Aujourd’hui encore, peu de jeunes filles s’orientent vers les domaines scientifiques, et ce phénomène est d’autant plus présent dans les écoles d’ingénieurs où les filles représentent moins d’un tiers des étudiants. J’ai réalisé mon parcours en école d’ingénieurs pour travailler en finance, un secteur réputé masculin et difficile d’accès. Malgré les difficultés rencontrées, j’ai réussi à tirer le meilleur de cette expérience.
Entrer en école d’ingénieurs n’était pas gagné. Non pas en raison de mes résultats, mais de la faible propension de mes professeurs de lycée à pousser les filles dans cette voie. Avant même d’entamer les études supérieures, j’avais le choix au lycée entre deux cursus scientifiques : Sciences et vie de la Terre ou Sciences de l’Ingénieur, mais lorsque j’ai demandé conseil à mes professeurs leur réponse était claire : « Les Sciences de l’ingénieur c’est pas fait pour les filles, il vaut mieux que tu choisisses Sciences et vie de la Terre ». Heureusement, ce discours n’a pas suffi à me décourager. J’ai choisi de poursuivre le cursus Sciences de l’ingénieur et d’être une des seules filles de ma classe.
Devenir une ingénieure aux idées ingénieuses
Intéressée par les mathématiques et la finance, j’ai intégré l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Leonard de Vinci pour y suivre le cursus d’Ingénierie Financière. L’environnement étudiant de l’ESILV comprend une mixité importante et un soutien des équipes pédagogiques qui poussent les filles à se mettre autant en avant que les garçons. J’ai compris qu’à l’ESILV, il n’y a pas de différence entre filles et garçons. Il n’y a que de futurs ingénieurs en formation. Première de mon école, cet environnement et ce cadre d’apprentissage m’ont permis de m’épanouir pleinement et m’ont conforté dans mes ambitions de carrière.
J’ai donc suivi le parcours Ingénierie Financière à l’ESILV pour travailler dans le milieu de la finance malgré mes inquiétudes pour trouver une place dans ce domaine en tant que fille. En effet, le milieu de la Finance est réputé être un environnement machiste et difficile d’accès. Heureusement, les mentalités évoluent et les filles sont, depuis quelques années, de plus en plus représentées. Seules les compétences et la résistance à un environnement stressant comptent.
Lors de ma recherche de stage, j’ai passé de nombreux entretiens, l’un d’eux avec une équipe exclusivement composée d’hommes. Après avoir été retenue pour ce stage, mon tuteur m’annonce la nouvelle par téléphone et termine son propos par : « Tu es la première fille que l’on prend dans l’équipe, j’espère ne pas le regretter », le ton était donné. J’ai alors compris que les équipes bougent et cette phrase m’a d’autant plus motivée à donner le meilleur de moi-même afin de réussir aussi bien, voire mieux, que les précédents stagiaires masculins.
Une entrée dans le monde de la Finance réussie
Mission accomplie, puisque le stage en tant que Commando s’est très bien déroulé et, à la fin de cette période, mon manager m’a offert une opportunité à New-York. Aujourd‘hui, je suis en dernière année à l’ESILV et réalise mon stage de fin d’études dans le cadre d’un Volontariat International en Entreprise à New-York. Je travaille en tant qu’Application Developer et Business Analyst au sein de la direction financière d’une banque d’investissement. C’est un environnement masculin, dans lequel j’ai immédiatement trouvé ma place, sans aucune difficulté. Même si certains obstacles sont toujours présents, la présence des filles en première ligne des métiers de la finance est de plus en plus recherchée et appréciée.
Mon expérience personnelle, tout au long de ma scolarité et de mes premières expériences professionnelles m’ont rassurée quant à la place accordée aux filles dans le domaine de la finance. Les mentalités évoluent et les filles ingénieures sont de plus en plus acceptées et même recherchées pour des postes historiquement attribués à des garçons. Cependant, il existe toujours des embuches sur le chemin d’une future ingénieure et s’imposer en tant que fille reste encore un obstacle à surmonter. A la suite de ce constat, j’ai décidé de créer, une fois mes études terminées, une association pour les futures ingénieures. L’enjeu de cette association est de les accompagner et les conseiller dans leur parcours et début de carrière à s’affirmer pleinement en tant que fille ingénieure.
Salut!
LES PROFS En général, les profs des matières principales (maths et physique en sup) n'ont qu'une classe, donc rapidement ils connaissent toute la classe et apporte un suivi personnalisée. Personnellement, je me suis bien entendu avec tous, y compris ceux que j'ai rencontré ponctuellement pour les colles. Je dirais que dans l'ensemble ils ont des méthodes de travail assez modernes, càd ils ne sont pas du genre à mettre des notes excessivement basses par principe pour dresser les élèves. Au contraire, les moyennes étaient autour de 10-12 et les notes allaient de 2 à 28 (oui oui, sur 20). L'AMBIANCE En sup, les classes sont faites pour être équilibrées. Donc elles ne sont pas faites sur une base de niveau. L'ambiance était excellente, j'en ai été la première surprise. Il y a en quelques jours une grande solidarité entre les internes, et rapidement tout le monde fait connaissance et se lie. Des groupes de travail se forment, les meilleurs aident ceux qui ont plus de difficultés, etc. En somme, beaucoup d'amitié mais du sérieux quand c'est nécessaire. En fonction des classes, il y a plus ou moins de soirées organisées, dans certaines c'est tous les week-ends, et dans toutes c'est au moins une fois avant chaque période de vacances. LA MPSI Les cours sont à peu près aussi nombreux qu'en Terminale. Il faut y ajouter 2h de colles par semaine, et un DS le samedi matin (officiellement de 8h à 12h, mais les matières tournent et les profs font comme ils veulent, très souvent c'était plus court). Perso, je travaille 3h par soir en semaine et voilà. Donc disons 8h-12h et 13h-18h en cours, puis 19h-22h chez moi. Au lit à 23h, debout à 7h. Donc assez calme quand même. Certains travaillaient plus tard mais c'est parce qu'ils se connaissaient bien et dorment naturellement peu. Aucune personne que je connais et qui a essayé de réduire ses heures de sommeil n'en a tiré prof. Et ceux ne sont pas ceux qui travaillent le plus qui réussissent le mieux. LA FILIERE J'avais demandé des PCSI et des MPSI, avec une préférence pour la MPSI. Et j'avais aussi peur de finir avec des intellos rigides (no worry, c'est juste un cliché).
La peur de partir à l'étranger : En 1ère année à Audencia en Bachelor nous devons faire un stage de 8 semaines obligatoirement à l'étranger. Ce qui peut faire peur à certains qui ne sont jamais partis seules etc. Et pourtant ce fut LA MEILLEURE expérience de ma vie. Je suis partie à Hong-Kong je ne connaissais rien ni personne et c'était génial. Les deux premières semaines ont été un peu compliqué certes, mais après que du bonheur. Il ne faut juste pas avoir peur de découvrir, de parler, rencontrer des gens, se perdre un peu dans la ville et SURTOUT demander des conseils à des "anciens" étudiants, qui sont déjà partis, qui sont actuellement là bas... Il ne faut pas avoir peur de prendre son envol vous en reviendrez changer! N'hésitez pas à me contacter si vous voulez plus d'info. A très vite les pioupious!
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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