Globalement bon élève dans toutes les matières, je ne souhaitais pas faire des études scientifiques dès la seconde, les sciences sociales m'attiraient plus. Je me suis donc renseigné sur Sciences Po, le parcours très riche, les multiples matières enseignées et les débouchés très importants et j'ai été conquis. Je me posais personnellement la question de devenir Magistrat et Sciences Po est, dans ce domaine comme dans de nombreux autres, une voie privilégiée. Il ne restait plus qu'à commencer la préparation du concours, ce qui n'est pas, en soi, une mince affaire !
Les orientations possibles après Sciences Po sont très multiples. Les IEP, notamment celui de Paris, sont connus pour la préparation aux grandes fonctions publiques. C'est toujours le cas : il est possible de devenir fonctionnaire ou de passer les concours de la fonction publique (ENA, INET, Hôpitaux...) après Sciences Po. Toutefois, plus de la moitié des étudiants sortant de Sciences Po en fin de Master travaille ensuite dans le privé, dans des domaines là encore très variés : finance, ressources humaines, journalisme, marketing... En ce qui me concerne, j'envisage de préparer le concours national de la Magistrature grâce à la très bonne École de Droit de Sciences Po.
On dit souvent que le plus dur, à Sciences Po, c'est d'y rentrer. Je dois dire que c'est assez vrai ! J'ai eu un rythme de travail très intense au lycée pour avoir un bon dossier tout en préparant les concours en parallèle. La rédaction de la lettre de motivation, la préparation des concours écrits et du fameux oral d'admission constituent un long marathon ! Une fois arrivé à Sciences Po Paris, les premiers mois ont été un peu plus dur pour m'adapter au rythme, pour prendre mes marques à Paris et dans les études supérieures, mais très vite j'ai constaté que le rythme était moins intense qu'au lycée, ce qui permet de lire, de s'engager dans des associations etc...
En effet, le rythme à Sciences Po Paris est intense, mais avec une vingtaine d'heures de cours par semaine, les étudiants bien organisés ont tout à fait le temps de faire du sport, d'avoir une vie relationnelle active et de s'engager dans le domaine de leur choix. De plus, les cours sont dans l'ensemble très intéressants et très variés : nous avons le choix entre plusieurs cours pour différents domaines, ce qui permet à des profils très variés de s'y retrouver. Le principal avantage dans cette formation repose toutefois à mon avis sur la complémentarité entre le Collège Universitaire, très général, très formateur, et le Master plus ciblé et professionnalisant.
La force de la préparation au concours repose sur l'entraide qu'il existe entre beaucoup d'étudiants à Sciences Po et les candidats. J'ai moi même pu en bénéficier en tant que candidat et j'ai donc décidé de redonner à mon tour une fois admis. J'ai donc en première comme en seconde année aidé des étudiants intéressés par la formation et motivés à préparer le concours. C'est pour moi une grande joie !
J'ai intégré l'EISTI à la suite d'une licence MIASHS (Maths et Info Appliquées). Mon école propose différentes options, que ce soit dans le génie maths ou le génie informatique. Moi, je suis un parcours centré sur les mathématiques et j'ai choisi de m'orienter vers les mathématiques financières. Elle possède également une vie associative très riche, ce qui permet de faire autre chose à côté des cours. Les professeurs sont souvent disponibles, même en dehors des cours, si on veut leur poser des questions.
Pourquoi Sylvie, as-tu choisi ESAM après le lycée ? Mon choix s’est porté sur ESAM, car l’aspect international m’intéressait énormément ainsi que la finance et l’entrepreneuriat. À ESAM, on a la chance de pouvoir voyager chaque année, où on veut, et c’est une opportunité que toutes les écoles n’offrent pas. Elle est classée 1ère en Top 1 en finance sur le classement de l’étudiant, ce qui n’est pas négligeable. Nos professeurs sont des intervenants du monde professionnels qui nous partagent leurs savoirs, ce qui nous évite de nous ennuyer en cours ! Grâce à l’incubateur ESAM, la « Why Not Factory », nous avons la possibilité, nous étudiants de créer notre entreprise avec l’aide de professionnel et de coach qui nous aident tout le long de la réalisation de notre projet. Pourquoi avoir choisi Montréal plutôt que Dublin pour mon premier échange universitaire ? En première année, j’ai eu la possibilité de faire un échange universitaire à Dublin ou à Montréal. Mon choix c’est tout de suite porté sur Montréal, car je voulais partir loin, loin de ma famille, loin de mes amis et être indépendante ! Si j’avais choisi, Dublin, mes amis et familles, seraient venus me rendre visite tous les mois, or je voulais prouver à moi-même et à mes propres que je suis capable d’être autonome et responsable. De plus, l’université de Sherbrooke fait partie des meilleures universités du Canada, ce qui est plus valorisant et prestigieux. Malgré le fait que les cours à Dublin étaient tous en anglais, nous avions également eu certains cours en anglais, sachant qu’à Montréal, les Québécois sont bilingues en anglais et en français, ce qui nous a permis de nous améliorer en anglais également. Mon aventure a donc début en janvier 2018, elle a duré 6 mois, car après mes 4 mois d’échange j’ai eu l’opportunité de faire mon stage dans le Marketing digital, à Montréal même. Pourrais-tu nous dire ce que ton expérience à l’étranger t’a apporté ? Grâce à cette expérience, j’ai su être plus organisé dans la gestion du temps à la maison, car sans parents il faut se débrouiller et savoir gérer son temps en rentrant des cours. J’ai pu prouver à mes proches que j’étais capable d’être débrouillarde et responsable ! J’ai pu m’améliorer en anglais, car j’ai eu l’occasion de le pratiquer dans la vie de tous les jours. Et j’ai découvert une tout autre mentalité, qui est totalement différente de celle de la France, je rentre donc avec une façon de penser différente, mais aussi une touche québécoise en moi. En 6 mois, j’ai ou faire tout ce que je souhaitais faire à Montréal, malgré des hauts et des bas avec mes colocataires, je ne regrette en rien cette expérience et cette destination. Cela m’a permis de me forger et c’est ce qui fait mon caractère aujourd’hui. Mes objectifs fixés sont donc atteints et j’en suis très fière !
J'étudie à l'Université de Savoie Mont-Blanc, depuis Septembre 2016. J'ai passé mes trois années de licence STAPS là bas. En L3 j'ai pris l'option Ingénierie et Ergonomie des Activités Physiques. Cette université présente différentes options en L3 STAPS qui sont : Education et Motricité, Entrainement et optimisation de la performance sportive et enfin Ingénierie et Ergonomie des Activités Physiques.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle