Et voilà ! Nous sommes le 29 mai, et, dans un mois à peu près, l'hypokhâgne, c'est terminé ! Enfin ! Déjà ! Tout est allé très vite, mais en regardant en arrière, on se revoit il y a un an, alors que l'on préparait notre bac, et on réalise alors à quel point on a changé ! Voilà un petit article bilan pour les lycéens envisageant une prépa, dans lequel je reviens sur les difficultés et les bonnes surprises de cette année, pas si insurmontable que cela, finalement !
Au mois de septembre, une nouvelle vie s'ouvre à nous, préparationnaires ! Devant le tableau, dans la cour du lycée, chacun cherche son nom, rejoint la classe, regarde autour de lui pour tenter de deviner qui seront ses amis, et quelque (rares) garçons regardent la porte dans l'espoir de voir entrer un de leurs semblables (ouf ! Ils sont tout de même dix). C'est pour la plupart le premier départ de chez ses parents, un petit déchirement que l'on cache (ou pas) par fierté, mais qui s'avère être un obstacle de plus à surmonter ! On rencontre les profs (certains semblent bizarres) et on s'entend dire pour la première fois "Vous devez être des experts dans toutes les matières !"
Finalement, on s'habitue. Les khôlles de maths et de sciences sociales alternent chaque semaine, les premiers devoirs...6h ! Mais c'est inhumain ! Pourtant, au bout de quelques mois d'efforts, s'installe une routine. On s'habitue à tout ! Certains élèves quittent le navire, et les déceptions sont nombreuses quand tombent les premières mauvaises notes, et qu'arrivent les (inévitables) complexes d'infériorité ! Nos drôles de profs se révèlent alors aussi attentifs qu'exigeants, et prêts à tout pour nous faire progresser, ce qui ne manque pas d'arriver ! Aux vacances de Noël, déjà, une petite fierté d'avoir tenu jusque-là brille dans les yeux des hypo khâgneux, qui sortent des concours blancs !
Contre les coups de déprime, rien de tel que les amis ! Si ce n'est pas évident au début de l'année, les présentations sont vites faites ! La solidarité de la classe est totalement à l'opposé de toute la concurrence qui nous avait été promise ! Ce sont des amis précieux, avec qui on peut rire de tout, et surtout des profs et de soi-même, faire quelques sorties (au théâtre, littérature oblige), mais ce sont surtout des amis qui vous soutienne quand il semble que les prochaines vacances n'arriveront jamais ! A vivre ensemble dans une même salle de classe et à travers les mêmes difficultés se forge une amitié et surtout une autodérision assez inégalable !
Après le stress de septembre, la joie de la découverte d'octobre, l'intérêt croissant pour les matières enseignées de novembre, le concours blanc de décembre, la lassitude de janvier, le désespoir de février, la fatigue de mars, le printemps en avril (qui apporte son lot de bonne humeur et de révisions au soleil), le concours blanc de mai, un petit regard en arrière nous montre que cette année est finalement passée très vite, et la quantité de choses apprises est impressionnant ! Que l'on parte, que l'on continue, que l'on ait réussi brillamment ou un peu moins bien, personne ne regrette vraiment son choix !
Lorsque je suis arrivée au lycée, je n'avais qu'une seule envie: devenir avocate spécialisée dans les erreurs médicales. De ce fait, je voulais absolument partir en ES pour pouvoir connaître le monde qui nous entoure d'un point de vue économique et social. Cependant arrivée en classe de terminale, les matières demandants beaucoup de rédaction ne me plaisaient pas réellement alors que le domaine scientifique me semblait plus à mon gout. Je décidais ainsi vouloir faire PACES car j'avais tout de même gardé dans un coin de ma tête la volonté de devenir médecin. Ce choix à tout de même été difficile à faire puisque je ne me sentais pas entrer directement dans un monde de S avec des bases peu solides en sciences. Après avoir fait plusieurs salon je découvrit qu'il existait des remises à niveau scientifique ainsi que des prépas à la PACES. Ce que proposait mon école était dans un premier temps une remise à niveau en mathématiques, chimie, physique et biologie ( 6h/ semaine) et 3h de colles toutes les semaines, avec des programmes adaptés au cours de PACES et dans un second temps des cours de PACES comme de l'anatomie de la biochimie et la biocelle des statistiques, de l'embryologie... Je me rend compte aujourd'hui avoir fait le bon choix cat je m'éclate dans cette filière !!! Cela nous prouve qu'il n'est jamais trop tard pour changer d'avis et qu'il existe pleins de passerelles pour aller vers la voie qui nous est destinée.
J'ai plutôt bien vécu ma première année de médecine! Je me suis donné à fond sans avoir aucun regret et j'ai même réussi à rentrer dans la formation que je souhaitai. J'ai choisi d'être accompagné par la prépa MMPP plutôt qu'une autre et je ne regretterai jamais ce choix. Travaillai tous les jours de 8h à 22h était dur, mais c'était nécessaire pour réussir cette année de concours qui ne laisse passer que les meilleurs. Je suis à présent fière de moi et j'ai un avenir tout tracé qui me correspond entièrement!
Faire son Master de psychologie clinique et psychopathologie en Belgique à l'ULB n'est pas gage de réussite en France. Je m'explique. En France, il y a la sélection pour accéder à un master de psychologie, quelle que soit la spécialité. Les places sont donc rares et difficiles à obtenir au vu de la concurrence et des critères d'admissions très flous. Poursuivre son cursus en Belgique est alors l'une des opportunités alternatives qui s'offrent à nous, à vous. Seulement, ce n'est pas le même fonctionnement qu'en France. En effet, les Master de psychologie clinique ne sont pas spécialisés dans une obédience particulière (TCC, analytique, systémique...). Le côté pratique n'est pas réellement abordé. En plus de ça, après obtention du diplôme, il n'est pas tout de suite reconnu comme équivalent au français. Il faudra monter un dossier et le faire passer auprès de la commission des psychologues, puis faire valider cette décision auprès de l'ARS afin d'obtenir enfin un numéro ADELI et exercer en France. Il sera également nécessaire de poursuivre un DU complémentaire pour obtenir une formation pratique plus avancée afin de se sentir professionnel, utile et efficace dans ce nouveau challenge car il n'aura pas été possible, en dehors des stages, de bénéficier d'outils concrets en thérapie. Si tu as des questions pour compléter ce témoignage, n'hésites pas à prendre RDV avec moi. Je n'ai aucun tabou sur mon parcours, je tenterai de rester la plus objective possible, tout en te faisant part de mon expérience plutôt unique.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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