La BL est une classe préparatoire de lettres et sciences sociales. Son nom vient de l'ancien bac ES (bac B) et L pour littéraire. Elle se compose de deux ans : - hypokhâgne (1ère année) - khâgne (2ème année) Tout comme une classe préparatoire scientifique ou économique, les classes préparatoires BL se font dans des lycées, il y en a actuellement 20 en France qui accueillent des BL. Ils sont dispersés sur tout le territoire, avec une concentration un peu plus forte en région parisienne.
Un des avantages de la BL est que c'est une filière qui reste très pluridisciplinaire. On a plus ou moins les mêmes matières que la filière "ES". Ainsi, on a des maths (7h), des sciences sociales (6h), des langues (LV1 et LV2), de la philosophie (4h), du français (4h), de l'histoire (4h). On doit également choisir une option parmi : latin, grec ancien, géographie ou synthèse LV1. C'est cette option que les étudiants présentent au concours d'entrée de l'ENS. La BL est un enseignement très complet finalement, on voit tout et les domaines se recoupent entre eux, ce qui rend les choses encore plus intéressantes.
Les étudiants de BL présentent majoritairement deux concours : - le concours des ENS (écoles nationales supérieures) qui permet d'accéder à l'ENS Paris (aussi appelé Ulm ou l'École), ENS Lyon, ENS Cachan, ainsi qu'à l'ENSAE (école nationale de la statistique et de l'administration économique) - le concours des écoles de commerce, qui permet d'accéder à 22 écoles de commerce différentes, avec en top 5 : HEC, ESSEC, ESCP Europe, EM Lyon et EDHEC Les étudiants de BL présentent aussi beaucoup les concours des IEP de province (au niveau bac 0 ou bac +1, voire bac +2) En khûbe ("redoublement" de la khâgne), il y a également la possibilité de prétendre à un master à Sciences Po Paris.
Le choix de la BL paraît "original", c'est le juste milieu entre une AL (littéraire pur) et une ECE ou ECS (niveau de maths élevé, beaucoup d'économie et d'histoire). Cependant la BL a ses spécificités. Alors que les prépas économiques ont de la culture générale (épreuve au concours), la BL a du français (de la littérature, on étudie des textes, pourquoi ils sont beaux, pourquoi ils nous touchent ou pas) et de la philosophie (étude des auteurs, des idées, on apprend à réfléchir). La BL. Permet d'avoir un profil complet, qui est très recherché par les écoles et les employeurs.
Ce paragraphe aurait certainement dû être le premier, mais on va le mettre en dernier. Beaucoup d'étudiants choisissent la prépa car ils ne veulent pas être laissé en liberté totale par comparaison au lycée, ils ont encore besoin d'être encadrés et d'être suivis dans des classes pas trop grandes (entre 30 et 50 élèves). La prépa est également choisie pour intégrer une grande école, mieux classée et mieux vue par les employeurs que les écoles post-bac (que ce soit une école de commerce ou d'ingénieur). La prépa peut correspondre à beaucoup d'élèves, il faut juste y croire et être motivé pour travailler !
La formation Master Tourisme Culturel à la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 se déroule sur deux années : M1 et M2. Les cours démarrent à la mi-septembre et se terminent fin avril. Les heures jours de cours sont les mercredis jeudis vendredis et samedis. En Master 1, il vous faudra réaliser un stage d'une durée minimale d'un mois dans un établissement touristique et/ou culturel afin de mettre en pratique vos connaissances dans un milieu professionnel. En Master 2, l'étudiant à la possibilité de réaliser son année en alternance s'il le souhaite ou alors, réaliser un stage de 3 mois minimum. A la fin du Master, l'étudiant devra rédiger un mémoire de fin d'étude sur un sujet de son choix, encadré par son tuteur : il s'agit d'un travail à réaliser sur les deux années car il représente un travail et un investissement important. Le contenu de cette formation est très riche et professionnalisant. Le tronc principal de cette formation comprend les matières suivantes : Gestion de projets culturels/touristique, Valorisation touristique, Médiation numérique, Communication et réseaux sociaux, Tourisme international, Géographie du Tourisme, et Economie du Tourisme mais aussi des matières génériques : anglais, LV2, informatique et accompagnement à la rédaction du mémoire. Cette formation est particulièrement riche car les cours constituent à la fois une base théorique, mais dans plusieurs matières, les étudiants sont aussi mis en situation réelle : rencontre de professionnels, réalisations de projets, etc. La charge de travail est plutôt importante et nécessite un réel engagement personnel.
Je ne pensais pas qu'étudier en licence LEA allait autant m'apporter! Vous ne le savez peut être pas mais la LEA n'est pas seulement l'étude de deux langues, c'est aussi des cours de droit, de géopolitique, d'économie, de civilisation étrangère etc.. ! C'est tellement enrichissant de savoir parler trois langues et en plus de se rendre compte que plusieurs licences sont regroupée en une seule!
Étudier la langue anglaise était un rêve pour moi. L'anglais me passionne et, ce, depuis la primaire. Après un bac L, option anglais renforcé, je me suis donc dit "pourquoi pas la fac d'anglais ?". Je me suis donc lancée et j'ai été en LLCER anglais à la fac de lettres de Nancy. Les cours étaient très intéressants mais le fait d'être 40 à 50 en TD (travaux dirigés) ne m'aidaient pas à travailler. J'étais même plutôt distraite par ce que me proposaient les objets qui m'entouraient : mon ordinateur pour aller sur les réseaux sociaux, des feuilles pour écrire des histoires, des stylos etc. Et je ne parle même pas des CM (cours magistraux) où l'on est plus de 300 en amphithéâtre : c'était une cours de récréation géante avec un professeur qui tentait tant bien que mal de faire son cours. Certains regardaient des séries, des films, d'autres achetaient des fringues ou des places de concert, d'autres dormaient sur leur table etc... De plus, les cours magistraux, eh bien, plus personne n'y allait. En civilisation anglaise, il est même arrivé que l'on ne soit que neuf dans l'amphi. Avec cette ambiance, j'ai donc vite décroché. Et le fait que je sois en résidence universitaire n'aidait pas : je flippais tellement que j'en faisais des insomnies. Qui dit insomnie, dit du mal à se concentrer, et qui dit du mal à se concentrer dit : l'envie d'aller en cours n'était pas là. J'ai pris la décision d'aller aux partiels et à quelques cours mais le reste du temps je me concentrais sur mon futur projet : partir en tant qu'au pair à Londres. Je trouve donc que la fac ne correspond pas à tout le monde. Certains peuvent très bien y arriver, d'autres ont encore un peu besoin d'encadrement.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle