Mon avenir a toujours été tracé. En effet quand mes copines voulaient devenir star de cinéma ou bien maîtresse ect... je voulais devenir medecin la spécialité changeait mais ce que je voulais c'est qu'un jour on m'appelle docteur. Pour cela je savais qui allait falloir travailler très dur. C'est pourquoi dès mon plus jeune âge j'étudiais mes cours à fond (et oui même en primaire) afin de ne pas me prendre une grosse claque quand la difficulté allait augmenter. Je poursuivais la primaire avec le collège oú la première difficulté ce fut ressentir, comme vous pouvez le voir mon orthographe est misérable, ce qui m'a valu deux trois points en moins.
Arrivé au lycée, les matières scientifiques était mon dada, je suivais toujours ce que j'avais prédis, un bac S. Quand mes potes galeraient pour trouver un avenir après le bac, je me voyais déjà en paces. Est venu cette année tant redoutée, jonchée d'obstacles. Premier résultats des tuto: 800 ème, aie ! A ce moment là, je me suis fais la promesse de faire de mon mieux et de ne pas être déçu, tout en gardant comme objectif de l'avoir du premier coup. Ce ne fut pas le cas, premier échec de ma vie. On se relève et on se dit que l'on a une deuxième chance. Voila que les résultats tombent, liste d'attente pour au final louper le concour de peu, mon monde s'écroule.
Que faire de ma vie ? Première fois que je me posais cette question en 18 ans d'existance. Le stress monte car dans 1 mois je rattaque les cours mais je ne sais pas de quoi. Je choisis par défaut la licence en biologie (seule filière intéressante et qui m'acceptait car la plupart des inscriptions sont passées). J'y rentre en septembre et je me découvre de nouvelles passions la neurobiologie, la bacterio.... Cependant les débouchés sont minces avec mon diplôme universitaire. Je cherche alors ce qui se rapproche de ma licence et qui offrirait le plus de débouchés et la je découvre le diplôme d’ingénieur en biologie où je suis actuellement et qui me satisfait pleinement.
Être en prépa me permet de prendre confiance en moi, d'acquérir une méthode de travail, de me faire plaisir et aussi de rencontrer des personnes qui ont le même objectif que moi, c'est-à-dire apprendre, se faire plaisir et tout donner !
Quand je suis arrivée en MANAA, je me sentais un peu perdue : c'était ma première année après le bac, je ne connaissais personne,je ne connaissais pas plus la ville dans laquelle j'allais étudier; et j'appréhendais un petit peu étant donné que j'étais la seule de la classe à ne pas avoir fait d'arts plastiques au lycée (en effet, il n'y avait pas cette option dans le mien). Mais je me suis rapidement adaptée. Cette année a été vraiment riche pour moi et a permis de m'ouvrir l'esprit sur beaucoup de choses. En effet, il ne s'agit pas uniquement des cours mais de toutes les sorties culturelles exercées en parallèle, les échanges avec les profs (toujours à l'écoute), et avec les autres étudiants. C'est une année plutôt intense, car si les matières plus générales ont la même forme que celles du lycée, les 3/4 du temps sont consacrés aux matières artistiques qui demandent un grand investissement car il faut constamment avoir de nouvelles idées et être toujours créatif et réactif pour réadapter les projets au dernier moment. C'est donc une année qui demande beaucoup de travail personnel et qui peut être épuisante mais personnellement j'ai eu la chance d'être bien entourée et de tomber dans une bonne école.
Une classe préparatoire digne de ce nom, selon moi, c'est avant tout une école de la vie et du savoir. Courant cette année d'hypokhâgne, j'ai appris autant que pendant mes 3 années de licence. J'ai appris à travailler, j'ai appris à prendre sur moi, à me dépasser et j'ai appris à prendre confiance en moi et à me juger à ma juste valeur. Je vaux autant que tous. Enfin, ce n'est pas parce que je préparais, comme mes camarades, l'ENS que je suis une grosse tête ou encore "l'élite de la France" NON, je suis juste une fille qui aime se cultiver et se dépasser. Voilà, donc le mot pour la fin, choisissez les classes préparatoires "humaines", et seules les CPGE de province vous offriront ceci ! passez votre chemin devant Louis le Grand ou Henri IV, la seule grandeur qui vaut la peine d'être trouvé est en chacun de nous.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle