La licence de droit science politique m’a beaucoup plu! Hésitant entre une profession juridique et une profession tournée vers le journalisme ou les sciences politiques, cette formation a été un bon compromis! Elle m’a fourni un solide socle de connaissances essentielles en droit ainsi que des connaissances complémentaires dans les matières relevant des relations internationales et des régimes politiques, qui apportent un autre regard sur le monde. En L1, j’avais d’ailleurs des difficultés à assimiler la méthode juridique qui était rigoureuse. Ainsi, les matières de sciences politiques m’ont permis d’être au-dessus de la moyenne et de valider mes semestres! A la fin de ma licence, plusieurs débouchés s'offraient à moi! Que ce soit des masters en droit privé, droit administratif ou sciences politiques. Ce qui est rassurant et laisse le temps de choisir son orientation au terme des trois années de licence.
Pourquoi je n'ai pas aimé les études de droit ? J'ai toujours pensé depuis que je suis petite que ce que je voulais faire plus tard consistait à sauver les plus démunis et mettre de l'ordre dans le monde. J'ai toujours voulu défendre mes valeurs et me battre pour la justice pour tous. Cependant, en arrivant en droit l'année dernière je me suis vite rendue compte qu'être avocate internationale cela n'existait pas. Il n'est pas possible d'aider tout le monde et les études de droit ne ressemblaient pas à ce que j'imaginais faire de mon quotidien par la suite. Je n'ai pas aimé les études de droit car j'ai trouvé ça trop strict, trop droit et sans réel débat entre les étudiants. En effet, nous étions tous là à connaître des articles et cours par coeur mais dès qu'il fallait défendre un client lors de cas pratique, nous avions perdu toute morale en voulant sans cesse appliquer les articles.. Je n'ai pas aimé le droit pour cette raison principale. Je veux faire de mon métier un combat, une plaidoirie engagée et je ne me suis pas reconnu dans les études proposées.
La double licence histoire - études anglophones, qu'est-ce-que c'est ? D'abord, une double licence comme son nom l'indique, c'est faire deux licences à la fois, et c'est donc obtenir deux diplômes à la fin. Ça implique donc plus de travail qu'une licence classique. Pour te faire une idée, un emploi du temps en double licence correspond à peu près à un emploi du temps de lycée (environ 28h par semaine, parfois plus, parfois moins). Ce sont des études qui demandent du temps. En ce qui concerne la répartition des matières en fonction des licences, c'est sans doute la licence de langues qui te prendras le plus de temps en présentiel (cours de littérature, de civilisation et de linguistiques). L'histoire demande un peu moins d'heures en présentiel (les matières varient en fonction de l'université, à Nanterre on travaille deux périodes par semestre : 1 TD et 1 CM + une spécialité au choix). Attention à ne pas négliger le temps de travail à la maison, qui peut être conséquent. En langues, on peut vous demander par exemple des commentaires littéraires, des commentaires et dissertations historiques ou encore des exercices de grammaire. Pour ce qui est de l'histoire, il n'y a pas de secret, il faut lire beaucoup, et réviser régulièrement. Cela passe par l'élaboration de fiches de lectures ou de fiches de révisions. En ce qui concerne le travail à rendre, on vous demandera surtout des plans de dissertations et de commentaires, parfois des rédactions complètes pour les devoirs à rendre. Je vous conseille donc d'aller régulièrement à la bibliothèque universitaire. Parlons maintenant un peu de la licence d'études anglophones. C'est une licence qui vous permet de toucher à plusieurs disciplines littéraires, et ainsi de garder vos horizons grands ouverts. Il ne faut pas avoir peur de parler en public, de faire des exposés à l'oral et des présentations de groupes, ce sont des travaux communs en étude de langues. La lecture est également très importante puisque vous travaillerez sur des textes littéraires anglophones, mais aussi sur des textes historiques, des journaux etc... Vous apprendrez à traduire, à bien prononcer les mots que vous employez, à comprendre les structures grammaticales anglaises, et vous aurez également des cours de civilisation (un peu comme des cours d'histoire). C'est une formation riche ou le travail est varié, il est difficile de s'ennuyer. Il est donc important en double-licence de s'organiser de manière à aborder chaque matière et à n'en délaisser aucune. Le travail régulier est la clé de la réussite. La bibliothèque universitaire deviendra un lieu de rendez-vous régulier. Vous pourrez aussi être amener à fréquenter des musées, notamment pour votre licence d'histoire. Ces formations sont riches, et vous pourrez y trouver même vos centres d'intérêts les plus étranges (oui oui, on peut travailler sur les sorcières, l'astrologie ou encore le cirque en histoire ou en civilisation ! On peut aussi se spécialiser en littérature américaine sur les romans de Stephen King, pourquoi pas !). Les doubles licence peuvent être une bonne alternative pour les étudiants qui ne savent pas encore exactement ce qu'ils veulent faire. Et pas d'inquiétude, si l'une des deux licences ne vous plaît pas, vous pouvez l'abandonner tout en poursuivant l'autre !
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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