J'ai hésité après le bac à faire une prépa ou un DUT et finalement je suis allé en DUT en me disant que je visais une école d'ingénieur à la sortie. Après mon DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle, j'ai eu la volonté de continuer dans l'électronique. J'ai choisi de rejoindre CPE Lyon car c'est une excellente école d'électronique, elle est à Lyon (la géographie avait de l'importance pour moi) et je connaissais des personnes qui y sont passées et qui y sont actuellement.
Pour l'instant je suis ouvert à beaucoup de choses : la recherche m'intéresse, la gestion de projet aussi, et ce sont des possibilités qu'une formation d'ingénieur ouvre. Je ne sais pas encore ce que je veux faire exactement. Cette formation reste "généraliste" dans l'ensemble (elle est quand même tournée électronique) et me laisse la possibilité de m'intégrer dans de nombreux domaines différents.
Mon challenge principal à été de rattraper mon niveau en mathématiques. C'est toujours mon challenge. Il est plus faible que les gens qui arrivent de prépa (et moi de DUT). J'ai pris un peu de retard sur les matières théoriques (mathématique, mécanique quantique, physique) avec le DUT mais acquis des bases solides en électronique (pratique/théorique).
J'essaye d'être ouvert à d'autres activités : je passe une Capacité en Management du Handicap (diplôme) avec CPE. Je participe à la fanfare de mon école. Je fais aussi du sport (piscine et du badminton) Je donne beaucoup d'importance à mes études mais j'essaye d'avoir des activités en dehors. Les semaines très chargées, je dois laisser de côté certains loisirs tout de même..
J'ai un parcours atypique pour arriver en école d'ingénieur : DUT en 3 ans en horaire aménagée musique-étude (cours techniques en Génie Electrique le matin, cours de musique au Conservatoire l'après-midi). Je me suis beaucoup donné pour ne pas arrêter ma passion, la musique. J'ai une vision et un ressenti différents des cours des personnes sorties de classes préparatoires.
1- Mon parcours Je suis entré à Sciences Po Paris en procédure internationale ABIBAC directement en première année, après avoir également passé les concours des "IEPs de province". J'ai passé un an sur le campus de Paris, un an sur le campus de Reims, et un an en échange à l'Université de Vienne avant de retourner à Paris pour mon master ( ce qui fait également de moi un expert en déménagement et en transports pas chers ;) ) Je suis maintenant en Master de Relations internationales à l'École Doctorale de Sciences Po, j'aimerai continuer en thèse pour être enseignant-chercheur ou bien travailler dans des organisations internationales. 2- En quoi puis-je t'aider Cela fait maintenant 5 ans que je suis à Sciences Po, et je commence à bien comprendre comment ça marche ! En plus des informations sur la sélection et le déroulé des études, je peux essayer de t'aider à monter ton dossier de candidature et te donner plein de petits conseils pour faire une bonne lettre de motivation ;) Pour avoir réussi les concours des "IEPs de province" et connaître beaucoup d'étudiants qui y ont passé un moment, je peux aussi essayer de t'éclairer sur les différences entre Paris et les autres IEPs, et les avantages de chacun !
J'ai fais une licence LLCER anglais, et cette filière est géniale si l'on souhaite se mettre à fond dans les langues et les cultures qui les entourent. Pour ma part, l'anglais à toujours été une réelle passion, je parlais anglais avant d'avoir su parler français, j'ai voyagé et habité dans différents pays anglophones (ou non) qui m'a permis d'entretenir cette passion linguistique. En rentrant en LLCER je ne savais pas encore à l'époque que j'allais devenir professeur de langues, mais j'y suis allé pour approfondir ma culture littéraire, linguistique ou encore en civilisation. Je me suis découverte une passion pour la phonologie, l'histoire britannique, la littérature romantique anglophone, etc. C'est une licence qui te permet de s'orienter vers les métiers de l'enseignement, de la traduction et/ou du tourisme. Il suffit de se lancer !
Se lancer dans le droit peut être effrayant au premier abord. Les professeurs nous expliquent dès la rentrée, les enjeux de la licence, le taux de réussite (plutôt faible pour nous faire peur sans mentionner l'absentéisme et ceux changeant de voie) etc. Je me rappelle qu'en 2017 à mon arrivée sur les bancs de faculté, on était plus de 800 personnes. Certains assis sur les escaliers pendant que d'autres attendaient dehors par manque de place. Les professeurs étaient habillés d'une robe (appelée la "toge universitaire"). Ce costume à la maudite somme de 800 euros est un déguisement que les professeurs de droit portent afin de débuter la pièce de théatre qu'est la licence de droit. Car le droit c'est aussi ça, un langage spécifique qui n'est pas compris par la moitié d'entre nous, des mots compliqués à la signification réellement simple pour qu'une personne lambda ne puisse accéder à cette pièce de théâtre. A première vue, le droit fait peur. Mais en réalité, il s'y cache bien des savoirs et des explications de tous les maux de notre société. La perception de notre monde change car il s'agit d'apprendre comment réguler, accompagner, encadrer, prévenir, sanctionner les agissements de chacun. Lorsqu'on passe au dessus de cette forme complexe qui est mise en place de manière théatrale, on arrive à atteindre le fond qui est pour sa part, très enrichissant. En voici une belle dissertation de droit que voilà et c'est ainsi que l'on nous forme à écrire. Plus personnellement, le droit m'a donner beaucoup de rigueur, dans mon travail notamment mais je trouve que celui-ci est parfois trop déconnecté de la société actuelle, peut être trop classique. Il manque de modernité et de souplesse. Un mélange entre sciences pistes (étudiant de sciences politique) et juristes me paraît être le parfait mélange. C'est un peu (selon moi) comme mettre une pincée de souplesse dans un contenant rigide. Pouvoir s'exprimer librement avec rigueur ; être spécialisée avec ouverture d'esprit...
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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