"Je suis en terminale, bientôt le bac, mais aussi le passage dans les études supérieures... Je commence à stresser et à me poser plein de questions. Est ce que ça va me plaire ? Est ce que je vais réussir à prendre les cours ? Est ce que je vais savoir gérer mon travail personnel ? Prendre un appartement ou rester chez papa et maman ?" Je suis ici pour répondre à quelles grandes questions que je me suis aussi posées il y a quelques années de ça. Si tu as des questions sur la première année à la fac en général (ou pour la première année de psychologie), n'hésite pas à prendre rendez-vous avec moi !
Qui dit "fac", dit "cours magistraux" en amphithéâtre. A la fac, les professeurs ne dictent plus les cours et ne font pas toujours des diapositives : à toi de prendre des notes ! Je vous vois déjà venir avec vos "mais comment on fait ? Il va nous manquer pleins de choses, on ne peut pas tout noter !". Pas de stress ! Les professeurs sont conscients que tu fais ça pour la première fois et ils te laissent le temps de prendre tes marques : ils parlent plus lentement, répètent souvent et parfois, ils prennent même le temps de répondre à quelques questions. De plus, je te conseille d'adopter un moyen qui te permettra d'écrire plus vite : moi, c'est l'ordinateur !
Il est préférable de retaper tes cours tous les soirs, car il sera plus facile pour toi de comprendre ton cours. Et puis, arriver à la période des révisions, tu seras ravi d'avoir un cours propre, prêt à être appris ! En ce qui me concerne, en première année, je n'étais pas accablée par le travail, loin de là. J'avais beaucoup de temps pour moi et pour faire autre chose que les cours. Je relisais mes cours tous les soirs, et arriver à la période de révisions, je connaissais déjà la plupart de mon cours ! Travailler régulièrement, même à petite dose, ça aide beaucoup !
Tout dépend de tes études et les nombres d'heures que tu as, mais aussi de ton organisation ! Les études avant les petits jobs.Pour ma part, avec 18 heures de cours par semaine, du travail personnel et beaucoup d'organisation, j'ai pu avoir un job étudiant de 12 heures par semaine. Cette année (L2), j'ai toujours mon job étudiant mais il est plus difficile pour moi de tout gérer. Si tu peux, fais-le ! Tu pourras te faire plaisir ou faire des économies pour tes futures années d'études, ou alors aider tes parents à payer ton appart'.
C'est seulement quand on est seul dans son petit appartement, qu'on se rend compte qu'on était bien chez papa et maman. Prendre un appartement, ça peut paraître cool, mais si tu ne supportes pas la solitude, ou que tu ne sais pas faire la vaisselle sans lave-vaisselle, alors ça risque d'être difficile. C'est difficile de rentrer chez soi le soir et de se retrouver seul. Après, certains le vivent mieux que d'autres ! Et puis, prendre un appartement, c'est aussi beaucoup de frais !
Mon année de PACES a été très compliquée. J'ai vraiment énormément travaillé pour au final ne pas être dans le numerus clausus et ma santé s'est beaucoup dégradée que se soit mentalement ou physiquement. Je pense que je n'étais pas faite pour ce concours mais cette expérience m'a appris à travailler dur et je pense que c'est grâce à elle que finalement j'ai réussi le concours paramédical, c'était le destin. Pour les personnes voulant aller en PACES je leur conseille de prendre soin d'eux tout en travaillant et d'être motivé ! Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas a demander un rendez-vous téléphonique avec moi.
Au début de la terminale, les profs nous mettent une pression folle par rapport à parcoursup, à notre orientation... Je pense sincèrement qu'il ne se rendent pas compte à quel point, en plus du BAC et des résultats, l'orientation est (pour les gens dans mon cas qui ne savaient pas vers quoi se diriger) une source supplémentaire de stress, d'angoisse, de peur... Alors donc je ne savais vraiment pas quel était le métier qui me faisait envie, en en parlant autour de moi on m'a recommandé le métier d'éducatrice spécialisée donc je me suis dirigée vers ça sans en avoir vraiment envie mais c'était la seule option que j'avais à ce moment-là et aussi pour que les profs arrêtent de me mettre la pression avec l'orientation. J'étais contente, au début, j'ai été prise dans un IUT, c'était le début d'une nouvelle vie. Mais je n'aurais pas pu imaginer que cette nouvelle vie n'allait pas du tout me convenir :( Je me suis retrouvée du jour au lendemain seule à 500km de chez moi sans personne de confiance, dans un appartement beaucoup trop loin de l'IUT et sans aucun moyen de transport à part mes jambes. Et une formation qui ne me plaisait pas du tout parce que ce n'était pas MON choix mais une décision prise par dépit de ne rien trouver d'autre. Ainsi, ma santé s'est détérioré à grand feu, j'ai enchaîner les maladies et les allers-retours à l'hôpital, et au final j'étais plus clouée au lit qu'à l'IUT. Puis, début décembre, la personne en qui j'ai le plus confiance dans ce monde m'a parlé de réorientation et de rentrer à la maison. Après de nombreuses réflexions c'est ce que j'ai fais et je peux vous assurer que c'était la meilleure décision que j'ai prise !!! Tout ça pour vous dire que si vous ne trouvez pas ce que vous voulez faire ce n'est pas grave, vous finirez par trouver même si vous devez prendre 1 année de césure pour y réfléchir comme il faut. Prendre une décision par dépit ne vous apportera rien à part un état déplorable et vous ne méritez pas ça ! Je sais que je ne suis pas la seule à avoir vécu une telle situation, ne laissons plus les profs et parcoursup nous faire prendre les mauvaises décisions ! Aujourd'hui, je sais ce que je veux faire, je sais quel est le métier de mes rêves et je vais me battre pour y arriver car je ne veux plus vivre ce que j'ai vécu. Prenez soin de vous, c'est très important <3
Se lancer dans le droit peut être effrayant au premier abord. Les professeurs nous expliquent dès la rentrée, les enjeux de la licence, le taux de réussite (plutôt faible pour nous faire peur sans mentionner l'absentéisme et ceux changeant de voie) etc. Je me rappelle qu'en 2017 à mon arrivée sur les bancs de faculté, on était plus de 800 personnes. Certains assis sur les escaliers pendant que d'autres attendaient dehors par manque de place. Les professeurs étaient habillés d'une robe (appelée la "toge universitaire"). Ce costume à la maudite somme de 800 euros est un déguisement que les professeurs de droit portent afin de débuter la pièce de théatre qu'est la licence de droit. Car le droit c'est aussi ça, un langage spécifique qui n'est pas compris par la moitié d'entre nous, des mots compliqués à la signification réellement simple pour qu'une personne lambda ne puisse accéder à cette pièce de théâtre. A première vue, le droit fait peur. Mais en réalité, il s'y cache bien des savoirs et des explications de tous les maux de notre société. La perception de notre monde change car il s'agit d'apprendre comment réguler, accompagner, encadrer, prévenir, sanctionner les agissements de chacun. Lorsqu'on passe au dessus de cette forme complexe qui est mise en place de manière théatrale, on arrive à atteindre le fond qui est pour sa part, très enrichissant. En voici une belle dissertation de droit que voilà et c'est ainsi que l'on nous forme à écrire. Plus personnellement, le droit m'a donner beaucoup de rigueur, dans mon travail notamment mais je trouve que celui-ci est parfois trop déconnecté de la société actuelle, peut être trop classique. Il manque de modernité et de souplesse. Un mélange entre sciences pistes (étudiant de sciences politique) et juristes me paraît être le parfait mélange. C'est un peu (selon moi) comme mettre une pincée de souplesse dans un contenant rigide. Pouvoir s'exprimer librement avec rigueur ; être spécialisée avec ouverture d'esprit...
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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