J'ai été conseillé par mes professeurs en raison de la formation multi-disciplinaire. Je recherchais une formation me permettant de m'intéresser à la fois à l'histoire, aux langues et à la littérature, sans choisir une voie qui ne me permettrait plus de revenir en arrière, à moins de perdre une année. J'ai également tenté les concours de sciences po, mais convaincu par la classe prépa, je n'ai pas retenté en première année, alors que j'en avais la possibilité.
Je pense poursuivre mes études dans le domaine littéraire, en master de lettres modernes et ensuite passer l'agrégation de lettres modernes. La classe préparatoire propose une formation idéale en raison des exigences demandées et des exercices de dissertations nombreux qui doivent être préparés. en outre, la masse de travail à fournir encourage le travail en groupe pour partager les compétences de chacun et les fiches de lecture.
il s'agit d'une formation difficile et par conséquent, le plus difficile est encore de réussir à répondre à toutes les attentes dans toutes les matières, tout en conservant une vie active en-dehors. Il s'agit donc de bien s'organiser dans son travail pour attribuer un temps à chaque matière dans la semaine. Il faut à la fois approfondir les connaissances dans la matière dans laquelle on envisage de se spécialiser en deuxième année et ne pas négliger les autres.
Je pense que ma principale qualité réside dans la capacité à convoquer mes connaissances dans les exercices sur table, de manière à les restituer au mieux. la dissertation est un exercice difficile en temps limité, et il faut savoir analyser le sujet, construire un plan et rédiger rapidement. Pour cela, il est absolument nécessaire d'avoir des connaissances solides de manière à pouvoir les convoquer rapidement et sans hésitations.
En proie au doute lors des premiers mois, j'ai beaucoup réfléchi au sens des études que je menais, et je me suis résolu à poursuivre dans cette voie. Mon orientation a donc été progressive, elle ne résulte pas d'un choix fixer à l'avance et je pense représenter une large part des lycéens qui se retrouve dans ce cas de figure. En outre, je n'ai pas fini mes études, et mon expérience est donc toute récente.
On va pas se mentir : les études supérieures c'est DUR. Ca peut faire peur, mais franchement ça va. Je suis arrivée à la fac de Lille (3 : Campus Pont de Bois) en septembre 2017, suite à l'obtention de mon bac ES. Et cela pour des études de : psychologie. C'est un peu comme le droit, tout le monde y va quand ils veulent aller à la fac mais qu'ils ne savent pas quoi faire (c'était un peu mon cas, à ce moment là, j'étais juste en mode "ça à l'air cool la psycho: ALLONS Y"). Du coup c'est un enfer, on était 1600 en L1, mais attention, en DEBUT de L1 ahah. En effet, beaucoup arrêtent en court de route car ils se rendent compte que ces études ne sont pas faites pour eux, que la fac tout court n'est pas faite pour eux, ou tout simplement pour toute raison possible et imaginable. Alors ne vous en faites pas, ce n'est pas parce qu'il y a du monde que vous n'allez pas réussir ! (ah oui et petite précision : ce n'est pas grave de rater son année, de vouloir changer d'orientation, d'aller aux rattrapages etc ! C'est le monde de la fac, c'est NORMAL, ne vous démoralisez pas, et ne vous dévalorisez pas en cas de petit contre temps dans votre programme <3). Enfin voila, revenons à mon expérience: j'arrive donc en L1, impressionnée sans mentir parce que qui a déjà vu des amphis ?? Je commence tranquillement mon année, je réussi plutôt bien mon semestre 1 (+ de 12 de moyenne) malgré des Unités d'Enseignements (UE : en gros c'est les matières) qui ne me plaisent pas du tout. J'enchaine tout naturellement sur le semestre 2, que je valide également. Mai 2018, toute fière de moi : j'ai validé ma L1 dès ma première année à la fac (oui j'étais vraiment fière de moi, et soyez le aussi !). Arrive la L2, des études que j'aime, une voie professionnelle qui commence à se dessiner dans ma tête : que demander de plus ? J'étais trop déterminée pour mon avenir, et là c'est le coup de massue : je ne valide pas mon semestre 3 (9,68 de moyenne...). Honnêtement ce fût la grosse remise en question, le début d'une grande angoisse, dans ma tête tout était chamboulé, et j'étais passé de "j'ai hâte de devenir psychologue" à "je vais me planter, pourquoi je me suis lancé dans ces études, c'est pas fait pour moi"... J'ai enchainé sur le semestre 4, en n'étant pas sereine du tout, j'étais assez déboussolée, j'avais peur de ne pas réussir (alors que comme je l'ai dis ce n'est pas grave, mais bon c'est plus facile à penser qu'à appliquer). Viens les résultats : MIRACLE je valide avec plus de 12 de moyenne, ce qui me permet de compenser mon S4, et donc de valider ma L2. Le soulagement de ma vie je crois, j'étais trop heureuse ! Et oui du coup j'ai un diplôme de DEUG (ça sert à rien mais c'est mon premier diplôme d'études supérieures alors j'en suis fière). Bien évidemment j'entame donc ma L3, toujours dans la même fac, avec une idée pro de plus en plus concrète : je veux devenir psychologue en psychopathologie clinique (psychanalytique) dans un hôpital psychiatrique ! La L3 permet de se spécialiser, alors j'étais trop contente d'étudier ce que je voulais, et d'abandonner ce qui m'endormait en amphi. Je valide mon S5, je continue, et là arrive le 1er confinement de mars 2020 : je dois suivre mes cours à distance, je ne peux pas faire mon stage en hôpital psychiatrique, c'est un enfer... Malgré tout ça, je tiens le coup, je valide également mon S6, ce qui fait que j'ai désormais officiellement une licence de psychologie (a si peu de points de la mention AB...) : je suis bac+3 hourra ! Ces études ne furent pas de tout repos, comme toutes les études supérieures (mais on va pas se mentir c'est plus facile que la médecine), mais je suis très contente de ce que j'ai fais, même si j'ai certains regrets (comme "TU AURAIS DU BOSSER PLUS POUR AVOIR UNE MENTION"). Malgré ça je suis fière de moi, fière d'être bac+3, fière de me rapprocher de mon but. Même si clairement la sélection en master m'a mis un gros stop en me refusant :) Enfin voilà, j'ai essayé de raconter un peu mon parcours en psychologie dans les grandes lignes. Si vous hésitez à vous lancer: N'HESITEZ PLUS ! Et si vous voulez vous pouvez prendre rdv avec moi pour que je puisse vous convaincre :) (ou aussi si vous avez juste des questions ahah). J'espère vous avoir un peu partagé mon ressenti, et malgré les déceptions, mes études sont un réel bonheur et une grande satisfaction, et si je peux vous aider à vivre la même chose, ce sera avec plaisir ! Peut-être à bientôt, portez vous bien <3
Le concours PACES n'est pas une situation insurmontable mais elle demande beaucoup beaucoup d'investissement surtout quand vous n'avez pas de facilitées dans la mémorisation et/ou l'apprentissage. C'est un concours qui demande beaucoup d'organisation, de rigueur et d'autonomie dans ses révisions. Si vous n'arrivez pas à vous "brider", en quelque sorte, ou en tout cas à vous donner une ligne directive et à la tenir, cela commence mal pour vous. Heureusement, il existe des prépas en dehors de l'Université qui proposent leur aide pour "superviser" les étudiants dans leurs révisions et leur apporter du soutien. A la faculté de Médecine et Maieutique de l'Université Catholique de Lille, il n'est pas nécessaire de payer une prépa pendant le concours. Car l'école est payante mais aussi parce que la fac met en place un réseau étudiant de 2e et 3e année en médecine, pharma et autre pour accompagner les étudiants en PACES et leur proposer des cours de tutorat dans toutes les matières (appelées "Unités d'Enseignements) enseignées pendant l'année. De même, dès le début vous vous retrouvez avec un parrain ou une marraine qui sera là tout le long de votre année pour vous soutenir et vous aider dans les révisions (ils donnent leurs anciens cours ;)). Enfin, cette faculté propose un environnement de travail vraiment agréable pour ce type de concours comparé à d'autres universités où l'esprit de compétition se fait moins ressentir et où l'entraide entre étudiants est davantage présent.
A l'université, tout change ! Entre l'apparition des partiels, des semestres, la nouvelle façon d'aborder les matières, les changements de prof réguliers au sein d'une même sous-matière, etc.. C'est vite compliqué de comprendre. Pour moi, le principal à savoir lorsqu'on envisage d'entrer à l'université c'est l'organisation des programmes au fils des semestres. Tout d'abord, la notion de semestre : c'est une sorte de demi-année. D'un semestre à l'autre, les programmes changent. C'est tout supplément une étape de validée, comme si tu n'avais qu'une demi année de cours, que tu passais à la classe supérieur dès janvier, et que tu enchainais sur ta deuxième demi-année. En licence scientifique, la première année, au premier semestre, on a 3 matières principales qui regroupent chacune plusieurs sous-matières. Exemple : Science de la Vie ( génétique, diversité du vivant, aspect cellulaire du vivant), Chimie (chimie appliquée, chimie des solutions, chimie atomistique), Physique (optique, mécanique) Au second semestre, il faut choisir 2 des 3 matières principales dont les sous-matières vont complètement changer. Exemple : Je choisi de garder Science de la Vie et Chimie. Mes sous-matières vont devenir : SV : de la cellule à l'organe, écologie, diversité végétale), Chimie ( Maths pour les chimistes, chimie organique, thermochimie) En deuxième année, donc au 3ème semestre, il faudra choisir une seule matière qui constituera la spécialité de votre licence. Tout ça nous permet de pouvoir trier petit à petit les matières pour garder celle qu'on préfère pour les 2 années de licence qui suivent. Voilà, vous en savez déjà un peu plus sur l'organisation des cours à l'université. En ce qui concerne les partiels, c'est comme un mini-bac à chaque fin de semestre, tout simplement un examen général par matière de tout ce que vous avez étudié pendant le semestre. Niveau nombres d'heure de cours et charge de travail sachez que tout les cours sont de 2h, en moyenne 20 à 25h de cours par semaine selon les périodes (car oui votre emplois du temps n'est jamais fixe même si les cours principaux ne bougent pas). Les professeurs conseillent généralement pour 2h de cours, 4h de boulot supplémentaire chez soit. Les travaux dirigés, une sorte de séance de corrections de devoirs maisons aidant à comprendre les cours, sont à préparer à l'avance. Et les travaux pratiques sont des examens pratiques donc à travailler un maximum à l'avance (pour gagner un maximum de temps à l'exam sachant que c'est souvent très très ric-rac pour finir le TP à temps même en ayant bien préparé). En ajoutant les révisions des partiels et les projets type TPE ou oraux type exposés, vous voyez que c'est pas si facile de valider ses semestres tout en gardant une vie sociale ! Mais tout ça reste dans une ambiance plutôt calme et dynamique, chacun bosse à sa façon et personne ne viendra critiquer quoi que ce soit. Il y a régulièrement aussi des travaux de groupe en TD d'anglais (matière obligatoire) ou en oraux de projets scientifiques permettant rapidement de faire connaissance avec d'autres étudiants. Bref je m'arrête là, si vous avez des questions, n'hésitez pas à prendre rdv avec moi pour que j'y réponde ;) Ciao ! :)
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N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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