur ordinateur. Durant ces 3 ans j’ai aussi découvert des matières plus littéraires. L’histoire de l’architecture qui m’a immédiatement passionnée mais la longueur des cours ont eu raison de ma concentration. J’ai adoré les cours de première année sur les racines de l’architecture, et si j’ai eu un peu plus de mal avec l’architecture moderne explorée en L2 c’est avec plaisir que je l’ai retrouvée mêlée au patrimoine lors de ma troisième année. J’ai trouvé ces cours très intéressants et j’ai tout particulièrement apprécié l’enseignement d'une de mes professeures qui nous a appris à voir l’architecture autrement et y développer un réel esprit critique par le biais de son discours mais également des débats qu’elle organisait. Nous avons également eu des cours de droit, et si ils m’ont peu intéressés en L2, les cours de L3 était nettement différents. J’ai grandement apprécié aussi d’avoir eu l’occasion d’élargir le domaine de l’architecture à travers de sujets plus inattendus tels que la philosophie ou l’anthropologie ainsi que le cinéma. Je suis actuellement en Master. Je regrette presque que ces trois années soient passées si vite. La licence, même si elle est éprouvante, est la période de l'architecture libre, créative, émotionnelle... On s'amuse, on expérimente. Le master est là pour appliquer toute l'expérience accumulée pendant ses 3 ans, il est plus sérieux, plus appliqué. Ce contraste m'aide beaucoup sur ma vision de l'architecture que je veux pratiquer plus tard. J'ai envie de retrouver cette pratique "fun". Je pense que c'est quelque chose que je pourrais potentiellement trouver dans la scénographie ou le maquettisme... Affaire à suivre...