Peu d'étudiants savent réellement pour quel métier ils sont fait dès la sortie du Bac. Mais pour les autres, comment peuvent-ils trouver ce qui leur correspond vraiment et comment être sûr qu'ils choisissent la bonne voie ?
Une certitude est que pour savoir ce que l'on veut devenir il faut d'abord savoir qui on est. Peut être qu'on te l'a déja dit et que tu es surement en train de te dire c'est débile je sais déja qui je suis. Mais je peux te garantir que c'est précisément à cet âge-là qu'on se découvre vraiment. Et que, c'est grâce à toutes les expériences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, que tu vas vivre pendant tes années post bac, que tu vas apprendre à savoir ce qui est vraiment fait pour toi ou pas.
Si tu veux un conseil, ne te dis jamais j'ai perdu une année en me réorientant ou en redoublant ou même en ayant pris cette voie. Parce que peut être grâce à cette ou ces année(s), tu sais maintenant ce que tu veux ou ce que tu ne veux plus. Aucune année est "gachée" tant que tu apprends quelque chose sur toi.
Qui n'a jamais été influencée d'une manière ou d'une autre par son entourage ? Beaucoup d'étudiants se disent par exemple, je ne sais pas quoi faire donc je vais suivre mes potes ou les conseils de mes parents consciemment mais le plus souvent inconsciemment.
On dit souvent qu'on est le reflet des personnes avec qui on traine le plus. C'est vrai et c'est bien sûr pour ça qu'il faut savoir bien s'entourer. C'est à dire si tes potes n'ont pas de grandes ambitions tu as plus de (mal)chances d'avoir la même mentalité. Je ne dis pas que tu vas forcément les suivre. Mais juste que tu vas être influencé d'une manière ou d'une autre par ce à quoi ils aspirent. Dans l'autre cas, ils peuvent aussi te tirer vers le haut et c'est la qu'il est important de bien choisir son environnement. Non pas par interêt mais parce que ces personnes-là peuvent faire sortir ce qu'il y a de meilleur en toi.
Mais parfois lorsqu'on est avec des personnes qui savent exactement ou aller, qui ne se sont jamais réorienté et qui ont donc déja beaucoup avancé, ca peut être frustrant. C'est pour ça qu'il faut faire attention à ne jamais se comparer parce qu'au final ce qui compte ce n'est pas le temps que tu mettras pour arriver à ton but mais c'est d'y arriver. Quoiqu'il arrive si tu n'abandonnes pas t'y arriveras. Que ça prenne plus de temps que les autres ce n'est pas grave.
L'essentiel est que tu restes toujours optimiste, même si pour être honnête, tu vas passer par des moments difficiles que ce soit des remises en questions, ou même des révisions d'examen dont tu ne vois pas le bout ou des "échecs". Ce sont des étapes que tu vas devoir affronter mais qui vont au final te rendre plus fort. Et qui vont faire de toi qui tu vas devenir.
Voila, j'ai écris un peu ce par quoi je suis passée et les conclusions que j'ai pu retenir de toutes ces années à parler avec énormément d'étudiants, pas seulement de France mais aussi d'Espagne, d'Italie, des Pays Basques etc.. On a tous plus ou moins les mêmes craintes lorsqu'on est étudiant.
C'est vrai que quand tu entends que tu n'es pas seule à ne pas savoir ou tu vas c'est d'un certain côté rassurant. Mais quand tu vois qu'on a tous plus ou moins fini par trouver une voie qui nous correspond alors qu'au départ on se posait beaucoup de questions sur qu'est ce qu'on allait faire c'est encore plus rassurant. Et c'est pour ça que je voulais partager ça avec toi qui est peut être encore en Terminale ou en pleins questionnement sur ton parcours futur ou actuel.
Le bac en poche et ayant été pris en médecine à Lille, je m'envole depuis mon île natale pour rejoindre ma toute nouvelle ville pour quelques années. J'ai tout de suite adorée Lille et le Nord de la France mais je n'ai pas vraiment eu le temps d'en profiter entre la recherche de logement, les papiers administratifs et pour être honnête, le stress d'arriver en médecine juste en sortant du lycée. La faculté de médecine comme première expérience à la fac, c'était incroyable et horrible à la fois. De part le fait que j'étais enfin seule et indépendante et surtout parce que j'étais seule et indépendante. La pression des cours, la motivation qui commence à partir, le froid, l'inconnu, ça a été très dur pour moi alors que j'adorais les cours donnés (pas le rythme) et arrivée au concours de décembre, je me suis plantée. Je ne regrette pas, j'ai adoré ce semestre en médecine et ça a renforcé la pensée que j'avais : je ne suis pas faite pour être médecine ou professionnel de santé. Et la fac c'est fait pour ça aussi, essayer, se tromper et retomber sur ses pattes. Les erreurs sont possibles, autorisées et encouragées donc il n'est jamais trop tard pour changer ou réaliser que nous ne sommes pas dans la bonne filière. Et puis, on ne perd jamais rien, c'est toujours du savoir en plus qui est utile !
Bonjour, Je m'appelle Lisa, je suis une future orthophoniste (enfin, j'espère !) et voici mon témoignage : Après avoir fait un bac S, je me suis lancée dans une année de prépa. C’était une année intense et parfois épuisante, mais on rencontre plein de nouvelles personnes qui ont le même but que nous et souvent une bonne entraide se met en place ! J'ai passé 4 concours, ce qui est peu comparé à certaines personnes en passant une quinzaine, mais je voulais bien les préparer afin que ce ne soit pas juste la chance qui prime au concours, mais également tout mon travail. Après, le nombre de concours c'est comme tu le sens : selon ta résistance, tes points forts et faibles, tes méthodes de travail etc. Je travaillais pour la prépa mais aussi pour moi-même, je m'achetais des livres d'annales (bonjour, Vuibert !) et des livres reprenant des notions tombant aux concours (tests psychotechniques, français, culture générale)... Je vous conseille également de suivre les actualités pour la culture générale, de faire des fiches si cela vous correspond. Ce qui est super important c'est la répétition ! Faire et refaire des exercices quand on ne comprend pas quelque chose, et en refaire même quand on a compris pour ne pas oublier ! Pour réviser de manière ludique, j'avais téléchargé des applis et des jeux pour réviser dans les transports en commun, pendant une pause, ou alors quand je n'en pouvais plus de travailler de manière "conventionnelle". Malgré la dose de travail, je m'efforçais de me coucher tous les soirs à 23 heures maximum, car le manque de sommeil n'est bon ni psychologiquement, ni pour votre mémoire. Une dernière chose : Garde TOUJOURS confiance en toi, ça finira par payer ! C’est une année de sacrifices qui te demandera de mettre ta « vie » un peu sur le côté mais ce n’est que pour 6-9 mois, après tu pourras souffler ;-) et dans les moments de doute demande-toi : pourquoi un(e) autre et pas toi ? Je te souhaite une bonne chance dans la préparation des concours !
Salut, j’ai eu la chance de trouver une licence qui répondait exactement à mes attentes (gagner au autonomie, enrichir ma culture générale, faire des rencontres enrichissantes, comprendre les mécanismes de notre économie et bien d’autres...). Je parle d’ailleurs au quotidien de mon expérience en licence d’économie à la Sorbonne sur ma page instagram @eco_and_tea. N’hésite pas à prendre rdv pour me poser tes questions c’est avec grand plaisir que je prendrai le temps de répondre à toutes tes interrogations. Léna
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