La question ne se pose pas ! Tout le monde peut aller à l'université à partir du moment ou votre moyenne est supérieure ou égale à dix ! Bien que la réforme du Bac pose un bon nombre de problèmes aux futurs étudiants, sachez qu'elle n'est pas appliquée dans toutes les universités de France (bien au contraire). Les principales interrogations qu'on se pose lorsqu'on s'apprête à prendre une décision sur notre avenir proche sont : est-ce que j'en suis vraiment capable ? Ai-je le niveau nécessaire pour étudier dans tel ou tel domaine ? Vais-je être assez motivé ? Nous allons énumérer les réponses à ces questions :
Premièrement, pour étudier à la faculté, il suffit d'être déterminé et d'avoir de la motivation. Même si ces deux points ne sont pas les principaux atouts dont il faut être doté, ce sont des qualités nécessaires et importantes. Comme le disent beaucoup d'étudiants, la motivation est un point crucial pour la réussite. Si vous vous retrouvez dans une filière qui ne vous correspond pas, vous ne fournirez que le stricte minimum, tandis que si vous vous trouvez dans un domaine qui vous plaît et qui vous passionne, vous aurez suffisamment de détermination pour avoir votre année et par conséquent : réviser, travailler vos cours de manière régulière, approfondir vos cours etc.
Comme le dit Orelsan : écoute bien les conseillers d'orientation et fait l'opposé de ce qu'ils te diront. Hé oui ! Parce que dans la vie, tout est possible, même si vos professeurs de matière professionnelle vous orientent vers quelque chose qui vous ne convient pas, ne les écoutez pas. Ou alors, pesez le pour et le contre ! Comme exemple, nous allons prendre la crise de la quarantaine (quoique, c'est un énorme préjugé). Un homme ou une femme avocat(e) peut très bien se réorienter, après vingt ans d'expérience dans le métier, pour devenir fleuriste ! Ce n'est qu'une question d'envie et de ressenti. Mais aussi d'efforts ! Il faut se battre pour ce que l'on souhaite devenir !
Ensuite, parlons de l'organisation. Il est évident que si vous passez des heures devant votre ordinateur et que vous ne réalisez pas les devoirs prévus : vous n'aurez pas votre année. Une année, dans n'importe quelle structure scolaire, demande forcément des efforts réguliers. Alors, révisez, retravaillez vos cours, synthétisez- les. Et si vous avez des difficultés, n'hésitez pas à suivre des tutorats ou à fournir de votre côté. Enrichissez votre vocabulaire, entrainez-vous à argumenter, préparez-vous à l'oral ! Vous n'aurez pas vos bonnes notes livrées sur un plateau d'argent si vous ne fournissez aucun effort, ça paraît logique.
Toute cette dissertation pour vous dire que dans la vie : on n'a rien sans rien. Il faut fournir un travail pour y arriver. Mais nous ne vous demandons aucunement d'avoir un QI surdéveloppé ! En effet, lors d'une L1, tout le monde se retrouve au même niveau (pas de jaloux !) Pour ceux qui viennent de Bac professionnel ou technologique, sachez que ce sera difficile (ça paraît évident), mais pas impossible ! Suivez votre cœur et vos passions, faites ce qui vous plaît réellement et lancez-vous sans peur. Si vous êtes face à un refus, fournissez encore plus et retentez votre chance. Ceux qui ne se découragent pas finissent par être récompensés.
Je commencerai mon témoignage concernant l'IUT par : deux années merveilleuses ! Comme tu as compris, j'ai passé deux très bonnes années à l'IUT en DUT Génie Biologique en option Analyses Biologiques et Biochimiques. J'ai choisi ce programme pour son lien entre la science et la santé. La première année est commune à toutes les options sous forme d'un tronc commun. Toutefois, dès ce tronc commun, la formation est professionnalisante. En effet, les études sont organisées de matière à ce que tu passes deux jours par semaine en Travaux Pratiques (TP) de laboratoire par petit groupe (10-12 étudiants). De ce fait, je me suis considéré comme opérationnel à travailler en laboratoire dès l'obtention de mon diplôme. Néanmoins, j'ai obtenu une formation théorique tout aussi complète ce qui m'a permis de poursuivre mes études ensuite. De ce fait, ce diplôme, même si je ne "travaille pas avec" car j'ai choisi de poursuivre mes études, je travail avec les été entant que job étudiant dans un laboratoire de contrôle qualité microbiologique. J'ai apprécié découvrir de nouvelles matières qui m'ont passionnées. Par exemple, la microbiologie et plus précisément la bactériologie fut une révélation pour moi. Découvrir ce qui passe dans le monde l'infiniment petit loin de notre vision anthropocentrique. Dans cette matière, j'ai appris à ensemencé des gélose de culture à partir de divers prélèvements dans l'objectif d'établir un diagnostique. Après les matières sont diverses. J'ai également fait de l'immunologie avec l'étude des défenses du corps par lui-même, la pharmacologie avec l'étude du mode d'action de certain médicament, la biochimie, la biologie moléculaire ... Ces deux années de DUT se sont conclues par un stage à l'autre bout du monde. En fin de deuxième année, j'ai décidé de faire mon stage de validation de DUT dans un laboratoire de Biochimie au Canada. J'étais dans un laboratoire universitaire à Edmonton donc dans la partie anglophone du Canada. Cette expérience fut une véritable opportunité que je n'aurais peut être pas eue sans le DUT. J'ai participé pleinement à un projet de recherche avec une équipe. La satisfaction aujourd'hui, est de savoir que ce projet est à l'origine d'une publication scientifique. Dernier point que je souhaite présenter concernant mon IUT, c'est ma vie étudiante ! J'ai passé deux belles années grâce à de belles rencontres, des sorties, une vie associative. De plus j'étais dans une ville où les étudiants sont très bien accueillis où il est facile de se loger car de nombreuses résidences étudiantes sont disponibles. L'IUT correspond à une multitude de possibilités de s'épanouir car c'est une formation très complète !
Mon année en classe préparatoire ATS. Que dire dessus ? Plein de chose ! Déjà, je suis arrivée en prépa ATS après trois ans d'étude post-bac. Ceci semble anodin mais en réalité pendant ces deux années de DUT j'ai eu le temps de murir personnellement et de murir mon projet. De ce fait, il m'a été plus facile d’appréhender cette année de prépa vis à vis de la première prépa que j'avais réalisé en post-bac. Toutefois, ça reste une année de prépa ! Il y a du travail et ceux même avant d'intégrer la prépa. Je savais que mon gros point faible était le français. J'ai alors anticiper l'année sur cette matière en suivant l'actualité et en lisant l'été précédent ma rentrée en prépa. Durant l'année, j'ai réalisé les montagnes russes moralement. Il y a eu des périodes de l'année où c'était la motivation et mon rêve de devenir vétérinaire qui primé et d'autre période plus sombre. J'ai eu des moments de doute, des colles qui se sont pas forcément très bien passées, des notes qui ne sont pas plaisirs ... Toutefois, je pense avoir réussi à surmonter ces passage grâce à mon entourage qui m'a soutenue. Et surtout, je n'ai jamais complétement baissé les bras. Le secret de la prépa est de s'accrocher ! Lorsque les doutes s'installent je refaisais systématiquement un point sur mon projet pour me rappeler pourquoi j’étais en prépa. En plus, reprendre son projet c'est doublement bénéfique car cela permet de préparer au mieux l'épreuve d'entretien du concours de la voie C. Au final, si je dois donner un conseil pour l'année de prépa ATS Bio, une fois lancé dans l'année de prépa, il ne faut jamais oublier son objectif, son rêve !
Un jour, on m'a dit qu'aller en sciences de l'éducation pour être professeure des écoles était une très mauvaise idée. De nombreuses rumeurs sous-entendent que les sciences de l'éducation vont nous ramollir le cerveau !!(oui j'ai déjà entendu ça). Mais depuis que je suis dans cette licence j'adore mes études !! Chaque jour apprendre de nouvelles choses en éducation, sur les enfants (mais aussi sur la formation des adultes) je trouve ça passionnant. De plus, à Jean Monnet à Saint Etienne on commence à parler des SDE(sciences de l'éducation ;) ) dès le début de la L1. Et on ne trouve pas ça partout ! Tout ça pour vous dire, futurs professeur.es, éducateurs.rices, formateurs.rices, n'écoutez pas les mauvaises langues et si vous voulez vraiment aller en sciences de l'éducation, lancez vous la tête la première !
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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