Autonomie
Le passage du lycée à l'université est un grand changement. Tu passes d'une classe d'une trentaine de personnes à des amphis de 700 personnes et les profs ne sont plus derrière toi pour te pousser à apprendre. C'est donc souvent très difficile de s'adapter au début car il faut devenir autonome. L'autonomie est très importante à l'université car il faut aller chercher des informations complémentaires de soi-même à la bibliothèque, sur internet... Il faut aussi apprendre ses cours et travailler de soi-même car personne ne sera derrière toi pour te le demander. Ne pas s'inquiéter, l'autonomie vient rapidement après quelques semaines !
Assiduité
Si l'on veut réussir à l'université, il faut aussi être assidu. Il est facile de rattraper un cours au lycée car ce sont des cours d'une à deux heures et facilement compréhensibles. À l'université, un cours dure généralement 3h et il est plus difficile de l'assimiler car le niveau est plus élevé et beaucoup d'éléments sont traités en 3h. De nombreux étudiants ne viennent pas en cours car les cours magistraux ne sont pas obligatoires. Malheureusement, on observe que ce sont également ces étudiants qui ne valident pas leur année. Tu peux acheter les livres de cours qui te permettent de manquer quelques cours mais tu assimileras mieux si tu viens et tu peux poser des questions au prof d'amphi.
Persévérer
Comme je l'ai dit auparavant, il se peut que tu ais des difficultés à t'adapter au début car tu n'es pas habitué à travailler régulièrement. Les premières notes sont souvent mauvaises et c'est normal. Il ne faut pas se décourager en se disant que c'est trop dur, que l'université n'est pas faite pour moi, que tu n'y arriveras jamais. Il faut acquérir une méthode de travail. En travaillant régulièrement (en relisant les cours, en faisant les TD pour chaque semaine et en refaisant les TDs avant les contrôles et en travaillant bien pour les partiels) tu vas y arriver. Il faut PERSEVERER ! Avec du travail et de la rigueur, les étudiants avec des difficultés réussissent à valider leur année.
Le Tutorat
À l'université, il y a souvent un tutorat mis en place. Le tutorat ce sont des étudiants en master qui t'aident à faire les TD, qui t'aident à revoir tes cours et t'expliquent des passages du cours que tu n'as pas compris. Pour les étudiants avec des difficultés, il ne faut pas hésiter à y aller, ça peut être très bénéfique car les étudiants sont passés par là avant toi. De plus, ce sont souvent les meilleurs étudiants dans leur filière qui sont chargés du tutorat. C'est une aide en plus mis en place par l'université qui est gratuite.
Est-il possible d'avoir un job étudiant à côté ?
Il est difficile de répondre à cette question car chacun est différent. Certains étudiants ont un job étudiant en parallèle de leurs études. Dans certaines filières il est plus facile d'en avoir un car le volume horaire est moins important ou il faut moins de temps pour faire les TD demandés, dans d'autres il sera très dur de réussir à la fois ses études et travailler en même temps. D'autre part, il est plus facile d'avoir un job pour les étudiants qui assimilent vite leurs cours et qui n'ont pas de difficultés, pour ceux qui en ont je déconseille fortement d'en avoir un car cela peut aggraver ces difficultés. Au mieux, il faut trouver un temps partiel mais surtout pas un 35h.
La PSI allait dans la continuité de la PCSI, la pression des concours en plus ! Une de mes erreurs a été de ne pas prendre suffisamment de temps pour me renseigner sur les différentes écoles, je n'avais donc pas d'objectif particulier, seulement d'obtenir la meilleure école possible. J'ai refait cette année car insatisfait de mes résultats aux concours la première fois. J'ai finalement été admis à l'école Centrale de Marseille ! Un bon point a été l'accompagnement de l'équipe pédagogique.
Je m'appelle Emma et j'ai toujours aimé l'écriture, les arts plastiques et les arts visuels. J'étais dans un lycée général et j'ai suivi mon cœur en choisissant d'aller en première littéraire, avec option arts plastiques. Problème ? Je ne savais pas ce que je voulais faire après le bac. Avec la pression des profs, des mamies et des oncles qui demandent "alors, tu veux ETRE quoi plus tard ?" (comme si il n'y avait que ton futur métier qui allait pouvoir te donner une identité), je me sentais super nulle. Mes parents étaient encore plus stressés que moi et essayaient de me convaincre que j'étais faite pour devenir PROF (oui parce que les métiers d'artistes, d'infographistes, de cinéastes ça fait PEUR). Sauf que moi, je vivais au jour le jour et je kiffais ma vie de littéraire, sans me préoccuper de mon option maths (que j'avais prise pour rassurer ma famille). Un jour, il y a eu une journée des métiers au sein de mon lycée, et ma mère m'a donc forcé à aller voir TOUS les métiers présentés. Je suis tombée sur une fille qui étudiait dans l'école d'architecture de Grenoble et qui présentait avec ses camarades de magnifiques photos et vidéos de maquettes. Et devinez quoi (merci de m'avoir forcé maman) ? Cette étudiante avait été prise dans l'école d'architecture après avoir eu un BAC L. Je commence alors à m’intéresser à deux métiers : monteuse vidéo et architecte. Les portes ouvertes de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble me vendent du rêve en ce mois de mars 2015. L'année d'après, je vais faire celles de l'école de Saint Etienne et celle de Clermont-Ferrand. Et je tombe amoureuse de cette dernière. Oublié, le BTS audiovisuel, je me découvre une volonté de fer et la capacité d'avoir des bonnes notes (wtf?). J'envoie mon dossier (par APB à l'époque) et des lettres de motivation à six écoles différentes. Bim, je suis prise en entretien dans 4 écoles : Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Grenoble et Nancy ! Pendant ces entretiens, on parle de tout : d'art, de danse, de natation, de photographie, d'animation pour enfants, de voyages, etc.. Enfin arrive le jour des résultats : JE SUIS PRISE A L'ECOLE DE CLERMONT ! En juillet, j'apprends que j'ai mon bac (avec mention assez bien oh !) et me voilà prête à intégrer ma nouvelle vie ! Trois ans plus tard, je suis en licence 3 dans cette école, et je pratique la photo, le montage vidéo, l'écriture, le dessin, le graphisme, la sculpture, les maquettes (et un peu de maths) ! Conclusion : j'ai prouvé à tout le monde que ma filière littéraire ne m'a pas mené à vivre dans un carton dans la rue. Bien au contraire, j'ai appris à faire de ce carton des maquettes qui deviendront un jour de vrais bâtiments
J'arrive en fin de cursus donc je me permets de décrire mon expérience à centrale marseille, école d'ingénieur généraliste. Si réussir le concours demande pour la plupart des étudiants de supporter une très grosse charge de travail, l'arrivée en école est vécue comme une libération ! Les cours sont bien plus simples à suivre, et si l'on est débordé, c'est uniquement "a cause" des projets personnels ou associatifs que l'on prend plaisir à développer. Bien que généraliste, l'école centrale marseille nous permet de nous "spécialiser" un peu dans un domaine, dans mon cas la mécanique. L'équipe pédagogique était à l'écoute, la formation est modulable en fonction des projets de chacun: que l'on sache ou non ce que l'on veut faire après, on est guidés tout au long de cet apprentissage et la pluridisciplinarité de l'école permet de s'orienter vers n'importe quel domaine par la suite !
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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