J'ai choisi la prépa D1 droit-économie suite aux recommandations d’une ancienne de la prépa qui avait beaucoup aimé cette formation. Je faisais partie de ces élèves rassurés par le cadre de la prépa, redoutant l’inconnu que représentait le monde de la fac. Me voilà donc partie pour deux longues années. La D1 permet de préparer au concours de l’ENS Rennes. Les étudiants peuvent passer d’autres concours mais les cours proposés ne préparent qu’à l’ENS.
La prépa D1 permet une approche très intellectuelle du droit, du fait que les épreuves du concours soient des dissertations. Cela peut rendre très abstrait la matière juridique et la déconnecter de la réalité et des besoins sociétaux. Toutefois si l'on aime la réflexion cela est très stimulant. Bien que je ne souhaite pas travailler dans le milieu juridique, ces deux années de prépa m'ont fait prendre conscience de mon goût pour les challenges intellectuels.
Les professeurs ne donnent pas en cours toute la matière nécessaire pour préparer les cours. Il y a donc énormément de travail personnel à faire mais peu de temps à disposition. J'ai donc dû apprendre à étudier beaucoup, tout en ayant peu d'heures de sommeil. Lors de ma deuxième année de prépa j'ai carburé avec 6 heures de sommeil par nuit... c'est très difficile pour une personne qui a besoin de 8 heures minimum pour être en forme. Bonjour la fatigue accumulée!
Déjà au lycée je savais m'organiser pour étudier de façon continue. La prépa m'a prouvé que j'étais capable de m'organiser avec une charge de travail encore plus volumineuse que celle du baccalauréat. Les résultats en prépa ne sont pas toujours à la hauteur de l'attente de l'étudiant ni de la quantité de travail fourni. Cela demande donc de la part de l'étudiant de mettre de la distance. Cela est essentiel pour ne pas s'effondrer mentalement et mieux comprendre ce qui peut être amélioré.
Cette expérience en prépa D1 m'a surtout appris à gérer mon stress ainsi qu' à étudier l'essentiel lorsque l'on a pas le temps nécessaire pour tout apprendre. La formation D1 est différente selon les prépa, et elle a aussi évolué depuis 2013. Désormais il y a des cours à suivre en plus grand nombre à l'université Panthéon Sorbonne où l'étudiant est inscrit en parallèle de la prépa.
J'ai eu l'occasion de faire une licence économie gestion à la Toulouse School of Economics et je ne regrette absolument pas ! C'est une licence très complète qui permet de découvrir ses connaissances sur les domaines de la gestion mais aussi sur ceux de l'économie afin de pouvoir s'orienter dans la bonne filière par la suite.
J'ai eu l'occasion d'effectuer une première année de licence MIASHS à Toulouse School of Economics, en venant de ES ! C'est une licence très complète, qui demande un très bon niveau en mathématique et une grande curiosité sur l'environnement sociétal, économique et financement de la France et de l'Europe. Cette licence peut permettre aux étudiants de s'orienter vers plusieurs domaines.
Je suis arrivé à la fac il y a un petit moment, on avait des amphis c'est pour dire. Plus sérieusement je suis arrivé à la fac avant le COVID et j'ai eu le droit au avant/après. J'ai eu le moment où les profs discute avec nous aux pauses, même pour les cours magistraux, j'ai eu droit de poser des questions en priver au prof, sans avoir à m'exprimer devant tout le monde. Puis il y a eu la pandémie, les profs étaient dépassés, on ne savait pas comment s'organiser alors que la fac devait fermer. Faire des examens oui mais comment ? Continuer les cours, oui mais comment ? Et pour les rattrapages ? Trop de questions pour si peu de réponses. Il ne faut pas paniquer, aujourd'hui on est "prêt", enfin autant qu'on puisse l'être, on a des cours en distance certes mais on a des cours. La situation va s’améliorer c’est une certitude, pourtant le système d’enseignement restera marqué. Il faut voir cette situation comme une occasion, toi qui est au lycée et qui a passée la fin de l’année en distance, tu sais être autonome, tu as dû apprendre a t’organiser et ce sont des qualités non-négligeable en étude supérieur.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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