J'ai choisi le parcours LEA comme beaucoup d'autres étudiants pour renforcer mes langues telles que l'anglais, l'espagnol et l'italien. J'avais déjà une idée de quoi faire à ce moment-là. Je voulais être hôtesse de l'air et pour cela il me fallait un très bon niveau en anglais et les autres langues m'apportaient un plus. J'ai toujours été une élève consciencieuse et je bossais plus que les autres qui avaient des facilités. La deuxième année était encore plus dure que la première car j'avais des cours de micro et macro économie, vie de l'entreprise et droit national international bien évidemment tout en anglais et j'ai réussi mon année de justesse malgré toute la motivation que j'y mettais. Le parcours de troisième année nous pousse à partir à l'étranger pour faire un semestre en Erasmus ou 10 mois en Erasmus ou dans l'autre cas c'est un stage de six mois au deuxième semestre pour valider son année.
C'est en Angleterre que je me suis mise à réfléchir sur mon futur mais je savais à ce moment que mon rêve d'hôtesse de l'air avait changé entre temps pendant ces trois années je m'étais renseignée auprès de l'école de formation ESMA à Montpellier et à l'aide des réseaux sociaux, puis tout compte fait je m'étais dit qu' avec un bac +3 je n'avais pas forcément des débouchés. J'avais peur de regretter de ne pas avoir continué mes études car ma Licence était une licence générale et seulement avec une expérience Erasmus trouver un travail ce n'est pas évident. J'avais peur d'être loin de ma famille et de mes proches. Hôtesse de l'air, c'est un métier que je voyais comme idéaliste au début du fait de voyager, parler plusieurs langues, travailler dans le transport international, être toujours en contact avec des gens de cultures différentes. Mais finalement sans savoir quoi faire j'ai décidé de continuer mes études pour avoir mon master.
J'ai été prise dans le master 1 MEEF anglais, j'y suis restée deux semaines. Le master MEEF anglais correspond à la suite de la licence LLCER anglais et comme j'avais suivi un parcours en anglais j'avais été accepté pour cette raison. Néanmoins, j'avais un gros problème pour suivre les cours, j'avais toujours un train de retard car les cours étaient beaucoup trop littéraires chose que je n'avais vraiment pas abordé. Les cours de traductions littéraires étaient une corvée, je demandais à un ami très calée en traduction de m'aider. J'avais également eu des remarques de la prof du genre vous êtes sûre d'avoir pris la bonne filière? Une amie qui avait fait LEA avec moi était à ce moment en master 1 LAT traduction et interprétation et j'ai donc décidé de faire une passerelle et la procédure a été rapide. Encore une fois, une mauvaise voie, je n'aimais pas la traduction et à peine l'interprétation mais je ne pouvais pas me réorienter encore je n'avais pas d'autres choix. Je devais avoir mon année pour me réorienter.
Finalement, j'ai beaucoup réfléchi pour ne pas faire les mauvais choix. Cette année est une année décisive et j'avais la pression de ma famille. J'ai candidaté dans le secteur du transport international et du tourisme et dans cette branche j'ai trouvé le master 2 MITAT Management international du transport aérien qui est une formation dispensée uniquement en anglais et qui est assurée par des intervenants du milieu touristique et de l'aérien. De plus, cette formation courte mais intense m'a permis de maîtrise de nombreux outils informatiques, la maîtrise d'un anglais scientifique et technique concernant le transport aérien, des connaissances en tourisme national et international, le management d'équipe et de projet suite à nos nombreux devoirs de groupe, la gestion de tâches comme le site du master, la gestion de visites et d'événements nationals et internationals, la maîtrise des softs skills et hard skills. Pour une fois, je ne regrette pas mon choix. J'ai trouvé une voie qui n'était pas destinée à la LEA et qui pourtant était complètement en lien avec l'anglais professionnel et le management de projet.
Je suis entrée en DUT Génie Biologique (GB) option Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB) un petit peu par dépit au départ. En effet, après avoir raté ma première année de classe préparatoire BCPST, je me suis redirigée vers un IUT GB ABB car c'est une des voies parallèles qui permet d'entrer en école vétérinaire. Au début donc, je me sentais très nulle d'avoir raté la prépa et de devoir retourner dans une filière post bac "non élitiste". Néanmoins, je me suis rendue compte que le DUT GB ABB était une excellente formation. En effet, les cours qui m'ont tous été dispensés par des chercheurs étaient très poussés, nous avions énormément de travaux pratiques (800 h sur les deux ans) qui nous ont appris des techniques expérimentales très pointues (cytométrie en flux, RTqPCR, , microbiologie, spectrométrie de masse, ...). J'ai acquis énormément de connaissances théoriques et pratiques, c'est vraiment impressionnant ! Par ailleurs, la force du DUT c'est que c'est à la fois une formation professionnalisante, mais qui permet également de se préparer à des études supérieures. La deuxième année de DUT se finit par un stage de 3 mois. Pour ma part, je l'ai fait en laboratoire de recherche en neurosciences. C'est je pense, l'expérience la plus enrichissante que j'ai faite jusqu'à présent ! Par ailleurs, pendant mes années de DUT, j'ai eu le temps d'ouvrir mon esprit. Premièrement, car mes professeurs étaient tous chercheurs, donc nous parlaient de leurs recherches, nous emmenaient dans leurs laboratoires pour faire des TP... J'ai aussi assisté à des conférences, intégré des associations étudiantes, et tout cela m'a permis de réfléchir sur ce que je voulais réellement faire plus tard. Je me suis donc rendue compte que je ne voulais pas être vétérinaire, mais chercheuse. Ainsi, j'ai préparé le concours C2, concours qui permet d'entrer dans les écoles d'ingénieurs en agronomie, et les concours des ENS. J'ai finalement intégré AgroParisTech ! En bref, je dirais que le DUT est une très bonne formation à la fois technique et théorique. C'est une formation qui permet d'être dans le concret et de se rendre compte des enjeux et des besoins actuels. Je recommande grandement le DUT GB ABB, car cela mène à énormément de parcours !
J'ai effectué ce master en gardant un souvenir et une richesse dans l'apprentissage imparable. Les professeurs de renom, les conférences et les colloques permettent de faire des rencontres et mieux appréhender le monde des affaires. Il s'agit d'une porte d'entrée vers le monde professionnel en côtoyant juristes et avocats. Les enseignements permettent d'acquérir des connaissances solides en droit des affaires notamment pour passer le CRFPA.
J'ai eu la chance de suivre un Master 2 spécialisé droit international des affaires à l'Université Paris V, et je dois dire que cela a été l'une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Le programme était intense et exigeant, mais également très stimulant et intéressant. Nous avons étudié un large éventail de sujets liés au droit international des affaires, allant de la fiscalité internationale à la résolution des conflits commerciaux internationaux. Les cours étaient dispensés par des enseignants qualifiés et expérimentés de facs internationales (Cornell..), qui ont su rendre les concepts juridiques complexes accessibles et compréhensibles. Le Master 2 nous a également offert des occasions de développer nos compétences pratiques, notamment grâce à des exercices de négociation, des études de cas et des simulations de procès. Nous avons également eu la chance de rencontrer des professionnels de différents secteurs, comme des avocats, des juges et des représentants de grandes entreprises internationales, qui nous ont apporté leur expérience et leur savoir-faire. Dans l'ensemble, je recommande vivement ce Master 2 à tous ceux qui cherchent à développer leurs compétences juridiques et à s'immerger dans le monde complexe et fascinant du droit des affaires international. C'est une année qui m'a beaucoup appris sur le droit, sur les affaires et qui m'a préparé de manière optimale pour traiter des dossiers de droit des affaires au sein de cabinets d'avocats.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle