On entend souvent dire que se tromper dans son orientation c'est mal, que c'est une perte de temps. On entend souvent les professeurs nous dire qu'il FAUT absolument faire le bon choix et d'éviter la réorientation
Et bah vous savez quoi, c'est faux ! C'est faux pour plusieurs raisons.
Tout d'abord parce que l'erreur est humaine et que parfois on pense être sûr de quelque chose et ce n'est pas le cas finalement.
En réalité se réorienter, ce n'est pas toujours changer de voie, c'est parfois rester dans le même domaine mais le faire différemment, je parle en connaissance de cause : pour intégrer une école vétérinaire je suis passé par la prépa, la fac et finalement je suis parti à l'étranger.
Se réorienter c'est aussi s'obliger à faire des choix des recherches, appréhender de nouvelles choses et situations et cela est plus que formateur. C'est aussi se remettre en question, débattre de cela avec de nouvelles personnes ou avec sa famille, c'est mieux se connaitre et faire des choses dont on ne se sentait pas capable (comme partir vivre dans un pays dont on ne connait pas la langue à 800km de chez soi).
Bref se réorienter, c'est beaucoup de changements, de décisions et beaucoup de choses qui entourent cette décision, mais dans tous les cas c'est tout sauf une tare.
Je fais cet article car je veux vous déculpabiliser et vous montrer que ce n'est pas grave et encore moins une perte de temps, la réorientation c'est un PLUS, un point positif et parfois même un atout croyez-moi !
La licence STAPS est une des licence les plus prisées à Strasbourg. La plupart des étudiant y entrent en croyant ne faire que du sport. C'est faux. Vous y voyez des tas de matières différentes comme les sciences et vie de la santé, la psychologie, la théorie et la pratique des différents sports, de la sociologie, de l'informatique, des langues, de l'histoire. Bref, une formation complète et très intéressante. À Strasbourg spécifiquement, les étudiants ont le droit de choisir leur option sportive, c'est-à-dire, prendre leur sport de prédilection (le Volley-Ball pour ma part), le pratiquer 2h et le théoriser 2h par semaine. C'est un gros plus dans la formation STAPS puisque c'est généralement cette matière qui remonte la moyenne des étudiants. En STAPS, en première année, il est possible de demander une équivalence pour rentrer en première année de kinésithérapeute. Seulement, il faut finir dans les cinq premiers de la promotion. Les 4 premiers seront affectés à Strasbourg et le dernier, à Mulhouse. En deuxième année, vous aurez le droit de choisir entre quatre mentions: l'Éducation Motricité (EM), l'Entraînement Sportif (ES), le Management (MS) et les sports adaptés (APAS). Celles-ci deviendront vos spécialités et orientera votre avenir. Dans la mention EM, c'est en principe pour devenir professeur d'EPS, c'est ce à quoi on vous prépare. MAIS, il sera possible de prendre une passerelle pour ne pas devenir Professeur d'EPS mais Professeur des Écoles. La mention ES propose de déboucher sur coach sportif, préparateur physique, etc. La mention MS permet de travailler en entreprises et avec des grandes marques de sport. Enfin, la mention APAS permet de travailler dans des milieux spécialisés dans la rééducation par le sport par exemple. Après la validation de votre deuxième année en STAPS, il sera possible de demander votre carte professionnelle pour être éducateur sportif. De plus, vous aurez l'équivalence BAFA.
Le concours d'orthophoniste est un des plus sélect de France. Il est possible de le passer dans la plupart des grandes villes de France. Il est quasiment impossible de réussir le concours sans préparation au préalable. C'est pourquoi, je recommande les classes préparatoires pour pouvoir passer le concours avec le plus gros bagage possible. Dans ces concours vous y retrouverez : des mathématiques et toutes sortes de problèmes logiques ; du français que ce soit grammaire, orthographe, vocabulaire, conjugaison, etc. ; de la culture générale (et beaucoup d'actualité) ; des sciences de la vie et de la terre ; des langues. Puis, si vous êtes admissibles, vous passez un oral. Si vous réussissez cet oral, vous rentrez dans l'école d'orthophonie et vous voilà partis pour cinq années d'études, avec un métier fantastique à l'arrivée.
Beaucoup de personnes se demandent ce qu'ils feront après le bac. C'était mon cas lorsque j'étais en terminale, je voulais faire kinésithérapeute mais j'ai appris à ce moment-là qu'il fallait passer par 1 année de médecine. Or, je n'avais pas le courage et l'envie de faire cette année de médecine. Je suis donc allée voir ma conseillère d'orientation qui m'a présenté le métier d'ostéopathe, métier qui se rapprochait le plus de kinésithérapeute. Suite à cela, j'ai donc postulé dans 2 écoles d'ostéopathie à Paris : l'IDO et l'EO Paris. Après avoir envoyé mon dossier, j'ai été retenue dans les deux écoles pour passer un entretien. Je suis tout d'abord allée passer l'entretien chez l'IDO puis un peu plus tard chez l'EO Paris. Pour des raisons personnelles, j'ai préféré aller à l'EO Paris et intégrer cette école située au-dessus de la gare Montparnasse. J'entame ma première année en tant qu'étudiante en ostéopathie et tout de suite j'accroche avec cette formation et ce métier si intéressant. Les cours théoriques se complètent très vite par des cours de pratique ou chacun est avec son binôme, le professeur nous montre une technique à réaliser, puis nous la reproduisons sur notre binôme et sur une table de pratique. J'apprends très vite que l'anatomie sera le principal pilier de notre métier et que la rigueur et la réflexion seront nos meilleures armes pour traiter nos futurs patients. Dotée d'une clinique interne à l'école, nous pouvons observer quelques consultations réalisées par les étudiants de la 3ème à la 5ème année. Ce qui m'a plu directement dans cette école, c'est aussi cette ambiance qu'il y règne. Les professeurs sont à l'écoute et très compréhensifs, toujours à nous aider en cas de problème ou de doute. En bref, je ne regrette pas d'avoir choisi cette formation qui m'apprend de jour en jour à me surpasser et à apprendre un réel métier d'avenir.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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