Tout d'abord, avant de se réorienter on peut évidemment éprouver quelques difficultés comme la peur du jugement, Quel jugement? Celui des autres, d'être vu comme quelqu'un qui a échoué, qui abandonne, qui est perdu. Alors certes, cela peut être vrai, on est peut être perdu néanmoins, si tu pense à te réorienter cela signifie que tu n'es pas en accord avec ta formation choisie actuellement et que tu n'es pas heureux, tu ne te projette plus dans le métier, les stages effectués dans ce secteur n'ont pas été à la hauteur de tes espérances. Il faut savoir une chose, on ne perd jamais de temps, on gagne seulement des connaissances et construit son chemin avec les différentes expériences obtenues qui seront forcément utiles un jour ou l'autre.
Ensuite, on peut éprouver des difficultés à se réconforter sur notre choix de changer de voie. En premier lieu, qu'allons nous faire après ? Des passerelles existent-ils ? Et si je fais une erreur ? Vais-je le regretter ? Beaucoup de questions mon premier conseil serait de faire un point sur ce que nous aimons aujourd'hui et je dis bien aujourd'hui car nos envies et visions de l'avenir ont forcément évolué par rapport à notre premier choix tout juste sorti du lycée. Le plus simple est de lister tout ce que l'on ne veut pas faire pour ensuite "dégrossir" les axes qui nous intéressent.
Une fois différents axes trouvés, il ne faut pas non plus se précipiter sur une nouvelle formation. Prendre son temps, trouver des informations, explorer les différents métiers amenés par cette formation, communiquer avec des professionnelles du métier pour se rendre compte de la réalité du travail. La règle d'or est de ne pas se fermer de porte être curieux mais se connaître suffisamment pour trouver ce qui nous correspond.
Parfois, les formations que l'on trouve ne sont disponibles qu'à partir de la rentrée septembre ou en rentrée décalée en janvier mais il se peut que l'on ait raté la date d'admission. Pas de panique, c'est une occasion pour réaliser un voyage linguistique, c'est un véritable atout sur le cv, en effet vous aurez le temps d'améliorer radicalement votre niveau de langue. Mais vous pouvez aussi enrichir vos expériences professionnelles par un petit boulot qui vous fera, en prime, gagner de l'argent, enfin si vous n'êtes pas sûr de votre prochaine orientation pourquoi ne pas réaliser pleins de courts stages pour vous conforter dans vos choix. Cette période vous permettra d'apprendre à vous connaître vous même mais aussi pourra être utile pour la réalisation des différents dossier pour les écoles qui peuvent être très chronophage.
Pour terminer, comme dis plus haut, ne vous cantonnez pas à une idée fixe, le temps passe, les gens changent, vous aussi. Nous sommes en perpétuelle changement, vos intérêts aussi. Le dernier conseil que je puisse vous donner et d'être logique dans les choix de formations que vous faites, certes il ne faut pas avoir peur de se réorienter mais tant que l'ensemble reste cohérent. Lancez vous et n'ayez crainte les écoles et les employeurs aiment les dossiers atypiques, cela fait de vous quelqu'un d'atypique et leur permettra d'amener de nouvelles visions au sein de leurs établissements.
Ah, la classe prépa... Que de fantasmes et d'idées (plus ou moins avérées) derrière quatre lettres : CPGE, Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles. La prépa, qu'est-ce que c'est ? Reconstitution. Septembre. Jeune bachelier, 17-18 ans, le sourire aux lèvres et la mention en poche, tu franchis le seuil d'un lycée, encore. Qu'il soit le tiens ou non, les murs, les salles de classe, la cantine restent les mêmes que ceux que tu as connu pendant trois ans. Tu es parti pour deux, voire trois ans supplémentaires dans un établissement scolaire. Du lundi au vendredi, de 8h à 18h, des cours. De 17 à 20h, des khôlles, oraux en face à face avec un professeur qui permettent de tester tes connaissances dans chaque matière de ton programme. Le samedi, jusqu'à midi ou 14h, des DS, ou DST. L'angoisse de la page blanche. Des notes qui dégringolent, et qui peinent à remonter. Une belle équipe, qui se soutient. Beaucoup, beaucoup de travail, mais des professeurs passionnants et des cours intéressants. Une bonne école à la clef. Puisque c'est pour ça que l'on travaille, nous tous. Pour avoir l'école de nos rêves, pour faire partie des quelques 2500 élèves qui intègreront une "parisienne". En 2015, nous étions 45 élèves en première année dans cette deuxième classe d'ECS du lycée Montaigne. On en rêvait, de l'ESSEC ou de HEC. Avant de passer en khôlle de français. Et d'avoir 2/20. Heureusement, l'avantage des khôlles, c'est qu'on est 3. Trois personnes qui, pendant deux ans, vont souffrir ensemble, vont chuchoter nerveusement pendant la préparation pour se souffler les réponses, vont s'excuser mutuellement quand l'un d'eux manque à l'appel. Ça crée des liens. La prépa est un monde cruel pour l'estime de soi. La plupart de mes camarades ont eu mention TB au bac, c'est retour à la case départ. Tout recommence, il est temps d'adopter de nouvelles méthodes de travail, une nouvelle endurance, de devenir un peu plus humble et de ne pas se démotiver. Dès le premier jour, en deuxième heure, on avait commencé le programme de maths. Je n'en croyais pas mes yeux. Je n'avais même pas un stylo. J'ai appris en deux ans à prendre conscience de mes forces et de mes faiblesses, à compter sur les premières et à travailler sur les autres. J'ai appris à compter sur mes camarades, à demander de l'aide, à me reposer quand j'étais fatiguée plutôt que d'étudier jusqu'à 3h la veille d'un concours blanc. J'ai appris que, parfois, même quand on a révisé des heures, ça ne fonctionne pas. J'ai appris que les meilleurs amis se trouvent dans les pires moments. J'ai appris que le monde ne s'écroule pas, même quand on a pas l'école pour laquelle on a tant travaillé. Et qu'on peut quand même garder un super souvenir de 2 ans passés à réviser. La prépa, ce n'est pas facile. Ce n'est pas épanouissant (enfin, pas sur le moment). On est fatigués, il y a des moments où on veut abandonner. Mais en sortant de là, plus on s'en éloigne, plus on se rend compte de ce que ça nous a apporté. Tout paraît facile, après. Et notre confiance en soi est boostée par la fierté de l'avoir fait. On se découvre un amour pour des sujets obscurs, l'envie d'étudier même en dehors de l'école, le pouvoir de déplacer des montagnes pour parvenir à l'objectif qu'on s'est fixé. Je suppose que l'on peut apprendre tout ça, de même que l'amour du travail bien fait, en dehors de la classe prépa. Mais pour moi, c'était l'endroit parfait.
Tu te demandes si la prépa littéraire est une filière qui est faite pour toi ? Tu ne sais pas quoi faire après le BAC (peu importe ta filière)? Tu veux te laisser davantage de temps pour faire tes choix d'avenir ? En fait, la prépa littéraire est une filière accessible à tous ceux qui sont prêts à travailler dur et qui ont pour ambition d'enrichir leur culture. Je suis d'accord ça peut faire peur. Personnellement, je n'avais jamais pensé à aller en hypokhâgne jusqu'à ce que mon prof de musique en 1ère me dise que c'est ce que je devais faire. Je veux bien le concevoir, l'idée de la prépa fait peur. Moi je viens d'effectuer un semestre en prépa à Versailles et autant de dire que ça n'est pas évident tous les jours, on se remet en question, mais surtout on apprend beaucoup sur moi, sur les méthodes de travail, et on apprend tellement de choses intéressantes. Si je
Actuellement en première année de DSAA design de mode et environnement à l'Ecole Duperré à Paris, j'ai effectué mon BTS design de mode textile et environnement option mode dans la même école. Je vais d'abord vous parler de la formation et ensuite de l'école. La sélection pour le BTS se fait sur dossier, puis par entretien. Il faut donc un très bon dossier scolaire, avec le moins de retards et d'absences possibles. S'ajoute à cela des planches A4 qui montrent une curiosité et une diversité créative. Si le dossier est retenu, le candidat doit se présenter à un entretien afin de montrer ses travaux créatifs. Les dates d'envoi de dossiers et le nombre d'admissions sont disponibles sur le site de l'école. Le BTS se déroule en deux étapes. La première année est consacrée à la création de pièces expérimentales ( le premier objectif est l'exposition durant les portes ouvertes ) avec un stage de deux mois . La deuxième année, intensive, est dédiée à l'élaboration d'une collection de vêtements à partir d'un thème personnel. Ces deux années sont très denses car il y a des matières générales ( lettres, économie-gestion, physique-chimie, philosophie, histoire de l'art et du design ) en plus des arts plastiques et appliqués et du travail à la maison. Il faut donc une certaine résistance au stress, car les professeurs sont exigeants et attendent une certaine autonomie. Le BTS ( équivalent à BAC+2 ) est un diplôme reconnu par l'Etat, dont les épreuves sont validées en fin de deuxième année. Il est donc commun à de nombreuses écoles d'arts appliqués, privés ou publiques. Il y a la possibilité de continuer en License, DSAA, ou d'autres écoles telles que les Arts Décoratifs ( équivalence en deuxième année ). Toutefois le BTS d'arts appliqués tend à disparaître et sera remplacé par le DNMADE ( équivalent BAC+3 ), qui propose de nombreuses spécialités dès la première année. Les critères de sélections sont sensiblement les mêmes. Le BTS design de mode et environnement correspond à un DNMADE mention mode parcours collection. L'école Duperré fait partie des écoles d'arts appliqués qui ont l'avantage d'être publiques ( donc gratuites ) . Il faut toutefois investir dans du matériel personnel ( tissus, peinture, papiers etc ) . Cette école d'arts appliqués reconnue pour ses formations en mode et textile est donc très sélective. Elle a la particularité d'être transversale ( de nombreux workshops inter-filières et partenariats avec des professionnels sont proposés ) et d'être orientée vers le luxe. N'hésite pas à demander d'autres écoles telles que La Martinière à Lyon, qui proposent le même cursus. Si tu as des questions concernant la candidature, la sélection, ou si tu veux d'autres précisions, n'hésite pas à me contacter ! https://www.studyadvisor.fr/counselors/21281-Mirana
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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