J'hésitais entre santé et social et au fil du temps, des stages et de mes réflexions je me suis rendue compte que j'étais destinée à travailler dans le social. Je pense qu'il faut avoir une véritable passion pour aider les autres et être soi même solide pour supporter toutes les histoires qu'ils ont a nous partager. Le lien social est présent partout où l'on va et où on rencontre du monde. Faire de ça un métier me semble être la chose la plus logique si j'en suis mon parcours de vie et mes convictions.
Cette formation très complète va m'aider à poursuivre mes études dans presque tous les domaines (je pense pouvoir trouver un lien avec ma formation actuelle et chaque domaine en particulier). Au niveau professionnel selon moi, avec un peu d'ambition et de détermination je pourrais postuler tout en tant que vendeuse, que professeur, qu'éducatrice,... Et c'est parfait car je n'ai pas encore trouvé exactement ce qui me plairait de faire dans ce vaste monde du social.
Au cours de la formation, mon principal challenge était de me confronter à des toutes nouvelles matières et de nouveaux modes de travail. C'est beaucoup de travaux de groupe (surtout la deuxième année), qui demandent un investissement important et quelques capacités d'adaptation. Mais ma difficulté principale était de rester concentrée sur les nouveaux cours qui ne m'intéressaient pas plus que ça (économie, comptabilité,...).
Dans cette formation j'ai su m'organiser de manière à ne pas être submergée par le travail. L'organisation est un élément important parce que les profs ont tendance à donner les devoirs au fur et à mesure, certains avec un délai très court et tout s'accumule sur le tas. J'ai su également m'adapter à chaque groupes de travail avec une manière de travailler plus ou moins différente à chaque fois; et parfois même gérer plusieurs groupes en même temps grâce à l'organisation.
Je me sens autant impliquée que les étudiants dans leur prise de décision parce que j'étais à la même place il n'y a pas longtemps et j'aurai aimé avoir bénéficié des conseils d'étudiants donc je pense qu'il est important d'aider ceux qui actuellement en ont encore besoin. D'autant plus que j'aime ma formation et je suis à l'écoute donc je pourrais à la fois partager mes expériences et écouter les retours (toutes les questions, incertitudes, demandes de précisions) qui vont avec.
Je n'ai jamais eu une idée précise de ce que je voulais faire après le lycée. Je n'avais pas vraiment imaginé que la CPGE puisse exister mais c'est en terminale que je me suis rendu compte que ça pouvez être une bonne idée si je voulais gagner en culture générale, en méthodologie et en habitude de travail sans perdre d'année. Alors j'ai tenté ma chance, j'ai été acceptée et je ne regrette pas mon choix. La classe préparatoire c'est difficile, soit, mais c'est si bénéfique que ce studio de l'inutilité ne saurait être qu'un bon souvenir. On peut être découragés parfois mais ce qui m'attirait c'était aussi le nombre restreint d'élèves qui fait que nous sommes très solidaires. Il y a bien plus d'avantages que d'inconvénients, le tout c'est de le vouloir, de ne jamais lâcher et de donner le meilleur de soi.
La licence en droit : Une expérience très enrichissante et qui m'a fait mûrir. Depuis la première année, on nous martèle que nos années de licences seront difficiles et qu'il faudra s'accrocher. C'est tout à fait vrai. Mais c'est tout à fait possible et atteignable, j'en suis la preuve vivante. J'ai vécu en réalité 4 ans en licence de droit car j'ai redoublé ma première année. J'ai mis beaucoup de temps à comprendre ce qu'on attendait de moi, quelle était la charge de travail que je devais fournir. Ce que je peux dire de mes années de licence de droit, c'est qu'elles m'ont enseignés une certaine discipline de travail propre au droit et à l'université. Grâce à ces premières années, je me suis découvert au travail. Je ne savais pas ce qu'était réellement travailler jusqu'au bac pour tout vous dire. J'ai eu beaucoup de regrets pendant ma licence notamment sur le travail que je devais fournir. Je n'étais pas à 100% de mes capacités, je me contentais du minimum pour passer en année supérieure. C'est certes suffisant, mais sûrement pas assez pour intégrer un master très demandé que vous souhaitez avoir à tout prix. Alors je regrette en partie certains moments de ma licence où j'aurais pu davantage travailler. Ce qui est certain, c'est que grâce à ma licence de droit, je ne vois plus les choses de la même manière, je ne vois plus mon environnement et ce qui m'entoure de la même façon. J'apporte une réflexion que je n'avais pas avant ma licence sur beaucoup plus de domaines et de sujets. Un conseil sur votre licence : Accrochez vous à un objectif qui vous fait avancer et qui vous rappelle pourquoi vous vous levez chaque matin. Dans les moments difficiles, dites vous qu'avec le temps, il y aura forcément de meilleurs moments.
Je faisais partie de ces élèves qui réussissaient sans pour autant faire beaucoup d'efforts. 17 en HGGSP, 15 en HLP, 14 en SES, 20 au grand oral. Pourtant j'ai raté ma 1e année de droit en travaillant de 8h du matin à 3h. J'ai vécu ce qu'on appelle couramment une dépression sans même m'en rendre compte. J'ai enchainé les partiels avec les rattrapages en échouant toujours et encore et sans jamais voir de progrès en un an. Alors j'ai pris les devants et j'ai quitté la fac publique pour le privé. J'ai eu des vraies réponses à mes questions, un vrai suivi et surtout beaucoup de soutien. Aujourd'hui je réussi les exercices, les examens et je m'épanouis dans les études.
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