Première nouveauté du baccalauréat : Les filières n’existent plus. Le bon vieux combat des L, S et ES est officiellement terminé (On se leurre pas les S restent les meilleurs les gars …). L’objectif du nouveau bac général est de permettre aux étudiants de choisir les matières qu’ils aiment et donc de découvrir de nouvelles orientations scolaires. Le contenu du tronc commun est très simple :
Le tronc commun reste inchangé entre la première et la terminale à l’exception du volume horaire de LV1 & LV2 qui sera réduit de 30 minutes (passant de 4h30 en première à 4h en terminale)
* Ce cours sera dispensé pendant le cours d’Histoire-Géographie.
En première le lycéen devra choisir 3 matières parmi les 12 enseignements de spécialités :
Le quota horaire sera de 4h par spécialité et par semaine.
Attention ! Les spécialités ne sont pas disponibles dans tous les lycées. Il faut bien se renseigner savoir si tel lycée propose bien la spcialité Histoire, géographie, géopolitique et sciences politiques par exemple.
Les légendaires options du baccalauréat seront toujours de la partie. Elles sont au nombre de 4 :
Ces options sont limitées puisqu’on peut en choisir une seule. Cet enseignement optionnel représentera un total de 3h par semaine.
Attention ! Les options ne sont pas disponibles dans tous les lycées. Il faut bien se renseigner savoir si tel lycée propose bien l'option Langues et cultures de l'Antiquité par exemple.
En terminale rien de plus simple on choisit deux des trois enseignements de spécialités sélectionnés lors de l’année de première. On décide donc de poursuivre et d’approfondir ces spécialités qui seront évaluées lors des épreuves finales de terminales. Cependant, au lieu de fonctionner par lot de 4h (comme en première) les quotas horaires seront augmentés à 6h par semaine.
L’année de terminale se conclut par deux épreuves finales dédiées à ces enseignements de spécialités ainsi qu'une épreuve finale de philosophie. Et enfin, une épreuve finale que l’on appelle grand oral et qui sera préparée tout au long de la première et de la terminale.
Même mieux que continuer tu peux faire deux options au lieu d’une seule. Et en plus pour satisfaire les plus gourmands la liste s’agrandit passant de 4 à 7 spécialités :
Étudier à Sciences Po Paris, c'est comment ? Depuis le mois d'août 2018, j'étudie à Sciences Po Paris sur le campus de Reims en première année. En effet, la première chose à savoir sur Sciences Po est qu'il existe 7 campus différents, chacun orientés vers une zone géographique en particulier : - le campus de Reims, qui a deux programmes : Amérique du Nord (appelé plus couramment Euram par les étudiants) et Afrique (appelé Euraf) - le campus de Menton orienté vers le Moyen-Orient et la Méditerranée - le campus de Dijon, orienté vers l'Europe Centrale et Orientale - le campus du Havre, orienté vers l'Asie - le campus de Poitiers, orienté vers l'Amérique Latine, l'Espagne et le Portugal - le campus de Nancy, avec un programme Franco-Allemand - et enfin le campus de Paris, qui n'a pas de zone géographique particulière. À quoi réfère ces zones géographiques ? Dans chaque programme spécialisé dans une zone particulière, les enseignements sont orientés sur l'études plus poussées de ces zones. Par exemple, faisant partie du programme Europe-Amérique du Nord, les exemples de cours sont souvent basés sur le modèle américain ou canadien. De la même façon, les étudiants du programme Europe-Asie du Havre auront des exemples plutôt tournés vers les pays asiatiques. De plus, il faut savoir que tous les cours de Sciences Po ne sont pas dispensés en français ! En effet, le programme Europe-Amérique du Nord propose uniquement des cours en anglais, tout comme le programme Europe-Asie. Pour les autres programmes, suivant la région vers laquelle ils sont tournés, certains enseignements sont proposés en anglais ou dans la langue associée à la région du monde (espagnol pour le campus de Poitier, allemand pour le campus de Nancy par exemple). Concernant les enseignements, les trois premières années à Sciences Po sont très générales. Le but est d'acquérir des connaissances dans des domaines variés afin d'obtenir un bagage culturel important pour la poursuite des études en Master. Ainsi, le premier semestre de première année est composé d'économie, de droit constitutionnel, d'histoire du XIXème siècle, de mathématiques, de philosophie (qui est également dispensée pendant le deuxième semestre) et de cours de langue (eux aussi dispensés durant le deuxième semestre). Le deuxième semestre est quant à lui fait de sociologie, de sciences politiques, d'un séminaire d'exploration cette année basé sur la liberté et la sécurité, de statistiques, d'un cours d'art (à choisir parmi une liste de choix très variée), et des cours de philosophie et de langues dans la continuité du premier semestre. Mon ressenti : En arrivant sur le campus de Reims, je me suis sentie un peu perdue. Il faut avouer que passer d'un petit lycée de 600 élèves à un campus de 1300 étudiants venant du monde entier, c'est plutôt dépaysant. En effet, 97 nationalités se côtoient sur ce campus, ce qui lui donne une dimension très internationale. En plus de cette variété de personne, j'ai aussi été très vite confrontée à la barrière de la langue. En effet, alors que la plupart des étudiants étaient déjà bilingue ou parlaient couramment anglais, je n'étais absolument pas dans leur cas. J'ai en fait été placée dans le cours d'anglais au niveau le plus bas de disponible, c'est-à-dire B1. Pour être tout à fait honnête, mon premier semestre a été difficile: non seulement j'ai dû m'habituer à avoir tous mes cours en anglais, mais j'ai en plus du apprendre à mettre en place une organisation de travail. L'organisation, c'est d'ailleurs le plus important qu'un étudiant doit acquérir afin de réussir ses études supérieures. En effet, il n'y a plus de devoirs à proprement parler. On doit apprendre ses cours régulièrement, et on a les dates de nos exposés donnés au début du semestre, ce qui implique de prendre de l’avance dans son travail. Enfin, il est aussi important de parler de la vie associative foisonnante à Sciences Po. Dans chaque campus, on retrouve diverses associations, en rapport à la politique, la protection de l’environnement, le débat, des causes solidaires, etc. Via ces associations, on peut s’épanouir en dehors des cours, et acquérir des compétences qui ne sont absolument pas au programme. Ainsi, faisant partie de l’association les Cordées de la Réussite, qui est un programme mettant en place des partenariats entre des étudiants de Sciences Po et des élèves de troisième, j’ai pu être tutrice d’une dizaine d’élèves pendant un an. J’ai partagé avec eux mon expérience à Sciences Po, fait office de grande sœur pour certains, et surtout mis en place des ateliers variés afin de leur faire découvrir et prendre conscience de certains phénomènes d’actualité, comme la protection de l’environnement. En bref, Sciences Po a été pour moi : - Une nouvelle langue - Un défi - Un grand changement - Des découvertes Et l’aventure ne fait que commencer…
Alors? Quoi dire des écoles sup ou même des lycées qui proposent une option communication visuelle plurimédia, du monte photo ou vidéo ou les médias d'une manière générale? Et bien.. Je reste assez mitigé sur la question. Certaines écoles peuvent avoir des programmes très complets, donc avec des cours sur à peu près tout, ou alors malheureusement, certaines peuvent avoir des programmes très limités, comme j'ai pu connaître. Sur le papier on nous promet du montage photo, vidéo, des cours de photographie, de l'infographie et surtout (ce qui m'intéressait le plus) du graphisme à gogo, mais au final, rien de tout ça. 2 cours d'infographie par semaine avec de temps en temps un peu de montage, rien de plus. Pour vous éviter une situation comme ça, je vous conseille très fortement d'aller dans un premier temps, au porte ouverte de l'école, après (si possible) essayez de voir pour une semaine de stage, ou vous serez au coeur même des cours, et vous pourrez vous faire votre propre idée.
Lorsque j'ai intégré le BTS CG, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Ca a pourtant été l'un des meilleurs choix que j'ai fait. En effet, les BTS peuvent s'effectuer en initial ou en alternance. Intégrer un BTS CG en alternance est compliqué si on a réellement jamais fait de comptabilité avant, ce qui était mon cas. C'est pourquoi je l'ai fait en initial: il m'a permis de réaliser des stages pour une durée totale de 7 semaines qui m'a permis d'acquérir de l'expérience et donc de renforcer mon CV. Ca a été pour moi la découverte de nouvelles matières comme la comptabilité, la fiscalité et le contrôle de gestion qui m'ont ouvert les yeux sur la suite de mon parcours. De plus, mon parcours en BTS s'est fait à la suite d'une année à l'université qui m'a montrée que je ne pouvais pas être sans encadrement scolaire. Je le conseille si vous voulez par la suite travailler, aller en DCG/DSCG ou faire une licence/master professionnel-le dans la fiscalité, le contrôle de gestion ou comme moi, aller en école de commerce où vous aurez un avantage en comptabilité et en gestion.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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