Beaucoup de personnes veulent voyager. Et si j'avais un conseil à vous donner : profiter de vos études pour le faire ! On est jeune, on n'a pas forcément d'attaches, alors c'est le bon moment. Si tu en as envie maintenant, profites en, sinon tu risques de le regretter ! On est dans une société où les nouvelles expériences sont mises en valeur. Et je te rappelle que c'est un point en plus pour trouver un travail ou un stage.
La première solution, c'est de trouver une école qui te propose, dans ton cursus, de pouvoir partir à l'étranger. Ça facilite les démarches, et tu es suivi. En plus c'est sur une période pré définie, ça peut rassurer tes parents ! De nombreuses écoles proposent un semestre (4 à 6 mois) ou même une année. Regarde bien le nombre d'établissements partenaires qu'a ton école ! Deuxième solution : décider de t'installer dans un autre pays et commencer une scolarité là-bas. C'est une autre solution pour tous ceux qui veulent se lancer tout seul !
Découvrir une nouvelle culture, t'adapter à un nouveau pays, te débrouiller ... tu ne pourras jamais apprendre tout ça dans un livre en cours. C'est une manière pour toi de mûrir, d'avoir des choses à raconter, de prouver que tu pouvais le faire ! L'immersion totale, c'est aussi la meilleure manière de travailler tes langues : même si ça te fait un peu peur parce que tu n'es pas bilingue, dit toi que c'est un mal pour un bien, car tu ne progresseras jamais aussi rapidement une fois là-bas !
Partir à l'étranger peut représenter un cout financier, personne ne le nie. Mais aujourd'hui il existe de nombreuses aides qui permettent à tous les jeunes d'avoir cette chance. Tout dépend de la destination où tu veux aller bien sûr, mais en fouillant sur internet ou en demandant des informations au service international de ton école (si tu en as un), tu vas trouver ! Déjà, si tu veux partir en Europe, il y a les Bourses Erasmus, qui te permettent d'avoir une bourse, qu'importe ta situation financière : elle est accordée à tous les étudiants. Pendant ma première année, je suis partie 6 mois à Montréal. C'était dans le cadre de mon école, l'ESAM. J'ai fait 4 mois à l'université et 2 mois de stage. C'était une super expérience et je la referai sans hésiter ! Je suis partie avec 6 amis, qui sont dans le même cursus que moi. Montréal est une ville super dynamique, où il y a pleins d'étudiants internationaux !
" Adieu ta vie sociale", "Tu vas perdre 30kilos", "C'est trop dur t'y arriveras jamais", C'est sûrement les propos qui reviennent le plus souvent lorsque l'on parle de classe préparatoire. Mais Malgré la difficulté de cet orientation, c'est à mon sens mon meilleur souvenir à l'école et je vais vous expliquer en quoi mes p'tis loups. Tout d'abord, il faut savoir que la plupart de vos profs vous sont dédiés car ils n'enseignent pas dans d'autres formations. leur cours sont adaptés à vous et ça se sent. Je n'ai jamais eu de meilleur enseignants, de meilleurs cours et une meilleure aide. Plus d'une fois un professeur est resté plus d'1h après la fin des cours pour nous expliquer un sujet, nous clarifier un problème. C'est dur, oui ça l'est. Mais comme le disait notre professeur de maths " si vous arrivez à comprendre ne serait-ce que 50% de ce que j'explique c'est déjà très bien" ! et là est la notion essentielle. Il est impossible d'emmagasiner autant de connaissances en si peu de temps. Il est primordiale de faire le tri, de juger ce qui est nécessaire de retenir pour vos examens. Si vous vous attelez à tout retenir, vous rentrerez dans une spirale infernale que j'ai bien connu : - vous vous coucherez très tard - vous vous endormirez en cours - vous rattraperez ces cours dans lesquels vous vous êtes endormis - vous vous coucherez encore plus tard .. - ça n'en finira jamais Pensez à dormir c'est l'essentiel croyez-moi Enfin, pour réussir au mieux votre année, évidemment travaillez régulièrement mais pensez à vous posez le week-end. Le travail 7j/7 c'est des conneries, vous ne tiendrez pas 2 mois sans devenir fou ! Et faites vous un groupe de travail, l'entraide vous permettra d'aller le plus loin. c'est un concours certes, mais vous ne pourrez pas tout réussir sans aide ! Si vous avez d'autres questions sur la prepa, que vous hésitiez à en faire une ou autre n'hésitez pas je me ferai un plaisir de vous répondre !
Qu'est-ce que sont les écoles d'architecture? Tout d'abord, leur vrai nom est Ecole Nationale Supérieure d'Architecture (ENSA). En France nous on comptons 22 qui sont reconnues par l'Etat et l'Ordre des architectes. Pour y rentrer tu devras passer par la plateforme de Parcoursup, une première sélection se fera sur la base de ton dossier et de ta lettre de motivation et la seconde grâce à un oral. Cet oral diffère selon les écoles, les années. Certaines écoles choisissent plutôt de se pencher sur la réelle motivation des futurs élèves, d'autres sur leur connaissance générale de l'architecture (art, mouvements, styles, etc...). Une fois rentré dans une ENSA compte minimum 5 année d'études (3 de licence et 2 de master) si tu veux devenir architecte et si tu veux exercer en ton nom propre (avoir ton cabinet) il te faudra passer l'HMONP (l'Habilitation à exercer la Maîtrise d'Oeuvre en son Nom Propre) qui se fait en 1 an. Tu peux également poursuivre avec un doctorat (3 ans) pour te spécialiser dans un secteur qui te plait/t'intéresse. Ce qu'on ne sait pas: En ayant fait des études d'architecture tu peux aussi faire de la recherche (patrimoine, urbanisme, nouvelles technologies...) ainsi qu'enseigner (dans les lycées bac STI2D option architecture et construction et dans les ENSA). Source: Onisep - Les écoles d'architecture
Lors de la séance de TP de rentrée, les formatrices nous ont dit "on n'arrive pas en psychomotricité par hasard..." Après une année passée au sein de ces études si particulières, je comprends maintenant mieux ce qu'elles voulaient dire... Je vous propose ainsi de vous partager mon parcours, ma découverte de la psychomotricité et l'organisation du cursus en général (avec les spécificités de l'IFP d'Orléans). Bonne lecture ! 1. Une découverte plutôt tardive de la psychomotricité (mais comme on dit souvent mieux vaut tard que jamais !) Depuis toute petite, je rêve de faire un métier pour apaiser les souffrances des gens, pour trouver des solutions à leurs problèmes... C'est ainsi que de mes 8 ans jusqu'à mes 18 ans j'étais décidée à devenir psychologue. Mais ces dix années ont filé, et du jour au lendemain je me retrouve en terminale à devoir valider mon choix final. C'est à ce moment précis que tout se trouve chambouler en moi, que tout y compris ce rêve devient incertain... C'est alors que je tombe par hasard sur le métier de psychomotricien en naviguant sur mon PC... Je comprends que c'est un professionnel de santé du paramédical, axé sur la place du corps et son image dans les différents troubles. Je comprends qu'il essaye de ré instaurer les liens corps-esprits, pour rétablir une harmonie au sein du patient... J'ai alors un flash de moi en train d'exercer ce métier (alors que je n'en savais pas encore grand chose oui je sais !). Je commence des recherches plus poussées, et l'IFP d'Orléans devient mon nouvel objectif. A l'époque, on pouvait faire une fac de sciences (science de la vie/chimie) pour avoir plus de chance d'entrer à l'IFP. Ayant besoin de plus de temps pour réfléchir à ce projet, et ayant toujours envie de découvrir l'ambiance de l'Université, je décide donc d'entrer en L1 sciences de la vie/ chimie à Orléans. Après une année intense marquée par le confinement, je valide la double L1 et je suis acceptée à l'IFP d'Orléans : c'est le début d'une nouvelle aventure pour moi ! 2. Pourquoi le métier de psychomotricien me correspond ? Tout simplement car il me permet de pouvoir être dans le soin, ce fameux "care", en abordant les patients de façon globale. J'aime le fait qu'on prenne en compte aussi bien l'importance du support organique de l'Homme, son corps (pôle neuromusculaire), que son psychisme/esprit (pôle cognitif), et enfin la part émotive, sensible (pole psycho-affectif). Ainsi c'est un métier riche d'outils, de techniques, où notre créativité, notre imagination nous accompagne dans chaque prise en charge. Ainsi, les psychomot' aiment beaucoup jouer ! Ce que je trouve également intéressant en psychomotricité, c'est le côté ludique qu'on met en place, quelque soit l'âge du patient d'ailleurs. On essaie de valoriser leurs ressources et leurs capacités au maximum. Cela se retrouve dans la relation de confiance et de co-construction qu'on établit avec le patient : on n'oublie jamais que ce dernier a toujours quelque chose à apporter dans le processus thérapeutique. 3. L'organisation des études en psychomotricité Tout comme le métier, le cursus est riche (on ne s'ennuie jamais !) et se compose de trois grands temps d'enseignement : - les cours théoriques (qu'ils traitent de psychomotricité en tant que tel, de psychologie, psychiatrie, etc...) - les TP (travaux pratiques) qui permettent d'expérimenter corporellement certains concepts théoriques, de se former à certaines techniques (relaxation, toucher thérapeutique, bilans psychomoteurs...), d'appréhender des cas cliniques, et enfin d'apprendre à mieux se connaitre ! - les stages. En 1ère année ils visent à observer le développement psychomoteur (normal) de 0 à 6 ans. Ils deviennent cliniques à partir de la deuxième année. On pratique alors sur différentes populations et dans différentes lieux en 2ème et 3ème année. Le cursus se passe donc en 3 ans, avec la validation d'un DE (ou diplôme d'état) à la fin. 4. Les plus de l'IFP d'Orléans On y est 25 par promo, ce qui permet de se former au mieux, de manière presque personnalisée finalement. On peut poser toutes les questions qu'on a en tête, à tout moment. On se connait tous et toutes, et l'entraide est très présent entre nous. Tout au long de l'année, on est accompagné de manière individuelle via des entretiens pédagogiques pour voir si on se sent toujours bien au sein de la formation, du métier, dans notre vie en général... Si on a des doutes, ou si on rencontre des difficultés les formatrices sont là pour nous écouter et nous aiguiller au mieux. Côté vie étudiante, le BDE (bureau des étudiants) est très organisé et assez actif ! Des évènements nous sont très régulièrement proposés... pour ceux qui aiment s'amuser et sortir en parallèle des études c'est l'idéal ! Ces particularités permettent de créer une vrai ambiance de travail, plutôt chaleureuse et détendue. 5. Mon ressenti sur ma 1ère année de DE Au final, je ne regrette pas d'avoir quitté la fac ! Ni la psycho ! Je sais maintenant qu'il m'aurait manqué quelque chose en psychologie : cette approche globale de la psychomotricité, le plaisir et l'utilité des médiations corporelles. Avant je n'aimais pas du tout le sport, je n'aimais pas bouger mon corps, je me laissée accaparer par les vicissitudes de mon esprit. Aujourd'hui, l'image que j'ai de mon corps et de moi a changé et c'est en partie grâce à mes études. En psychomotricité, on ne se forme par seulement à un métier, on apprend à se développer personnellement. Je suis également heureuse de toutes les expériences que j'ai vécu en seulement un an... Le souvenir de l'équithérapie par exemple résonne encore en moi... tout comme les TP d'expression corporelle pour ne citer que quelques exemples. Côté travail et résultats, j'avais peur de ne pas réussir à suivre, notamment en anatomie ou en neurophysiologie (n'ayant pas fait médecine avant). Mais finalement en s'y mettant, en fournissant un minimum d'efforts (inhérents au principe des études), et avec la patience des enseignements et des systèmes d'entraide (entre étudiants dans la promo + cours en plus pour revenir sur certaines notions) on y arrive (même en sortant du bac d'ailleurs) ! Vous l'aurez compris mes études me passionnent et m'aident à m'épanouir... J'espère que ce témoignage vous aura parlé, appris des choses, peut être même intrigué... Si vous vous posez encore des questions, n'hésitez pas à me contacter via la plateforme, je serais enchantée de prendre le temps de vous écouter ! ;)
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