J'ai été conseillé par mes professeurs en raison de la formation multi-disciplinaire. Je recherchais une formation me permettant de m'intéresser à la fois à l'histoire, aux langues et à la littérature, sans choisir une voie qui ne me permettrait plus de revenir en arrière, à moins de perdre une année. J'ai également tenté les concours de sciences po, mais convaincu par la classe prépa, je n'ai pas retenté en première année, alors que j'en avais la possibilité.
Je pense poursuivre mes études dans le domaine littéraire, en master de lettres modernes et ensuite passer l'agrégation de lettres modernes. La classe préparatoire propose une formation idéale en raison des exigences demandées et des exercices de dissertations nombreux qui doivent être préparés. en outre, la masse de travail à fournir encourage le travail en groupe pour partager les compétences de chacun et les fiches de lecture.
il s'agit d'une formation difficile et par conséquent, le plus difficile est encore de réussir à répondre à toutes les attentes dans toutes les matières, tout en conservant une vie active en-dehors. Il s'agit donc de bien s'organiser dans son travail pour attribuer un temps à chaque matière dans la semaine. Il faut à la fois approfondir les connaissances dans la matière dans laquelle on envisage de se spécialiser en deuxième année et ne pas négliger les autres.
Je pense que ma principale qualité réside dans la capacité à convoquer mes connaissances dans les exercices sur table, de manière à les restituer au mieux. la dissertation est un exercice difficile en temps limité, et il faut savoir analyser le sujet, construire un plan et rédiger rapidement. Pour cela, il est absolument nécessaire d'avoir des connaissances solides de manière à pouvoir les convoquer rapidement et sans hésitations.
En proie au doute lors des premiers mois, j'ai beaucoup réfléchi au sens des études que je menais, et je me suis résolu à poursuivre dans cette voie. Mon orientation a donc été progressive, elle ne résulte pas d'un choix fixer à l'avance et je pense représenter une large part des lycéens qui se retrouve dans ce cas de figure. En outre, je n'ai pas fini mes études, et mon expérience est donc toute récente.
La Licence LLCER que j'ai faite m'a formé au monde de la linguistique . Si au début je ne savais pas où je mettais les pieds , au fur et à mesure , je me suis mis à l'aise. De cours de langues vivantes à la linguistique , en passant par l'archéologie ou encore la littérature orale . Ce que j'ai retenu d'une licence à l'université , c'est de toujours s'accrocher. Et aussi l'université sa été les meilleurs moments de ma vie d'étudiant .
Être en prépa me permet de prendre confiance en moi, d'acquérir une méthode de travail, de me faire plaisir et aussi de rencontrer des personnes qui ont le même objectif que moi, c'est-à-dire apprendre, se faire plaisir et tout donner !
Une classe préparatoire digne de ce nom, selon moi, c'est avant tout une école de la vie et du savoir. Courant cette année d'hypokhâgne, j'ai appris autant que pendant mes 3 années de licence. J'ai appris à travailler, j'ai appris à prendre sur moi, à me dépasser et j'ai appris à prendre confiance en moi et à me juger à ma juste valeur. Je vaux autant que tous. Enfin, ce n'est pas parce que je préparais, comme mes camarades, l'ENS que je suis une grosse tête ou encore "l'élite de la France" NON, je suis juste une fille qui aime se cultiver et se dépasser. Voilà, donc le mot pour la fin, choisissez les classes préparatoires "humaines", et seules les CPGE de province vous offriront ceci ! passez votre chemin devant Louis le Grand ou Henri IV, la seule grandeur qui vaut la peine d'être trouvé est en chacun de nous.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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