Je voudrais aborder le sujet de l’échec, chose avec laquelle j’ai un rapport extrêmement compliqué, comment beaucoup de gens je suppose. Pourquoi vous en parler à cet instant précis ? Et bien simplement car je me suis retrouvée face à cette situation récemment et que j’ai besoin de mettre des mots sur mes émotions. J’ai besoin de m’exprimer pour avancer.
L’échec peut-être plus ou moins important pour chacun, avec de plus ou moins grosses conséquences sur notre vie et sur celle de ceux qui nous entourent. Me concernant, sans prétention aucune, c’est un sentiment que j’ai peu de fois ressenti, du moins jamais de cette manière. Alors oui, j’ai connu des « échecs » sentimentaux ou amicaux mais qui avec du recul n’en sont pas réellement, mais à part cela, rien qui ne m’est marqué au point de m’en souvenir.
Mon premier échec, j'y ai fait face lors de ma première année d'études supérieures. En terminale, je souhaitais passer les concours de Sciences po dans le but de devenir journaliste. Un jour j'ai découvert par hasard l'école privée de communication et marketing ISEG et j'ai littéralement été charmée. Au final, une fois là-bas, j'ai réalisé au fil des mois que je ne m'y sentais pas à l'aise et que cela ne me correspondait pas malgré toutes les certitudes que j'avais pu avoir. Mes parents m'ont toujours soutenu et même dans ma décision de changer d'orientation malgré le fait que j'avais intégré une école qui engendrerait de nombreux coûts financiers. J'ai eu du mal à prendre la décision de partir ou rester car je m'en voulais et j'étais perdue face à ce choix que j'avais à faire, situation inconnue jusqu'ici. J'ai mûri cela pendant plusieurs mois, puis j'ai finalement décidé de partir, et cela a été avec du recul une bonne décision.
Étant maintenant en deuxième année de licence, la possibilité de partir en troisième année s’offrait à moi, et j’ai bien évidemment sauté sur l’occasion. Dans ma fac, pour partir en Erasmus, il faut valider une certification de langue attestant d’un certain niveau. J’ai donc choisi de passer le TOEFL en mettant premier voeux le Canada et le CERVANTES en mettant en deuxième et troisième voeux l’Espagne. Le but était de me donner plus de chances de peut-être partir en passant les deux. Résultat, j’ai raté ces deux certifications. J’étais très déçue, triste, écoeurée d’avoir fait dépenser de l’argent à mes parents pour au final échouer mais par forcément étonnée car j’étais peu préparée malgré mon niveau « correct » et que j’avais trouvé les deux examens difficiles. Néanmoins, la défaite fait mal et voit son rêve s’envoler pourtant à portée de main détruit.
Alors voilà, j’ai eu très mal face à ces déceptions, mais grâce à mon entourage, j’ai su relativiser assez vite. Je me suis dit que si cela se passait ainsi c’était probablement car cela devait arriver et que mon rêve (pour le séjour erasmus) n’était que reporté à plus tard. Une part de moi était probablement rassurée à l’idée de ne pas se retrouver seule à l’autre bout du monde, loin des miens, pendant 4 mois. Puis l’autre part restait déçue de ne pas avoir l’occasion de vivre cette expérience. Tout ça pour vous dire que l'échec est un apprentissage et sûrement le meilleur d'ailleurs. Il vous fera grandir et devenir la meilleure version de vous-même. Alors n'ayez pas peur de vous tromper, foncez et suivez vos rêves !
Je suis rentré en études supérieur en 2018 alors que j'avais 17 ans. j'ai intégré la filière PACES (actuellement PASS) qui est réputée pour être un des concours les plus compliqué de la nation. Sans trop savoir à quoi je devais m'attendre, me voilà dans un amphithéâtre avec 500 personnes autour de moi. On avait seulement 4heures de cours par jour, soit le matin soit l'après midi selon notre nom de famille. C'est très impressionnant et complètement déroutant, on est tous entassé, en sachant que seulement 95 sur ces 1000 personnes seront prises en médecine. Puis on se dit que 4heures de cours par jour à travailler ce n'est rien, ou du moins pas si horrible. Il suffit de travailler un cours pour se rendre compte de ce que c'est. Je faisais du 8h-23h chaque jour en espérant passer. J'ai du faire deux années pour avoir ce concours, et ma deuxième année s'est clairement mieux passée, j'ai réussi à mieux appréhender les conditions de l'examen, à comprendre comment je fonctionnais et surtout à comprendre comment apprendre parfaitement chaque cours. J'ai donc réussi dans ma première année à être 200eme, et lors de ma 2nde année à être 56eme. Cette année est accessible à toute personne se donnant réellement les moyens de réussi, à tous ceux qui ont une volonté de fer, à tous ceux qui auront la hargne de vaincre. Au diable l'élève de Terminale, j'ai un ami qui a eu son BAC à 10.5 de moyenne et il a fini 6eme du concours. Une connaissance du lycée, première de la classe, et idolâtrée par le corps enseignant, elle n'a pas eu le concours. Dans cette filière les cartes sont redistribuées, on a l'occasion de changer ce que l'on veut devenir par la seule force de notre détermination et de notre capacité intrinsèque.
Testimony #1: L'Université: TPs, TDs, cours magistraux... A quoi s'attendre en a l'université et plus exactement en Licence de Physique ? Déjà quels sont les principales différences que j'ai remarquée entre le lycée et l'université: - Les amphithéâtres, fini les salles de classes (ou du moins au début) - Les effectifs, le nombre de personnes dans ta promotion sera généralement plus grande que ta classe de lycée mais pas de crainte cela te fais simplement plus de personnes à rencontrer ! - Finis les trimestres, bonjour les semestres ! - Les cours : tu n'as plus un prof pour les maths ou le français mais plutôt un prof pour une matière plus spécifique comme outils mathématiques ou programmation ... - Les professeurs sont des enseignants chercheurs c'est-à-dire ils enseignent à côté de leur travail de recherche. Ils ont leur bureau dans l'université ou un labo pas loin ce qui te permet donc de les voir en dehors des cours si tu as des questions... - Les emplois du temps : ils changent la plus part du temps d'une semaine a l'autre (créneaux, salles...) et il est disponible sur internet. - Les midis il n'y a pas de cantine comme dans la plus part des lycées mais des restaurants universitaires (RU) qui proposent des menus étudiants à des prix étudiants (environ 3€50, entrée, plat, dessert) - Le CDI deviens la BU, bibliotèque universitaire, si tu adepte d'un bon livre ou juste curieux la BU sera ton meilleur amis ! - Les cours ne sont pas obligatoires mais attention TDs ET TPs le sont ! Et attention aux profs qui font l'appel... La légende de la liberté de l'université et du "ouais je viens pas en cours" malheureusement est plus proche d'une légende qu'autre chose ! ^^ Pour ma part et mon expérience en Licence de physique, aujourd'hui je suis en L3: En générale tu arrives en L1 et tu as une année commune entre la Physique-Chimie, vous êtes nombreux souvent a ne pas connaître ta voie ni savoir ce que tu souhaite faire... Pas de soucis tu as un an pour te décider si tu préfère physique, chimie ou physique-chimie! Un mix de matières de sciences physique et chimie ainsi que des TPs au premier semestre pour t'aider a t'orienter: optique géometrique, chimie générale, chimie organique, chimie des solutions, mécanique du point, atomistique... Au bout du premier mois en générale tu vois un peu ce qui t'intéresse. A partir de janvier, semestre 2, tu choisis si tu préfères plutôt des matières de Chimie, Physique, ou le meilleur des deux mondes la Physique-Chimie. Après garde en tête tu n'as rien signer à ton arrivée ! Toute réorientation est possible tout le long de tes études et un bureau spécialement dédié à ça existe : le SCUIO-IP est la a ton écoute au moidre doute ! Mon conseil pour la réussite ? Sa présence en cours/TDs/TPs est un minimum, on peut vite prendre la mauvaise habitude de rater des cours et prendre beaucoup de retard... Après l'épreuve de la première année, adaptation, gérer la vie loin de papa maman, examens, faire la fête, nouveaux copains, la seconde années est en générale plus simple Pour la L2 voir Testimony #2, A très vite !!!
C'est une licence au sein de laquelle j'ai appris autant scolairement qu'humainement parlant, j'ai eu des profs à la hauteur de mes attentes (à l'écoute, attentionnés, prêts à se battre pour la réussite des étudiants) et un cadre idéal pour mieux travailler. C'est une filière qui , selon moi, est complète pour le métier que j'ai voulu par la suite. Je ne regrette pas une seconde d'avoir fait cette licence et de l'avoir obtenue.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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