Partir à l'étranger en formation, pour un stage ou un travail devient de plus en plus courant. Une formation à l'étranger est idéale si tu souhaites améliorer ta connaissance des langues, ou si tu veux découvrir une nouvelle culture et un pays différent. Travailler à l'étranger permet aussi de découvrir une nouvelle culture, et cela peut être intéressant si tu souhaites travailler dans certains domaines (la finance, les organisations internationales, la science, la culture, les relations internationales par exemple), ou si tu as envie de vivre dans un pays en particulier.
Si tu souhaites partir à l'étranger pendant tes études, tu peux choisir plusieurs destinations. Les programmes Erasmus permettent de partir dans les pays de l'Union européenne. Ainsi cela ne nécessite pas forcément un gros budget, surtout que tu peux bénéficier de bourses Erasmus.
Pour les pays hors Europe, de nombreux partenariats existent entre les différentes facultés et des universités sur d'autres continents. Tu peux aussi avoir une bourse de 400 euros / mois qui s'appelle l'AMI, et qui est accordée sur critères sociaux par les services "relations internationales" des facultés. .
Selon le pays que tu as choisi, et selon tes envies, de nombreux choix s'ouvrent à toi ! Fêtes, sorties, culture, musées, échanges linguistiques, tu auras de nombreux choix d'activités. De nombreux groupes sociaux, comme couchsurfing ou meetup, te permettront de rencontrer des personnes locales ou étrangères.
Concernant le logement, tu as plusieurs options: la colocation est idéale si tu veux être avoir d'autres étudiants ! Tu peux aussi louer une chambre chez l'habitant si tu souhaites t'immerger dans la culture locale. Enfin, si tu préfères rester sur un modèle plus proche de ce que l'on peut connaître en France, tu peux trouver des résidences étudiantes.
Pour travailler à l'étranger, il est important de consolider son niveau de langues. Ensuite, il faut bien se renseigner sur les filières. Par exemple, pour travailler dans les relations internationales, Science Po offre des cursus, mais il existe aussi des cursus à la fac, "relations internationales" ou "droit international" par exemple.
De nombreux programmes existent pour les jeunes professionnels, qui sont nommés VIE : cela correspond à contrat de travail à durée déterminée, en principe pendant un an.
Quand je suis arrivée en MANAA, je me sentais un peu perdue : c'était ma première année après le bac, je ne connaissais personne,je ne connaissais pas plus la ville dans laquelle j'allais étudier; et j'appréhendais un petit peu étant donné que j'étais la seule de la classe à ne pas avoir fait d'arts plastiques au lycée (en effet, il n'y avait pas cette option dans le mien). Mais je me suis rapidement adaptée. Cette année a été vraiment riche pour moi et a permis de m'ouvrir l'esprit sur beaucoup de choses. En effet, il ne s'agit pas uniquement des cours mais de toutes les sorties culturelles exercées en parallèle, les échanges avec les profs (toujours à l'écoute), et avec les autres étudiants. C'est une année plutôt intense, car si les matières plus générales ont la même forme que celles du lycée, les 3/4 du temps sont consacrés aux matières artistiques qui demandent un grand investissement car il faut constamment avoir de nouvelles idées et être toujours créatif et réactif pour réadapter les projets au dernier moment. C'est donc une année qui demande beaucoup de travail personnel et qui peut être épuisante mais personnellement j'ai eu la chance d'être bien entourée et de tomber dans une bonne école.
La classe prépa, tel que tout le monde se la figure, c'est quelque chose d'insurmontable. La légende dit même qu'on en revient pas entier. C'est presque ça, mais en mieux ! La première année, l'adaptation est rude mais une fois le rythme pris tout va mieux. Il faut savoir qu'on étudie les lettres mais aussi l'histoire, la géographie, les langues, la philosophie, les langues anciennes et qu'il y a des options artistiques et parfois pour préparer sciences-po possibles ! J'en garde un excellent souvenir, je me suis vraiment éclatée, on est sans cesse stimulé intellectuellement par les professeurs. D'ailleurs ceux-ci nous encadre de près, on est accompagnés un peu comme au lycée, les effectifs de classes bien qu'ils varient beaucoup d'un lycée à l'autre, sont vraiment réduits par rapport à la FAC, et permettent des échanges aisés avec les professeurs, un accompagnement même personnalisé. À la fin de ma première année (hypakhâgne) bien que j'attendais les vacances d'été avec impatience , j'étais finalement très pressée de replonger dans le bain culturel, laborieux et rigoureux qu'offre la prépa lettres. Il est vrai que ça ne correspond pas à tout le monde, qu'il n'est pas évident de s'imaginer uniquement derrière un bureau pendant 2 ans mais ça en vaut vraiment le coup ! C'est une richesse incroyable, une ouverture d'esprit sur énormément de matières. C'est aussi une richesse méthodologique, avec une pratique de la dissertation très intensive autant à l'oral qu'à l'écrit dans toutes les matières. La prépa offre vraiment deux ans de marathon mais au final ça nous donne une "avance" sur ceux qui ont fait l'université, dans le sens ou ça nous offre une méthode de travail et d'organisation très prisée par les différentes écoles (et il y en a beaucoup) que l'on peut demander à la fin des deux (ou 3) ans. On apprend aussi à bien écrire, et ça c'est précieux, ça fait la différence pour postuler dans le monde du travail. Puis, quand même il faut le dire même si ça fait élitiste, c'est assez prestigieux, on prépare pendant deux ans l'un des concours les plus difficile avec 2,22% d'admissibilité : l'ENS (l'École Normale Supérieure), ça renvoie une image de bosseur, d'étudiant rigoureux qui a reçut une très bonne formation post-bac. Les débouchés sont très vastes, de sciences-po aux écoles de commerces en passant par toutes les licences proposée autour des matières étudiées en prépa. On a une BEL (Banque des Écoles Littéraires) très riche, entre écoles de traduction (ISIT et ESIT), l'École des Chartres, l'École du Louvre, Saint-Cyr... En bref, quand on aime les matières littéraires, il faut envisager la prépa, même si ça fait peur ! Parlez-en avec nous les Advisors mais aussi à vos professeurs, ils sauront vous guider !
La classe prépa, tel que tout le monde se la figure, c'est quelque chose d'insurmontable. La légende dit même qu'on en revient pas entier. C'est presque ça, mais en mieux ! La première année, l'adaptation est rude mais une fois le rythme pris tout va mieux. J'en garde un excellent souvenir et bien que j'attendais les vacances d'été avec impatience, j'étais très pressée de replonger dans le bain culturel, laborieux et rigoureux qu'offre la prépa lettres. Il est vrai que ça ne correspond pas à tout le monde, qu'il n'est pas évident de s'imaginer uniquement derrière un bureau pendant 2 ans mais ça en vaut vraiment le coup ! C'est une richesse incroyable, une ouverture d'esprit sur énormément de matières. C'est aussi une richesse méthodologique incroyable. La prépa offre vraiment deux ans de marathon
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle