Parfois on choisit une option juste pour éviter une matière que l’on déteste. Pour ma part, c’était la chimie organique que je fuyais. C’est pourquoi après ma première année en DUT de Chimie je suis parti dans l’option ‘’chimie des matériaux’’ alors que je ne savais aucunement dans quoi je me lançais. Drôle d’idée c’est vrai mais quand vous détestez aller en travaux pratique de chimie organique et qu’en plus vous ne comprenez même pas ce qu’il se passe dans votre erlenmeyer quand vous manipulez… Et si, par exemple, la substance à l’intérieur de celui-ci commence à former un truc bizarre et que le professeur vous regarde en mode « mais qu’as-tu encore fait !? », fuir était la meilleure des solutions, vous ne pensez pas ? Enfin bref, j’ai fait mon choix et me voilà maintenant en chimie des matériaux à ne pas trop savoir ce que je vais bien pouvoir faire là-dedans ! Eh bien, j’ai été extrêmement surprise. J’ai appris déjà tellement de choses en un semestre. Je ne pensais pas que cette option balayerait tout ça. On est passé par l’étude des polymères (autrement dit les plastiques), les différentes techniques de traitements de surface, le traitement des effluents à la chimie analytique et toutes ces applications et bien d’autres encore. Quand on dit que la chimie est partout, là j’ai vraiment compris, surtout avec les techniques de traitement de surface. Enfaite, on étudie les différentes méthodes de préparation, de revêtement d’une surface comme un bijou. On va par exemple partir d’un simple morceau de métal, lui donner une forme, le polir, puis déposer des produits pour lui conférer certaines propriétés et enfin faire un revêtement d’or voire d’argent (au choix) d’une épaisseur bien précise. Tellement d’étapes à réaliser pour de si petites pièces mais le traitement de surface s’attaque aussi aux pièces de grandes envergures comme les voitures et même les avions ! Pour ma part, les travaux pratiques que j’ai préférés sont ceux de chimie analytique. Là-bas, on réalise différentes analyses pour déterminer la composition d’une solution, d’un gaz ou d’un solide. Et pour cela une utilise plein de machine super cool mais aussi super chère ! On apprend à manier des chromatographes, des spectromètres divers et variés et tant d'autres encore. D’ailleurs plus tard, j’espère devenir technicienne chimiste dans un laboratoire d’analyse environnemental. Je rechercherais des traces de pollutions dans l’air, la terre, l’eau mais aussi dans les rejets d’usines pour contrôler des normes de sécurité et de qualités. On verra bien ce que l’avenir me réservera mais ce qui est sûr c’est que je ne regrette absolument pas mon choix pour l’option ’’chimie des matériaux’’ ! J'espère que vous saurez faire votre choix pour votre option ou même votre filière comme je l'ai fait. Mais sachez que sur Study Advisor, il y aura toujours quelqu'un pour vous aider.
J'ai intégré la licence d'économie en deuxième année suite à une année de classe préparatoire. Ce changement a été une métamorphose dans ma vie, la méthode de travail y est totalement différente et l'emploi du temps est bien moins chargé. Ces changements m'ont appris à bien gérer travail et loisirs et à trouver un équilibre. La réussite en licence est une question de maturité, en fac on est plus ou moins livré à nous même c'est là toute la difficulté : la tentation de ne pas aller en cours, le jeudi soir ... Il est tout a fait abordable et possible d'y réussir car cela reste la voie d'étude la plus utilisé mais il faut une solide organisation.
En classe préparatoire face à une charge de travail conséquente par rapport au lycée j'ai du totalement modifier ma méthode de travail et l'environnement autour de la classe prépa m'y a beaucoup aidé. En terminale la charge de travail fait peur aux lycéens, la classe prépa semble inaccessible c'est ce que je pensait aussi mais en réalité avec un réel volonté, de la détermination et de la lucidité cela peut être l'une des meilleures voies pour se découvrir et savoir ce que l'on veut faire vraiment grâce aux nombreuses matières de cette classe.
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N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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