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Pourquoi donc vouloir aller en prépa ? (Bilan d'une hypokhâgne BL)

Quentin Merrien
article Pourquoi donc vouloir aller en prépa ? (Bilan d'une hypokhâgne BL)

L'indécision

Alors voilà, j'ai traversé aussi cette épreuve qu'est l'orientation post-bac. Je ne sais pas quoi faire : j'aimais plusieurs choses au lycée (trop peut-être) et je ne voulais pas en choisir une voire deux en allant à la fac. Donc je me suis renseigné sur les prépas. Après quelques péripéties, j'ai trouvé une prépa parfaite pour moi : la BL. Combinant le caractère scientifique des maths et des sciences sociales, le côté littéraire de la littérature (merci, Captain Obvious), de l'histoire et de la philo, la BL accorde aussi des enseignements en langues vivantes, anciennes ou en géo (ces trois disciplines sont des options). J'ai donc décidé de finalement cultiver l'indécision.

Le travail

Toutefois, il faut s'entendre : le mythe des prépas bossant jour et nuit n'est pas un mythe. C'est un travail immense. Cependant, lorsqu'on aime bosser des choses qui nous intéresse - passer des heures à discuter avec Weber ou Durkheim ou Smith, à déchiffrer les énoncés mathématiques, à s'engouffrer dans les méandres de l'histoire, à mettre à l'épreuve sa capacité de réflexion philosophique - c'est un travail qui vaut le coup. D'une part car bosser quelque chose que l'on aime, est-ce vraiment bosser ? D'autre part car acquérir des savoirs très solides dans des disciplines qui nous intéresse met sur la bonne voie pour avoir un diplôme, et donc un boulot, qui nous intéresse.

L'expérience

Au delà de la pluridisciplinarité de ma prépa - que l'on retrouve par ailleurs dans toutes les autres prépas - et du travail qu'elle requiert, la prépa est caractéristique d'une acquisition de savoirs-faire : les nombreux DS renforcent la capacité de réflexion et d'analyse de sujet, de rédaction et de gestion du temps ; les nombreuses colles (oraux individuels) développent une aisance et une clarté à l'oral ; les révisions et le travail au quotidien consolident la gestion du temps, l'efficacité du travail, la prise de note.

L'ambiance

Il ne faut pas oublier qu'une classe en prépa compte une cinquantaine d'élèves : cela permet une proximité et une cohésion au sein du groupe. D'autant que l'intégration et la désintégration, sans oublier les quelques soirées qu'on peut se permettre, renforcent cette appartenance à la classe. Vous y rencontrerez des gens avec lesquels vous pourrez travailler, mais aussi vous amuser et vous détendre, sur lesquels vous pourrez compter et surtout qui vous soutiendront. La classe prépa est difficile mais avec des soutiens, c'est beaucoup plus facile.

Le CV

Nos profs nous le répètent un peu trop : les élèves de classe prépa sont une extrême minorité. Rien ne sert de dire à quel point cela constitue un point positif sur le CV, d'autant plus que la classe prépa permet d'obtenir (pour une majorité d'élèves) des cursus soit universitaires soit dans des grandes écoles ou des écoles de commerce, mais dans tous les cas des cursus sélectifs, valorisés sur le marché du travail.


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