Peu importe la filière que vous suivez, vous avez tous déjà entendu quelques clichés sur la prépa comme quoi il est impossible de faire du sport en prépa, impossible d'avoir une vie sociale, impossible d'être en couple, que les gens se volent les cours pendant les pauses, que tout le monde a des lunettes... Bref si t'as reconnu au moins un préjugé, c'est que tu es sur le bon article.
Avoir une vie sociale en prépa est essentiel. Certes, vous travaillerez plus que vous ne travaillez actuellement, mais il ne faut pas négliger sa santé. D'ailleurs la santé personnelle de l'étudiant joue un grand rôle dans la performance et l'apprentissage de l'étudiant. Mais comment avoir une vie sociale ?
Quelques conseils :
- Faites des pauses
- Fixez vous des temps de travail avec pour objectif d'avoir fini avant telle heure afin d'aller voir des potes
- Si possble, rentrez voir votre famille
- Mangez le repas entièrement avec votre famille, inutile de faire la technique de manger en 2 min pour gagner du temps de travail ni de travailler en mangeant
Trop travailler ce n'est pas être plus productif, certes votre temps à potasser augmente, mais le ratio de productivité, lui décroit.
Beaucoup de préparationnaires laissent tomber le sport en prépa, faute de temps. C'est une grave erreur. Le sport permet de se défouler, de penser à autre chose et surtout il vous permet d'être plus productif. Le principe est simple (testé et approuvé), lorsque l'on sait qu'à 19h on va courir, les heures qui précèdent la séance de sport seront plus productives car des objectifs sont fixés : avoir fini le chapitre avant 19h. La concentration augmente et l'efficacité s'accroit. Les bienfaits du sport ne s'arrêtent pas là. Une fois revenu du sport, vous serez certes fatigué de votre session (c'est pourquoi je vous conseille de ne pas forcer non plus), mais vous serez frais dans votre tête, organisé. Sur le chemin du retour, vous vous direz "ok il me reste 2h, j'vais le plier ce chapitre", Le sport vous motive.
Combien de temps par semaine ?
Minimum 1 fois, par semaine et cela peut aller jusqu'à 3 fois (3x1h) par semaine. C'est un bon moyen de décompresser après les DS du samedi matin (testé et approuvé), ou quand vous avez un coup de mou, ou une mauvaise note. Après selon les semaines et la charge de travail, adaptez votre programme. Les semaines chargées vous pouvez réduire les loisirs sportifs mais sans jamais les supprimer, parce que c'est vital. C'est de l'autodestruction, même si c'en n'a pas l'air. La prépa c'est de l'endurance, il faut pouvoir tenir.
Non, tout le monde n'a pas de lunettes en prépa et les gens ne sont pas bizarres. Non, ils ne vous volent pas vos sacs à la pause pour gagner du temps sur vous. La prépa se réussit collectivement et c'est un véritable paradoxe. Vous n'y arriverez pas seul, vous allez faire des rencontres formidables, ces personnes seront des piliers de votre réussite. Vous travaillerez avec eux, décompresserez avec eux (parce qu'on sort aussi (un peu) en prépa) ! Vous pouvez même trouver l'amour en prépa. En école de commerce (après la prépa) c'est 27% des gens qui trouvent l'amour dans la promo, et ces gens ne viennent pas de nulle part, vous avez tous fait une prépa (ou presque). Je vous assure que vous trouverez des gens qui vous ressemblent.
J'espère avoir réussi à démystifier la prépa. Si quelque chose n'est pas clair ou que tu veux des renseignements, libre à toi de me contacter ;)
Hello les Pioupious, Je vais faire court de toutes façons vous ne lirez pas jusqu'au bout ! CONSEIL DE GARS LOURD MAIS QUI PEUT SAUVER LA VIE (ou presque) --> Faites super attention quand vous écrivez (CV, Lettre de motivation, Mail...) les adultes qui vous liront, vous épingleront comme des insectes à la moindre faute de grammaire ! Arrangez-vous pour vous faire relire, ça coûte rien et c'est vraiment utile. Si vous ne partagez pas un grand amour avec l'orthographe, vous pouvez allez faire un tour sur la plateforme "Projet Voltaire" ça peut vous aider à vous réconcilier avec la langue française. Parce que c'est vraiment pas drôle de lire un curriculum bourré de fautes... C'est tout pour moi ! N'hésitez pas à prendre contact avec le meilleur Advisor, j'ai pas mal de petits tuyaux à partager en fonction de vos profils Ciao, D'Joss
Bien choisir son école de commerce c'est important. Il y'a des avantages et des inconvénients. Ayant été dans 2 écoles de commerce différentes, je me suis rendu compte que l'avis et les expériences des étudiants sont très important. Surtout sur la qualité des formations.
Lors de la séance de TP de rentrée, les formatrices nous ont dit "on n'arrive pas en psychomotricité par hasard..." Après une année passée au sein de ces études si particulières, je comprends maintenant mieux ce qu'elles voulaient dire... Je vous propose ainsi de vous partager mon parcours, ma découverte de la psychomotricité et l'organisation du cursus en général (avec les spécificités de l'IFP d'Orléans). Bonne lecture ! 1. Une découverte plutôt tardive de la psychomotricité (mais comme on dit souvent mieux vaut tard que jamais !) Depuis toute petite, je rêve de faire un métier pour apaiser les souffrances des gens, pour trouver des solutions à leurs problèmes... C'est ainsi que de mes 8 ans jusqu'à mes 18 ans j'étais décidée à devenir psychologue. Mais ces dix années ont filé, et du jour au lendemain je me retrouve en terminale à devoir valider mon choix final. C'est à ce moment précis que tout se trouve chambouler en moi, que tout y compris ce rêve devient incertain... C'est alors que je tombe par hasard sur le métier de psychomotricien en naviguant sur mon PC... Je comprends que c'est un professionnel de santé du paramédical, axé sur la place du corps et son image dans les différents troubles. Je comprends qu'il essaye de ré instaurer les liens corps-esprits, pour rétablir une harmonie au sein du patient... J'ai alors un flash de moi en train d'exercer ce métier (alors que je n'en savais pas encore grand chose oui je sais !). Je commence des recherches plus poussées, et l'IFP d'Orléans devient mon nouvel objectif. A l'époque, on pouvait faire une fac de sciences (science de la vie/chimie) pour avoir plus de chance d'entrer à l'IFP. Ayant besoin de plus de temps pour réfléchir à ce projet, et ayant toujours envie de découvrir l'ambiance de l'Université, je décide donc d'entrer en L1 sciences de la vie/ chimie à Orléans. Après une année intense marquée par le confinement, je valide la double L1 et je suis acceptée à l'IFP d'Orléans : c'est le début d'une nouvelle aventure pour moi ! 2. Pourquoi le métier de psychomotricien me correspond ? Tout simplement car il me permet de pouvoir être dans le soin, ce fameux "care", en abordant les patients de façon globale. J'aime le fait qu'on prenne en compte aussi bien l'importance du support organique de l'Homme, son corps (pôle neuromusculaire), que son psychisme/esprit (pôle cognitif), et enfin la part émotive, sensible (pole psycho-affectif). Ainsi c'est un métier riche d'outils, de techniques, où notre créativité, notre imagination nous accompagne dans chaque prise en charge. Ainsi, les psychomot' aiment beaucoup jouer ! Ce que je trouve également intéressant en psychomotricité, c'est le côté ludique qu'on met en place, quelque soit l'âge du patient d'ailleurs. On essaie de valoriser leurs ressources et leurs capacités au maximum. Cela se retrouve dans la relation de confiance et de co-construction qu'on établit avec le patient : on n'oublie jamais que ce dernier a toujours quelque chose à apporter dans le processus thérapeutique. 3. L'organisation des études en psychomotricité Tout comme le métier, le cursus est riche (on ne s'ennuie jamais !) et se compose de trois grands temps d'enseignement : - les cours théoriques (qu'ils traitent de psychomotricité en tant que tel, de psychologie, psychiatrie, etc...) - les TP (travaux pratiques) qui permettent d'expérimenter corporellement certains concepts théoriques, de se former à certaines techniques (relaxation, toucher thérapeutique, bilans psychomoteurs...), d'appréhender des cas cliniques, et enfin d'apprendre à mieux se connaitre ! - les stages. En 1ère année ils visent à observer le développement psychomoteur (normal) de 0 à 6 ans. Ils deviennent cliniques à partir de la deuxième année. On pratique alors sur différentes populations et dans différentes lieux en 2ème et 3ème année. Le cursus se passe donc en 3 ans, avec la validation d'un DE (ou diplôme d'état) à la fin. 4. Les plus de l'IFP d'Orléans On y est 25 par promo, ce qui permet de se former au mieux, de manière presque personnalisée finalement. On peut poser toutes les questions qu'on a en tête, à tout moment. On se connait tous et toutes, et l'entraide est très présent entre nous. Tout au long de l'année, on est accompagné de manière individuelle via des entretiens pédagogiques pour voir si on se sent toujours bien au sein de la formation, du métier, dans notre vie en général... Si on a des doutes, ou si on rencontre des difficultés les formatrices sont là pour nous écouter et nous aiguiller au mieux. Côté vie étudiante, le BDE (bureau des étudiants) est très organisé et assez actif ! Des évènements nous sont très régulièrement proposés... pour ceux qui aiment s'amuser et sortir en parallèle des études c'est l'idéal ! Ces particularités permettent de créer une vrai ambiance de travail, plutôt chaleureuse et détendue. 5. Mon ressenti sur ma 1ère année de DE Au final, je ne regrette pas d'avoir quitté la fac ! Ni la psycho ! Je sais maintenant qu'il m'aurait manqué quelque chose en psychologie : cette approche globale de la psychomotricité, le plaisir et l'utilité des médiations corporelles. Avant je n'aimais pas du tout le sport, je n'aimais pas bouger mon corps, je me laissée accaparer par les vicissitudes de mon esprit. Aujourd'hui, l'image que j'ai de mon corps et de moi a changé et c'est en partie grâce à mes études. En psychomotricité, on ne se forme par seulement à un métier, on apprend à se développer personnellement. Je suis également heureuse de toutes les expériences que j'ai vécu en seulement un an... Le souvenir de l'équithérapie par exemple résonne encore en moi... tout comme les TP d'expression corporelle pour ne citer que quelques exemples. Côté travail et résultats, j'avais peur de ne pas réussir à suivre, notamment en anatomie ou en neurophysiologie (n'ayant pas fait médecine avant). Mais finalement en s'y mettant, en fournissant un minimum d'efforts (inhérents au principe des études), et avec la patience des enseignements et des systèmes d'entraide (entre étudiants dans la promo + cours en plus pour revenir sur certaines notions) on y arrive (même en sortant du bac d'ailleurs) ! Vous l'aurez compris mes études me passionnent et m'aident à m'épanouir... J'espère que ce témoignage vous aura parlé, appris des choses, peut être même intrigué... Si vous vous posez encore des questions, n'hésitez pas à me contacter via la plateforme, je serais enchantée de prendre le temps de vous écouter ! ;)
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui