La classe préparatoire... Quelle aventure ! Deux ans, parfois même trois, à se démener, à se cultiver, à s'améliorer, à classer, à synthétiser, à rédiger, à disserter ou encore à s'entraîner pour finalement quelle valeur ? Quelle reconnaissance et quelles débouchées ? C'est très simple, pour beaucoup une fin en soi, en réalité c'est un véritable tremplin. Un tremplin amical tout d'abord. En prépa, on construit des relations profondes avec des amis qui partagent les mêmes difficultés que nous. C'est cette proximité qui favorise le rapprochement et le partage quotidien des moments difficiles fait que les amitiés sont d'autant plus fortes et durables. Un tremplin intellectuel ensuite. Pendant la prépa et en en sortant, on est au sommet de ses capacités, on a l'impression d'être puissant et de pouvoir déplacer des montagnes, rien qu'avec nos connaissances. C'est deux ans d'accumulation de travail que l'on peut ressortir lors des repas de famille, et fermer le clapet du tonton. Un tremplin professionnel finalement. La prépa c'est un atout. On apprend une méthode de travail qui nous servira toujours, dans tout ce que l'on entreprend. La prépa c'est également une différenciation positive lors des recrutements d'entreprise. Les entreprises savent ce que la prépa est une école de la vie et un premier "test" pour les jeunes dans leur vie faite de confort et de détente. En résumé, la prépa c'est deux ans difficiles mais qui procurent d'énormes satisfactions personnelles puis professionnelles. Jamais je n'ai entendu quelqu'un sortir de prépa en disant que ça lui avait desservi ou qu'il avait perdu son temps. Vous êtes battant ? La prépa est faite pour vous. Faites le grand saut, vous ne serez pas déçu !
Tu avais envie de devenir médecin, dentiste, sage femme, pharmacien ou kiné mais tu n'as pas validé ta première année ? Ou bien la santé t'intéresse mais l'ambiance de la fac de médecine te repousse ? Cette licence est une véritable alternative. Elle te donne accès à 2 parcours différents spécialisés à partir de ta L3 (donc tu as 2 ans pour apprendre les bases et choisir ensuite quelle voie tu privilégies) : la pharmacologie ou la nutrition. Le parcours pharmaco ça ressemble bcp à la filière pharmacie. Le parcours nutrition te permet d'être notamment diététicien. Voici la liste de métiers dont nos profs nous ont gentiment fait part pour nous aider à choisir une voie : Enseignant ou Enseignant-chercheur (privé et/ou public) Journaliste Juriste en propriété intellectuelle Diététicien Ecotoxicologue Responsable/Technicien Hygiène- Sécurité– Environnement Contrôleur sanitaire Attaché de recherche clinique (ARC)/ Ingénieur en RC Bio-informaticien Technicien en analyses biomédicales Chargé de pharmacovigilance Visiteur médical Délégué médical/pharmaceutique Responsable qualité Responsable de/Ingénieur en production Technicien de laboratoire Vendeur en parapharmacie Je t'invite à te renseigner sur ce en quoi consiste chacune de ces professions. Pour cela voici un site d'orientation que je trouve plutôt complet : Oriane. Bien sûre si tu ne trouves pas sur le site, une recherche google t'aidera à te faire une idée. Voila, n'hésite pas à prendre rdv si tu as besoin d'être plus aiguillé(e) En espérant t'avoir aidé(e), à la prochaine 😎👌
Ah, la classe prépa... Que de fantasmes et d'idées (plus ou moins avérées) derrière quatre lettres : CPGE, Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles. La prépa, qu'est-ce que c'est ? Reconstitution. Septembre. Jeune bachelier, 17-18 ans, le sourire aux lèvres et la mention en poche, tu franchis le seuil d'un lycée, encore. Qu'il soit le tiens ou non, les murs, les salles de classe, la cantine restent les mêmes que ceux que tu as connu pendant trois ans. Tu es parti pour deux, voire trois ans supplémentaires dans un établissement scolaire. Du lundi au vendredi, de 8h à 18h, des cours. De 17 à 20h, des khôlles, oraux en face à face avec un professeur qui permettent de tester tes connaissances dans chaque matière de ton programme. Le samedi, jusqu'à midi ou 14h, des DS, ou DST. L'angoisse de la page blanche. Des notes qui dégringolent, et qui peinent à remonter. Une belle équipe, qui se soutient. Beaucoup, beaucoup de travail, mais des professeurs passionnants et des cours intéressants. Une bonne école à la clef. Puisque c'est pour ça que l'on travaille, nous tous. Pour avoir l'école de nos rêves, pour faire partie des quelques 2500 élèves qui intègreront une "parisienne". En 2015, nous étions 45 élèves en première année dans cette deuxième classe d'ECS du lycée Montaigne. On en rêvait, de l'ESSEC ou de HEC. Avant de passer en khôlle de français. Et d'avoir 2/20. Heureusement, l'avantage des khôlles, c'est qu'on est 3. Trois personnes qui, pendant deux ans, vont souffrir ensemble, vont chuchoter nerveusement pendant la préparation pour se souffler les réponses, vont s'excuser mutuellement quand l'un d'eux manque à l'appel. Ça crée des liens. La prépa est un monde cruel pour l'estime de soi. La plupart de mes camarades ont eu mention TB au bac, c'est retour à la case départ. Tout recommence, il est temps d'adopter de nouvelles méthodes de travail, une nouvelle endurance, de devenir un peu plus humble et de ne pas se démotiver. Dès le premier jour, en deuxième heure, on avait commencé le programme de maths. Je n'en croyais pas mes yeux. Je n'avais même pas un stylo. J'ai appris en deux ans à prendre conscience de mes forces et de mes faiblesses, à compter sur les premières et à travailler sur les autres. J'ai appris à compter sur mes camarades, à demander de l'aide, à me reposer quand j'étais fatiguée plutôt que d'étudier jusqu'à 3h la veille d'un concours blanc. J'ai appris que, parfois, même quand on a révisé des heures, ça ne fonctionne pas. J'ai appris que les meilleurs amis se trouvent dans les pires moments. J'ai appris que le monde ne s'écroule pas, même quand on a pas l'école pour laquelle on a tant travaillé. Et qu'on peut quand même garder un super souvenir de 2 ans passés à réviser. La prépa, ce n'est pas facile. Ce n'est pas épanouissant (enfin, pas sur le moment). On est fatigués, il y a des moments où on veut abandonner. Mais en sortant de là, plus on s'en éloigne, plus on se rend compte de ce que ça nous a apporté. Tout paraît facile, après. Et notre confiance en soi est boostée par la fierté de l'avoir fait. On se découvre un amour pour des sujets obscurs, l'envie d'étudier même en dehors de l'école, le pouvoir de déplacer des montagnes pour parvenir à l'objectif qu'on s'est fixé. Je suppose que l'on peut apprendre tout ça, de même que l'amour du travail bien fait, en dehors de la classe prépa. Mais pour moi, c'était l'endroit parfait.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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