Quand on devait choisir ce qu'on voulait faire après le bac, plusieurs possibilités s'offraient à moi : le BTS assistant de gestion PME-PMI, ou le DUT Gestion des entreprises et des administrations. Pour faire ce choix, il faut se renseigner sur les 2 formations. Le BTS assistant de gestion PME-PMI se passe dans un lycée. Le public y est différent et l'ambiance aussi. Il faut savoir ce qui nous convient le mieux. Le DUT Gestion des entreprises et des administrations se passe dans un IUT. Les étudiants sont libres mais pas comme en fac où il n'y a personne derrière eux. Ils sont entourés par le panel enseignant. Les absences sont comptabilisées etc..
C’est une formation complète qui constitue une base solide pour envisager sereinement un premier emploi ou une poursuite d’études. Dans ce DUT, le programme est varié et développe un large choix de matières : matières généralistes (informatique, psychosociologie, économie...), ou plus axées sur la gestion (droit, comptabilité, management..). Des stages sont aussi proposés pendant les 2 années de DUT, pour un total (me concernant), de 12 semaines divisées en 2 (4 et 8 sem). Selon l'établissement, la formation peut être faite en alternance ou en année spéciale. Pour finir, c’est un diplôme reconnu sur le marché du travail par la qualité des enseignements et grâce aux stages obligatoires.
En fin de première année, il faut choisir, en fonction de ce qui nous plait, l'option que l'on souhaite faire l'année suivante. Il y a 3 options disponibles (qui attention, ne sont pas disponibles dans tous les IUT)
GCF (gestion comptable et financière) : Cette option vise à apprendre aux étudiants à mettre en place des outils de mesures des performances économiques, comptables et financières.
GMO (gestion et management des organisations) : Cet axe de connaissances permet aux étudiants de se concentrer sur l’ensemble des processus de gestion des entreprises.
GRH (gestion des ressources humaines) : gérer au moins une partie du fonctionnement d’un service de Ressources Humaines.
Une fois le DUT GEA en poche, il y a beaucoup de possibilités. Les étudiants en BAC+2 peuvent se tourner vers :
Entrer directement sur le marché du travail, mais les professeurs le déconseillent. Mais si vous êtes sûr de vous, allez-y, tentez le coup !
Des licences professionnelles qui permettent ensuite d'entrer sur le marché du travail avec un BAC+3;
Des licences générales (en L3) qui prônent plus la continue des études avec un master et finir avec un BAC+5
Un diplôme de Comptabilité et de Gestion
Des écoles supérieures de commerce
Un DUEI, un diplôme universitaire d'études internationales - ou des concours administratifs. Faites bien votre choix, c'est votre avenir !
Le DUT GACO est la formation la plus polyvalente est complète proposée en cycle DUT/BUT à ce jour. Elle regroupe tous les corps de métier supports et opérationnels qui existent dans l'entrepris et prépare les étudiants à mieux envisager leur avenir professionnel par un mélange de connaissances, de savoir être, de professionnalisme, de travail collaboratif et d'expériences professionnelles sous toutes formes (stages, tutorat, missions entreprise, concours nationaux...). J'ai 4 diplomes en poche et GACO est de loin celui qui a forgé mes connaissances, et qui m'a le plus appris de tout point de vue. Je recommande vivement cette formation.
Lors de la séance de TP de rentrée, les formatrices nous ont dit "on n'arrive pas en psychomotricité par hasard..." Après une année passée au sein de ces études si particulières, je comprends maintenant mieux ce qu'elles voulaient dire... Je vous propose ainsi de vous partager mon parcours, ma découverte de la psychomotricité et l'organisation du cursus en général (avec les spécificités de l'IFP d'Orléans). Bonne lecture ! 1. Une découverte plutôt tardive de la psychomotricité (mais comme on dit souvent mieux vaut tard que jamais !) Depuis toute petite, je rêve de faire un métier pour apaiser les souffrances des gens, pour trouver des solutions à leurs problèmes... C'est ainsi que de mes 8 ans jusqu'à mes 18 ans j'étais décidée à devenir psychologue. Mais ces dix années ont filé, et du jour au lendemain je me retrouve en terminale à devoir valider mon choix final. C'est à ce moment précis que tout se trouve chambouler en moi, que tout y compris ce rêve devient incertain... C'est alors que je tombe par hasard sur le métier de psychomotricien en naviguant sur mon PC... Je comprends que c'est un professionnel de santé du paramédical, axé sur la place du corps et son image dans les différents troubles. Je comprends qu'il essaye de ré instaurer les liens corps-esprits, pour rétablir une harmonie au sein du patient... J'ai alors un flash de moi en train d'exercer ce métier (alors que je n'en savais pas encore grand chose oui je sais !). Je commence des recherches plus poussées, et l'IFP d'Orléans devient mon nouvel objectif. A l'époque, on pouvait faire une fac de sciences (science de la vie/chimie) pour avoir plus de chance d'entrer à l'IFP. Ayant besoin de plus de temps pour réfléchir à ce projet, et ayant toujours envie de découvrir l'ambiance de l'Université, je décide donc d'entrer en L1 sciences de la vie/ chimie à Orléans. Après une année intense marquée par le confinement, je valide la double L1 et je suis acceptée à l'IFP d'Orléans : c'est le début d'une nouvelle aventure pour moi ! 2. Pourquoi le métier de psychomotricien me correspond ? Tout simplement car il me permet de pouvoir être dans le soin, ce fameux "care", en abordant les patients de façon globale. J'aime le fait qu'on prenne en compte aussi bien l'importance du support organique de l'Homme, son corps (pôle neuromusculaire), que son psychisme/esprit (pôle cognitif), et enfin la part émotive, sensible (pole psycho-affectif). Ainsi c'est un métier riche d'outils, de techniques, où notre créativité, notre imagination nous accompagne dans chaque prise en charge. Ainsi, les psychomot' aiment beaucoup jouer ! Ce que je trouve également intéressant en psychomotricité, c'est le côté ludique qu'on met en place, quelque soit l'âge du patient d'ailleurs. On essaie de valoriser leurs ressources et leurs capacités au maximum. Cela se retrouve dans la relation de confiance et de co-construction qu'on établit avec le patient : on n'oublie jamais que ce dernier a toujours quelque chose à apporter dans le processus thérapeutique. 3. L'organisation des études en psychomotricité Tout comme le métier, le cursus est riche (on ne s'ennuie jamais !) et se compose de trois grands temps d'enseignement : - les cours théoriques (qu'ils traitent de psychomotricité en tant que tel, de psychologie, psychiatrie, etc...) - les TP (travaux pratiques) qui permettent d'expérimenter corporellement certains concepts théoriques, de se former à certaines techniques (relaxation, toucher thérapeutique, bilans psychomoteurs...), d'appréhender des cas cliniques, et enfin d'apprendre à mieux se connaitre ! - les stages. En 1ère année ils visent à observer le développement psychomoteur (normal) de 0 à 6 ans. Ils deviennent cliniques à partir de la deuxième année. On pratique alors sur différentes populations et dans différentes lieux en 2ème et 3ème année. Le cursus se passe donc en 3 ans, avec la validation d'un DE (ou diplôme d'état) à la fin. 4. Les plus de l'IFP d'Orléans On y est 25 par promo, ce qui permet de se former au mieux, de manière presque personnalisée finalement. On peut poser toutes les questions qu'on a en tête, à tout moment. On se connait tous et toutes, et l'entraide est très présent entre nous. Tout au long de l'année, on est accompagné de manière individuelle via des entretiens pédagogiques pour voir si on se sent toujours bien au sein de la formation, du métier, dans notre vie en général... Si on a des doutes, ou si on rencontre des difficultés les formatrices sont là pour nous écouter et nous aiguiller au mieux. Côté vie étudiante, le BDE (bureau des étudiants) est très organisé et assez actif ! Des évènements nous sont très régulièrement proposés... pour ceux qui aiment s'amuser et sortir en parallèle des études c'est l'idéal ! Ces particularités permettent de créer une vrai ambiance de travail, plutôt chaleureuse et détendue. 5. Mon ressenti sur ma 1ère année de DE Au final, je ne regrette pas d'avoir quitté la fac ! Ni la psycho ! Je sais maintenant qu'il m'aurait manqué quelque chose en psychologie : cette approche globale de la psychomotricité, le plaisir et l'utilité des médiations corporelles. Avant je n'aimais pas du tout le sport, je n'aimais pas bouger mon corps, je me laissée accaparer par les vicissitudes de mon esprit. Aujourd'hui, l'image que j'ai de mon corps et de moi a changé et c'est en partie grâce à mes études. En psychomotricité, on ne se forme par seulement à un métier, on apprend à se développer personnellement. Je suis également heureuse de toutes les expériences que j'ai vécu en seulement un an... Le souvenir de l'équithérapie par exemple résonne encore en moi... tout comme les TP d'expression corporelle pour ne citer que quelques exemples. Côté travail et résultats, j'avais peur de ne pas réussir à suivre, notamment en anatomie ou en neurophysiologie (n'ayant pas fait médecine avant). Mais finalement en s'y mettant, en fournissant un minimum d'efforts (inhérents au principe des études), et avec la patience des enseignements et des systèmes d'entraide (entre étudiants dans la promo + cours en plus pour revenir sur certaines notions) on y arrive (même en sortant du bac d'ailleurs) ! Vous l'aurez compris mes études me passionnent et m'aident à m'épanouir... J'espère que ce témoignage vous aura parlé, appris des choses, peut être même intrigué... Si vous vous posez encore des questions, n'hésitez pas à me contacter via la plateforme, je serais enchantée de prendre le temps de vous écouter ! ;)
Licence Professionnelle de qualité, qui évolue en cohérence avec l'évolution des pratiques commerciales du marché français. La qualité des contenus et la diversité des intervenants (académiques, professionnelles, recherche...) apportent de la valeur à cette formation en alternance. Le rythme proposée présente l'avantage d'une présence hebdomadaire en entreprise ce qui favorise la continuité des relations commerciales pour une meilleure évolution professionnelle.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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