Le premier cliché que l'on a souvent concernant la prépa c'est la vie sociale quasi inexistante ! Je suis actuellement en 2ème année et donc bientôt à la fin de mon cursus de préparationnaire et je peux vous dire que ma vie de tous les jours n'a pas vraiment changé depuis la fin du lycée. Je pourrais même dire que je suis heureux de ce que la classe préparatoire à pu m'apporter. J'ai toujours le même groupe d'amis qu'au lycée en plus d'avoir maintenant mais amis en prépa, et concernant les loisirs ou votre vie amoureuse, vous n'aurez pas à les mettre de côté je vous l'assure .. enfin tout dépend de vous bien sûr !
Le deuxième cliché sur la prépa, qui va d'ailleurs de paire avec la vie sociale, c'est la masse de travail. Alors oui je vous mentirais si je vous disais qu'en prépa on à une masse de travail similaire à celle du lycée ! Cependant elle n'est pas non plus monstrueuse comme j'ai pu l'entendre avant d'en faire moi-même l'expérience. Certes les semaines avec 1h de travail à la maison c'est inconcevable en prépa, il faut s'y mettre tous les jours et rester régulier mais avec une bonne organisation et une optimisation maximale de votre temps vous aurez tout le temps pour vous accorder des petits plaisirs dans la soirée, comme une activité sportive ou simplement sortir voir vos amis !
Mais la masse de travail n'est pas la seule peur qu'ont les étudiants de la prépa. La difficulté fait elle aussi partie des clichés. Alors oui le niveau augmente, les cours sont plus durs mais ce n'est pas propre à la prépa. Vous entrez en études supérieurs donc il va forcément falloir un moment ou un autre élever le niveau car c'est la dernière étape avant votre insertion professionnelle ! Il va vous falloir encore une fois une organisation minutieuse et beaucoup d'attention en cours pour ne pas être dépassé, si vous vous amusez en cours vous allez ramer pour remonter la pente mais si vous restez attentifs et organisés, la difficulté ne sera même plus un obstacle pour vous !
Concernant l'ambiance en classe, selon certaines rumeurs, la prépa peut faire froid dans le dos. Me concernant je suis dans une prépa où l'ambiance de concours se fait entre classes et non pas entre élèves comme on peut l'observer dans les grandes prépa parisiennes. C'est-à-dire que la classe forme un ensemble qui se sert les coudes avec le soutient moral de vos professeurs tout au long de l'année. Cela vous motive et l'ambiance en classe est vertueuse pour vos études, vous vous pousserez mutuellement vers le haut grâce à un réseau d'entre-aide qui se créera dans la classe avec les différentes qualités de chaque élèves. N'ayez pas peur, la prépa ne ressemble un rien à l'enfer sur terre.
Au début je me sentais un peu pommée car l’université c’était nouveau pour moi et cette licence est pluridisciplinaire, ce qui veut dire qu’elle n’est pas spécialisante, on touche un peu à « tout ». C’est la plus grande difficulté de cette licence. Mais avec un minimum de travail et si on sait ce que l’on veut, on s’en sort. C’est d’ailleurs pour cette raison que je suis en L3 donc en dernière année actuellement.
J'ai toujours eu une attirance pour les lettres et l'art littéraire, il était donc évident pour moi de poursuivre en licence de lettres après mon bac littéraire. J'avais une idée bien précise du parcours que je souhaitais prendre : commencer par une licence de lettres modernes, pour acquérir des bases solides de méthodologie de rédaction et d'analyse ainsi qu'une culture littéraire solide, pour ensuite me diriger en master métiers du livres. Mes cours étaient très intéressants et variés : de l'ancien français, de la linguistique, du journalisme, de l'écriture de fan fiction, de l'analyse du passage de faits divers aux romans, et d'autres plus intéressants les uns que les autres. Malheureusement je n'ai pas réussi à m'intégrer dans l'école et à m'épanouir pleinement dans ces études. Mais je ne regrette en rien ces trois années passées en faculté de lettres, j'ai atteints les objectifs que je m'étais fixé, à savoir la méthodologie nécessaire, ainsi qu'une base solide de culture littéraire.
Lorsque je suis entrée en Licence de philosophie j'ai été ravie de pouvoir approfondir l'étude de théories, d'auteurs que je survolais avec grande rapidité au lycée. Le temps que j'ai en dehors de de cette licence me permet largement de travailler, de faire du sport, de sortir mais surtout de lire les livres des philosophes qui me plaisent. Ces années ont été très enrichissantes parce que j'ai pu acquérir des méthodes plus fluides de rédaction et j'ai pu étoffer ma culture générale. Il y a quelques cours de Travaux Dirigés avec les Cour Magistraux qui permettent facilement de nouer des liens avec les autres étudiants. Au delà de cela, j'ai aimé m'investir dans les associations de philosophie de mon université. Dans certaines villes, il est possible de faire une double licence (philosophie et lettres ou philosophie et droit par exemple) ce qui demande plus de travail mais c'est très satisfaisant intellectuellement :)
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