Je n'avais aucune idée concernant le choix de mon orientation après la terminale et je voulais une formation pluridisciplinaire pour pouvoir choisir une réelle spécialisation plus tard et donc me laisser plus de temps. Ayant quelque peu un profil littéraire j'ai alors décidé de suivre une hypokhâgne pour me laisser le temps de préparer Sciences Po et gagner en expérience, en méthode et en culture générale. Étant également attirée par les matières enseignées à Sciences Po et plus particulièrement par les études européennes, ce cursus me paraissait parfaitement adapté.
Je suis certaine que la méthodologie très spécifique, la vision des choses, l'ouverture d'esprit, les débats constants mais aussi tout simplement les savoirs enseignés et le réseau construit entre les élèves mais également les anciens élèves me permettront de trouver un métier adapté au sein duquel je tomberai très certainement sur d'autres collègues issus des IEPs.
Je dirai : s'adapter. En effet la vie à Sciences Po est très différente d'une vie de prépa en ce qui concerne le travail à fournir. En effet la prépa consiste surtout à rédiger de longues dissertations sur des sujets très subjectifs. À Sciences Po il est demandé de rédiger des dissertations concises sur des thèmes très encadrés, de fournir des notes de synthèse et d'être capable de rendre des travaux cours et précis. Toutefois cette expérience est tellement enrichissante et bénéfique à mes yeux que les challenges sont tous bons à prendre.
La plus grande qualité que je peux avoir à Sciences Po est d'avoir fait une hypokhâgne avant. Je perçois réellement la différence au niveau de la maturité, de la capacité à travailler, de suivre une méthodologie ou encore de savoir critiquer et penser par soi-même et non seulement réciter un cours. Une prépa comme une hypokhâgne est un véritable tremplin au niveau de la culture générale et de la façon de travailler.
Littéraire, sciencespiste, erasmus espagnole, européenne passionnée mais également étudiante en galère et amie à l'écoute prête à vous donner tous les conseils possibles sans rien oublier ! Je sais à quel point la vie étudiante est remplie de surprise, de bonnes (surtout) et de mauvaises (il en faut bien) choses et qu'il est parfois très difficile de se lancer dans une de ces aventures mais qu'une fois qu'on la vit, c'est magique ! Ainsi que ce soit pour calmer vos doutes ou pour renforcer vos ambitions, je tacherai de répondre à toutes vos questions !
En choisissant d'aller en PCSI, vous choisissez une filière un peu plus équilibrée que la MPSI où les maths auront une place importante dans votre emploi du temps. Un des avantages de la PCSI est le fait d'avoir un professeur de chimie à part contrairement aux autres filières où le professeur de physique s'occupe aussi de la chimie. Si vous comptez aller en PC en 2eme année, la PCSI est faite pour vous, si vous comptez aller en PSI il y a d'autres possibilités: la MPSI et la PTSI (il est très déconseillé de faire une PSI après une PTSI). Si vous avez fait une PCSI avant votre PSI, vous aurez un avantage en chimie non négligeable car au concours Mines-Ponts il y a un épreuve de chimie à l'écrit pour les PSI, les PCSI font plus de TP en Sciences de l'ingénieur et enfin ils sont plus à l'aise en physique. L'avantage des MPSI existe surtout en mathématiques et certains ex-PCSI ont du mal en mathématiques en PSI. En PCSI, j'avais 10H de maths, 8H de physique 4H de chimie 2H d'anglais et 2H de français-philosophie et 4H de SI au premier semestre. Je suis arrivée dans ma prépa en pensant que j'irai en PSI car je n'aimais pas beaucoup la chimie en terminale, mais j'ai fini par changer d'avis en voyant que la chimie de prépa était beaucoup plus intéressante. Au début je n'avais pas vraiment de méthode de travail ni de rythme particulier, je travaillais tous les soirs en semaine jusqu'à minuit, je dormais 7H par nuit, je ne travaillais pas le samedi après le DS du matin et je reprenais le dimanche vers 10H ( tout dépendait du travail à faire pour la semaine d'après). Je m'en sortais avec des notes au dessus de la moyenne et je me disais que ça allait, mais au second semestre, avec la fatigue sûrement, je n'arrivais plus à tenir aussi tard le soir, à 22H30 j'étais déjà fatiguée. Mais j'ai réussi à utiliser comme il fallait les manuels de maths et de physique que j'avais achetés en début d'année. Travaillez régulièrement, profitez des vacances pour vous reposer et rattraper votre retard et surtout, travaillez en groupe pour avancer plus vite et et ne pas perdre trop de temps à bloquer sur un exercice ou un DM. Et surtout, n'abandonnez pas, c'est dur pour tout le monde, mais à la fin vous ne le regretterez pas.
J'ai commencé une L1 de sciences sociales en 2018, je termine actuellement une L2 sciences sociales. C'est une année très intéressante et enrichissante si vous avez de l'intérêt pour les sciences humaines et sociales. Les deux premières années sont complètes mais légèrement répétitive. Cependant, vous découvrez la démographie et l'ethnologie qui dépasse les connaissances du lycée. J'ai beaucoup aimé étudier les sciences sociales !
J'ai réalisé une L1 de psychologie à la faculté de Strasbourg en 2017. J'ai beaucoup aimé mais je n'avais pas le niveau requis en science pour y arriver. Cependant, c'était une année très intéressante et enrichissante.
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N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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