Il paraît que la première année d'université est la plus difficile… Pas pour moi, car j’avais déjà acquis une grande autonomie en terminale. Mais oui, c’est bien ça le secret, l’autonomie ! Comment s'organiser pour être le plus efficace possible et réussir ses partiels ? Suivez mes 4 conseils à la lettre et tout se passera bien.
Dans un premier temps, ça fait peur. On sort du lycée, avec des profs qui vous appellent par vos prénoms et qui connaissent bien vos points faibles et vos points forts ! Oubliez-les, c’est fini ! On se retrouve dans une grosse promo, des amphis avec 250 personnes. Ensuite, les taux de réussite sont pas très élevés, souvent, mais vous allez voir par vous même qu’à la fin du 1er trimestre, il y aura au moins 30% des inscrits qui auront laissé tomber ! Un mauvais taux de réussite n’est pas forcément un échec, parfois et même souvent un abandon.
1 Être organisé
Pour réussir à l'université, il faut être organisé. Pour cela, il faut se rendre aux cours, le suivre, et prendre des notes de manière régulière. 2 méthodes d’organisation :
La méthode « stylo-papier ». Dans ce cas-là, prenez soin de trier chaque cours. Rangez-les dans des classeurs ou dans des pochettes au fur et à mesure afin de ne pas les égarer. Cela vous permettra d'effectuer des fiches pour réviser par la suite, et de ne perdre aucun cours.
L'ordinateur ou la tablette : rangez bien vos documents dans des dossiers identifiés. Cela vous permettra de les reprendre lors du même cours la semaine suivante. Personnellement, j’utilise les 2 méthodes, selon les matières, et je m’en sors très bien donc il n’y en pas une mieux que l’autre !
2 Assister aux cours
Ne pas sécher ! Oui, c’est tentant, personne ne le remarque… Mais même si les cours magistraux ne sont pas obligatoires, et mis en ligne sur internet pour la plupart, je vous conseille de vous y rendre. Aller en cours permet d'emmagasiner plus de connaissances. C'est également une aide précieuse, pour les révisions : si on a écouté attentivement le professeur, on aura retenu déjà une bonne partie de ce que l'on doit savoir. Mais ça, vous le saviez déjà !
De même, à la fin des cours, si vous n'avez pas compris une notion, n'hésitez pas à aller demander des explications à votre professeur. La plupart du temps, ils se montrent très disponibles. S'ils ne peuvent pas vous répondre sur le moment, ils vous proposeront de venir les voir à leur bureau pendant leurs heures de permanence pour vous expliquer le cours plus en détail.
3 Participer lors des travaux dirigés
Il n'y a pas que les cours magistraux à l'université. Il vous faudra en effet assister aux cours de travaux dirigés (TD) qui sont obligatoires. Plusieurs absences vous interdisent l'accès aux examens si elles ne sont pas justifiées. Lors de ces TD, organisés par groupes, il est important de participer. Cette organisation est faite pour que les étudiants puissent se retrouver en petit nombre face au professeur. Utilisez cette opportunité pour vous exprimer et pour poser les questions relatives aux points que vous n'avez pas saisis durant les cours. Le TD est l’application du cours magistral, donc si vous avez tout bien écouté, c’est facile, c’est juste de l’approfondissement, comme une sorte de soutien dans certaines matières, ou de réalisation d’exercices en rapport avec le cours.
4 Bien préparer les examens
Il est très tentant de ne pas relire ses cours régulièrement. Alors qu'au lycée, les contrôles pouvaient tomber toutes les semaines, à la faculté, les partiels n'interviennent qu'en fin de semestre.
Pour éviter d'avoir à se retrouver avec une masse de cours à assimiler, mieux vaut apprendre un peu toutes les semaines. Les fiches, les fiches, les fiches !
Rien de mieux pour concentrer un max d’infos ! Faites-les au fur et à mesure c’est mieux !
Pour conclure, si vous respectez bien mes règles d’or, il n’y a pas de raison d’échouer ! Bon courage quand même !
Comment s'est passé mon stage de deux mois à Disneyland Paris en tant qu'assistante scénographie ? Durant ma deuxième année d’apprentissage de BTS, j’ai pu vite comprendre que le métier d’architecte ne me correspondait pas tout à fait, et que j avais besoin de m’épanouir dans un domaine plus créatif, comme la scénographie qui désigne aujourd’hui l'étude de l’art de la scène, par des moyens techniques de mouvements ordonnés et scéniques. Après avoir passé mon BTS en juin 2018, j'ai postulé au sein de Disneyland Paris afin de trouver un nouveau stage dans le secteur scénographie art spectacle et design, un secteur qui me faisait rêver depuis très longtemps, car c'est ici que les scénographes, imaginent les spectacles à venir, les décors mais aussi les parades est tout ce qui concerne la décoration des parcs Disney mais aussi le Disney village. C'est par ce bureau, que nait la force des parades et spectacles de Disneyland Paris et qui assemblent et conjuguent trois éléments essentiels: héritage, identité et créativité. Grace au soutient et à l’aide d’Emmanuel metteur en scène et d’Olivier Scénographe, j’ai pu recevoir une réponse positive d’Yves, Manager et Scénographe à Disneyland. J’étais donc invité à venir faire un stage de deux mois du 2 juillet au 31 août 2018. Mon travail était clairement défini à l’avance, j'avais pour mission d'assister les scénographes de réaliser des plans, dessins, modules 3D, accessoires et de participer pleinement aux projets donnés et à la vie de l’entreprise en tant que Cast Member. Avant même d’arriver à Disneyland, mon rôle était clairement défini, je savais la place que j’allais occuper pendant ces deux mois d’expériences. Au sein de l’équipe, j’ai collaboré avec Yves et Jérome. À tout moment je pouvais échanger avec eux, observer leurs manières de procéder à réaliser des projets et à communiquer avec d'autres équipes. Ils me donnaient donc du travail à faire, du travail qui correspondait à leurs projets. Car chacun dans l'équipe est autonome et a ces propres projets. J'étais donc moi aussi autonome et je devais gérer mon temps et mes projets tout en présentant le déroulement du travail chaque jour aux deux scénographes. Mon travail durant mon stage était très varié et complet, mon tuteur ainsi que Jérome, m’ont donnés des taches diverses à faire très intéressantes et m’ont transmis de nouvelles connaissances que j ai pu mêler aux miennes acquises lors de mes deux années de BTS. J’ai donc pu voir différentes facettes du métier tout en m’épanouissant pleinement. Ces 8 semaines de stage au sein de l’entreprise ont été très enrichissante, elles m’ont permis de découvrir la partie professionnelle de mon apprentissage, un réel moyen et opportunité de passer de la théorie à la pratique, mais bien sur de mettre en oeuvre les notions acquises au sein de ma formation de Design d’Espace. Observer le fonctionnement d’une équipe et d’une entreprise est aussi très instructif car il permet de se faire une idée concrète du travail pour lequel nous sommes formés et de pouvoir se projeter dans l’avenir. J’ai également apprécié le fait de travailler sous la tutelle de deux grands scénographes et de pouvoir profiter de leurs expériences, de leurs savoir faire quotidien. J’ai été impressionné par leurs capacité à cibler rapidement leurs projets, de l’exprimer de façon synthétique et technique. J’ai donc pu vraiment me rendre compte des dimensions que prend un projet dans la réalité, les contraintes d’ordre professionnelles (de l’ordre du coût, des matériaux, coté administratif, etc..). En résumé tout ce qui diverge de la demande scolaire mais qui me conforte dans mes choix de poursuites d’études et future voie professionnelle. Mon contrat de stage commença donc le lundi 2 juillet, mais j'ai été invité à venir la veille pour mieux organiser mon séjour, récupérer mon appartement, et me familiariser dans mon rôle de cast Member. Le lendemain la journée était déjà organisé par Disneyland Paris, je devais me rendre à l’hôtel Cheyenne avec tout un groupe de nouveaux, pour participer à une journée tradition Disney dans la Disney University. Cette journée tradition consistait à comprendre l’héritage et la morale que Walt Disney nous a légué. Ici les Cast Members ont qu’un seul objectif commun, c’est de créer le bonheur en offrant aux visiteurs de tout âge et venus des quatre coins du monde des expériences de divertissement inoubliables. Ce qui permet de créer ces instants de bonheur c’est les histoires, les films, les parcs, les destinations Disney. La mentalité Disney, c'est de plonger les clients dans des expériences immersives, qui donnent vie aux histoires, mais aussi une qualité de service exceptionnelle, qui combine des interactions personnalisées reposant sur des histoires et expériences. On nous a également appris, que ce qu'il fait la différence Disney, ce sont ses histoires optimistes et rassurantes. Que les visiteurs puissent s'identifier à leurs personnages, tout en partageant leurs émotions. Grâce à toutes ces interactions riche en émotions, les visiteurs vivent des moments inoubliables qu’ils conserveront tout au long de leurs vies. Nous devons surtout garder en mémoire, que était un créateur visionnaire. Il a toujours visé le niveau de qualité le plus élevé possible sans faire le moindre compromis. En tant que cast Member (Membre de la troupe), j’avais donc quatre obligations qui se transmettait en quatre clés: La sécurité, la courtoisie, le spectacle et l’efficacité. Chacune des quatre clés est accompagné d'une liste de comportements spécifiques, ou d’ actions qui, une fois mis en pratique aident les Cast Member, à faire vivre chaque clé. Ces comportements sont appelés « fondamentaux ». Grâce à ce stage, j’ai pu me faire une vraie opinion de la scénographie. Je pense que c’est un métier très intéressant partagé entre créativité et technique dont je souhaiterais connaitre tout les secrets. A l’heure d’aujourd’hui, j’ai besoin d’inventer, de créer des histoires, d’avoir un métier riche en changements, mon choix sera donc de choisir la scénographie comme métier futur. En choisissant d’être scénographe je souhaiterais avant tout maîtriser l'ensemble des techniques relatives à la conception et à la réalisation de décor (dessin, couleur, volume, perspective, architecture)... Voulant m’épanouir dans ce domaine, je compte poursuivre mes études après l’obtention de mes diplômes, et réaliser mon rêve le plus fou: Etre scénographe au sein de Disneyland Paris. Un rêve qui demande du courage, de la créativité, de l’audace mais avant tout de la persévérance. Alizée Aguilar
Après avoir obtenu mon BAC SVT spé maths mention bien, j'ai intégré une classe préparatoire BCPST au lycée Champollion de Grenoble. La marche entre le niveau de mon lycée et le niveau prépa était très grande. En effet, je venais d'un petit lycée d'un niveau moyen, contrairement à d'autres qui venaient de lycées internationaux ou de très bons lycées. Nous ne partions donc déjà pas à armes égales. Les premiers mois se sont plutôt bien passés, très durs évidement et je n'étais pas dans les meilleurs de ma classe, mais je travaillais dur pour remonter la pente. Seulement, mes résultats ne décollaient pas. Je travaillais donc plus. Je dormais généralement de 20h30 à 4h du matin, je travaillais avant d'aller en cours pour préparer les DS, interros ou khôlles du jour. Je travaillais également en rentrant le soir, bref, je ne faisais que ça. J'ai fini par m'épuiser, physiquement et mentalement, c'est ce que l'on appelle un burn out. J'ai compris plus tard que j'avais essayé de travailler énormément avec des méthodes qui n'étaient pas suffisamment efficaces. Cette période a été très dure pour moi, mais je ne la regrette pas. En effet, j'ai appris à me connaitre : connaitre mes besoins, mon fonctionnement, connaitre ce dont j'ai envie aussi. Il y a des choses positives à retirer de chaque expérience, même les plus rudes. La classe préparatoire ne correspond pas à tous les profils, c'est mon cas, et ce n'est pas grave ! J'ai ensuite rebondi en intégrant un DUT Génie Biologique option Analyses Biologiques et Biochimiques à Montpellier et je suis ensuite entrée dans la meilleure école d'ingénieurs en agronomie de France par un concours parallèle. Ce qui est drôle au final, c'est que je me retrouve dans la même école que certains de mes amis avec qui j'étais en classe prépa ! Comme quoi, la prépa est certes la voie principale pour intégrer les grandes écoles, mais il existe beaucoup d'autres voies possibles ! Pour conclure, je dirais que la prépa est à la fois la pire et la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Même si ça a été une période extrêmement dure pour moi, j'en suis ressortie grandie. Je pense qu'il est important lorsque l'on est au lycée d'apprendre à se connaitre : ses besoins, méthodes d'apprentissage, résistance au stress et à la pression... Afin de bien choisir la filière post bac qui nous correspond.
Je suis entrée en DUT Génie Biologique (GB) option Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB) un petit peu par dépit au départ. En effet, après avoir raté ma première année de classe préparatoire BCPST, je me suis redirigée vers un IUT GB ABB car c'est une des voies parallèles qui permet d'entrer en école vétérinaire. Au début donc, je me sentais très nulle d'avoir raté la prépa et de devoir retourner dans une filière post bac "non élitiste". Néanmoins, je me suis rendue compte que le DUT GB ABB était une excellente formation. En effet, les cours qui m'ont tous été dispensés par des chercheurs étaient très poussés, nous avions énormément de travaux pratiques (800 h sur les deux ans) qui nous ont appris des techniques expérimentales très pointues (cytométrie en flux, RTqPCR, , microbiologie, spectrométrie de masse, ...). J'ai acquis énormément de connaissances théoriques et pratiques, c'est vraiment impressionnant ! Par ailleurs, la force du DUT c'est que c'est à la fois une formation professionnalisante, mais qui permet également de se préparer à des études supérieures. La deuxième année de DUT se finit par un stage de 3 mois. Pour ma part, je l'ai fait en laboratoire de recherche en neurosciences. C'est je pense, l'expérience la plus enrichissante que j'ai faite jusqu'à présent ! Par ailleurs, pendant mes années de DUT, j'ai eu le temps d'ouvrir mon esprit. Premièrement, car mes professeurs étaient tous chercheurs, donc nous parlaient de leurs recherches, nous emmenaient dans leurs laboratoires pour faire des TP... J'ai aussi assisté à des conférences, intégré des associations étudiantes, et tout cela m'a permis de réfléchir sur ce que je voulais réellement faire plus tard. Je me suis donc rendue compte que je ne voulais pas être vétérinaire, mais chercheuse. Ainsi, j'ai préparé le concours C2, concours qui permet d'entrer dans les écoles d'ingénieurs en agronomie, et les concours des ENS. J'ai finalement intégré AgroParisTech ! En bref, je dirais que le DUT est une très bonne formation à la fois technique et théorique. C'est une formation qui permet d'être dans le concret et de se rendre compte des enjeux et des besoins actuels. Je recommande grandement le DUT GB ABB, car cela mène à énormément de parcours !
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle