La filière de langues, littératures et civilisations étrangères et régionales (LLCER) est un cursus universitaire français permettant d'étudier en profondeur une langue étrangère. Les domaines étudiés sont :
la littérature (romans, pièces de théâtre, poèmes) ;
les arts (peintures, sculptures, films) ;
l'histoire (origines, migrations, personnages) ;
la géographie (territoires, population, topographie) ;
l'actualité (politique, économique, sociétale) ;
la linguistique (grammaire, vocabulaire, phonologie, phonétique) ;
la traduction (littéraire, journalistique).
Si vous pensez que la licence LLCER débouche uniquement sur les métiers de l'enseignement ou de la traduction, vous vous trompez. De nombreux Masters sont proposés après vos 3 années de licence, tels que ; master didactique des langues, master LLCER, master Langues et sociétés, master Management et Commerce international, master Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation, master Relations internationales, master sciences du langage et enfin master traitement automatique des langues. Certaines formations ne sont pas proposées par toutes les facultés mais voici la majorité des masters que vous pouvez suivre après l'obtention de votre licence.
Vous voyez, ça laisse pas mal de choix finalement ! :)
Tu as sûrement découvert le Japon avec les mangas, les animés ou bien encore les sushis, et depuis ça te passionne ! Eh bien moi aussi haha. Cependant, est-ce une réelle raison pour se lancer dans l'apprentissage du japonais ? Je suis étudiante en japonais à l'Inalco. En première année, on est 400 étudiants au début, et à la fin de l'année on est moins de 200. En effet, beaucoup d'étudiants partent car ils ont sous-estimé ce que c'était d'apprendre une langue en PROFONDEUR. Beaucoup intègrent la licence de japonais dans le seul but de pouvoir de regarder leurs animés sans sous-titres. Bien sûr, si tu finis ta licence et que tu vas jusqu'en master, tu auras normalement acquis les compétences nécessaires pour le faire, mais il ne faut absolument pas que ce soit ta principale motivation. Trop de gens qui décident d'étudier le Japonais font face à une grosse désillusion. Etudier le japonais, ce n'est pas seulement apprendre à parler et à écrire, c'est apprendre la civilisation, se spécialiser dans des enseignements transversaux etc.
J'ai bien conscience qu'à la sortie du lycée, tout le monde n'a pas un avenir tracé ou une idée bien précise de ce qu'il veut faire plus tard. Cependant il ne faut pas pour autant se lancer dans l'étude d'une langue si on ne sait pas quoi en faire par la suite. Etudier une langue en profondeur et la civilisation de son pays, c'est vraiment intéressant, seulement si on la met à profit dans son projet d'avenir. D'autant plus que le japonais est une langue d'étude assez rare, il serait dommage d'arriver au bout de 3 ans de licence et de se rendre compte que vous vous êtes totalement trompés de parcours.
Comme je l'ai dit précedemment, la licence LLCER propose beaucoup plus de débouchés que l'on ne pense. Alors même si vous n'avez pas une idée parfaite de ce que vous voulez faire plus tard, renseignez vous sur les différents masters avant de vous lancer dans la licence LLCER Japonais.
Pour conclure, posez vous les bonnes questions et essayez de ne pas voir la licence LLCER comme une solution de facilité, car vous allez rapidement rencontrer un mur haha.
Si vous avez davantage de questions sur la Licence LLCER Japonais ou bien sur l'Inalco en général, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec moi à partir de mon profil afin que je puisse y répondre et qu'on puisse discuter de votre projet d'avenir !
A bientot peut-être :)
La PACES est sans nul doute l'une des formations les plus réputées pour la difficulté de la sélection. En effet, la sélection qui y est faite est rude : la charge de travail est importante et il s'agit d'un concours. Ainsi, la pression psychologique qui doit être supportée par les étudiants est lourde. Cependant, si c'est l'unique moyen pour arriver au métier de vos rêves, alors foncez ! Ne vous fiez pas forcément à vos notes du lycée, et puis si jamais vous voyez que ça ne va pas, et bien la réorientation existe.
La classe préparatoire m'a permis de développer de très bonnes compétences de travail et de concentration. Celle du lycée Henri Wallon en particulier qui a une ambiance familiale. J'y ai rencontré d'excellent amis avec les quels je garde encore de nombreux contacts.
J'ai réalisé un BTS en économie sociale et familiale après mon bac en sciences techniques économique et sociale. C'est un diplôme se déroulant sur deux ans et dans un lycée. Pour les personnes comme moi qui n'ont pas une idée très précise de leur métier mais qui veulent travailler dans le social, cette formation me semble très bien. En effet elle compte des matières très diverses et apporte des connaissances à la fois en biologie, en économie, en politiques sociales... Cela vous apporte de très bonnes bases pour la suite. Durant ces deux années, vous devrez réaliser deux stages. Un de six semaines et le deuxième de sept semaines. J'ai réalisé mon premier stage à l'étranger (au Québec). Mes professeurs n'encourageaient pas vraiment le stage à l'étranger et n'en parle pas du tout si l'on ne pose pas la question, mais c'est totalement possible la première année. Ce fut une expérience très enrichissante me permettant de découvrir d'autres méthodes de travail, d'autant plus que le Canada est assez avancé au niveau du travail social. A la fin du premier stage vous devez rendre un petit dossier décrivant ce que vous avez fait. Pour le deuxième stage, vous devez créer un projet respectant la méthodologie de projet. Votre dossier de fin de stage consiste à expliquer la méthodologie que vous avez mise en place ainsi que le projet que vous avez choisis. Ce dossier représente une note importe pour l'épreuve du BTS ainsi que l'oral que vous devrez défendre. Pour le diplôme vous aurez aussi du contrôle continu et des épreuves écrites. Le BTS en lui même ne vous assure pas vraiment un métier en tant que tel. Il faudra continuer au moins un an pour avoir un diplôme d'Etat pour devenir travailleur social ou bien une licence professionnelle.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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