Bonjour à toi pioupiou ou advisor en recherche de témoignage ! Je suis étudiante depuis 3 ans maintenant en licence de biologie géologie. Le rythme de travail est soutenu car le programme est chargé. Cela dépend des universités mais nous avions depuis la L1 8 à 10 épreuves en 1 semaine en période de partiels. L'inconvénient/l'avantage des SVT est qu'il faut que l'on soit multidisciplinaire. En effet, les svt impliquent une maitrise de certaines notions de mathématiques (intégrales pour dater des roches par exemple) ou de physique-chimie (propriétés de l'eau, du son, atomes etc) qui sont primordiales. La plupart de ces notions, surtout celles de maths, sont abordées au lycée et très peu revues en licence. Il faut sans cesse revoir ses cours pour ne pas oublier ses acquis et ne pas se retrouver perdu la prochaine fois que la notion sera abordée. Bien sûr tout ceci est plus facile à dire qu'à faire... Si tu as besoin de conseils pour tes méthodes de travail, des questions sur la licence ou la vie étudiante, n'hésite pas à me contacter !
Je suis en première année d'études à EPITA Rennes, en prépa intégrée, année qu'on appelle SUP. A la base je viens de la Réunion et je ne suis pas habitué du tout au climat de la métropole, encore moins du climat breton en hiver. Parfois se lever tous les lundis matins à 6h30 pour des QCM à points négatifs était très déprimant : il fait encore nuit, froid et je vais me taper une mauvaise note, encore. Le travail est particulier, les QCM de certaines matières, en particulier maths, algorithmique, et physique se révisent en ligne sur des mini moocs appelés Mimos. Ce système de classe inversée est pratique car on a moins d'heures en présentiel mais il m'a fallu apprendre à travailler à la maison. En revanche je n'arrivais pas encore bien à travailler chez moi, j'avais besoin d'une distinction entre le travail et la maison. C'est alors que j'ai découverts les avantages de l'école et de la vie étudiante : Rien n'empêche dans la journée quand on a pas cours de travailler à la bibliothèque, ou encore mieux, de revenir à l'école. À EPITA, la carte étudiante constitue un badge qui nous permet d'accéder à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, qu'importe le jour, aux salles informatiques et aux réfectoire, les tables servant d'openspace. Certes partir de chez soi la nuit ou rester à l'école jusqu'à tard est contraignant, mais être forcé d'y rester 50h par semaine le serait plus à mon avis. Tandis que là il y a en moyenne 25h de cours par semaine en présentiel, le reste c'est à chacun de gérer son travail en fonction de ses aptitudes. Après un premier semestre marqués d'absences et de mauvaises notes en QCM et en contrôles de TD, j'ai pu remonter la pente et ait finit par m'attacher à cette école. EPITA Rennes est la plus petite des EPITA, et la proximité entre les professeurs, les élèves, et l'administration est grande, et cela crée un sentiment de bien être malgré la charge de travail.
Un jour, on m'a dit qu'aller en sciences de l'éducation pour être professeure des écoles était une très mauvaise idée. De nombreuses rumeurs sous-entendent que les sciences de l'éducation vont nous ramollir le cerveau !!(oui j'ai déjà entendu ça). Mais depuis que je suis dans cette licence j'adore mes études !! Chaque jour apprendre de nouvelles choses en éducation, sur les enfants (mais aussi sur la formation des adultes) je trouve ça passionnant. De plus, à Jean Monnet à Saint Etienne on commence à parler des SDE(sciences de l'éducation ;) ) dès le début de la L1. Et on ne trouve pas ça partout ! Tout ça pour vous dire, futurs professeur.es, éducateurs.rices, formateurs.rices, n'écoutez pas les mauvaises langues et si vous voulez vraiment aller en sciences de l'éducation, lancez vous la tête la première !
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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