Beaucoup de choix s'offrent à toi après le bac mais quoi choisir ?
L'avantage de la prépa classique (CPGE) est qu'elle t'apprend à réfléchir et à travailler d'une autre manière. Tu seras plus vif sur certaines choses et effectuer des calculs te paraîtra facile. Une grosse base de connaissances est apprise pendant ces deux ans intensifs et te permettent de comprendre et d'appliquer plus vite. Ce qui ne veut pas dire que quelqu'un ayant fait prépa est plus intelligent que quelqu'un venant d'un DUT par exemple.
Si la seule chose qui t'effraie est le concours d'entrée dans les écoles, la prépa intégrée (tu rentres dans l'école après le bac) peut être une bonne alternative. Mais je dirais que c'est bien si tu es sûr(e) de vouloir cette école précisément, cette spécialisation etc, parce que comme tu rentres dans cette école après le bac, ils te préparent d'ores et déjà à leur formation et n'abordent pas forcément tout, aussi profondément qu'en CPGE. Il sera donc plus dur de bifurquer par la suite.
Un DUT ou un BTS permettent d'obtenir un diplôme après 2ans et permettent d'acquérir une petite expérience au cours des stages, mais est très spécialisé donc tu auras des lacunes dans certaines matières et sera irréprochable dans d'autres.
Une prépa ATS existe pour les personnes ayant fait le choix d'aller en DUT/BTS mais voulant aller en écoles d'ingénieurs. Elle permet une remise à niveau afin d'avoir de bonnes bases dans chaque matière. Ca recule la date d'obtention de ton diplôme mais ce n'est en rien une perte de temps.
La licence, elle, reste assez généraliste bien qu'il faille choisir un domaine d'étude. C'est en master, qui généralement suit une licence que l'on devient très spécialiste de son domaine. La licence permet de voir beaucoup de choses, mais pas aussi poussées qu'en prépa, le rythme étant moins intense: peu de démonstrations à connaître par cœur, pas de khôles, pas de DS hebdomadaires etc.
Chaque parcours a ses avantages et ses inconvénients, la prépa reste tout de même très formatrice et après ces deux ans, l'école vous semblera en général plus facile, mais il ne sert à rien d'aller en prépa pour avoir fait prépa. À mon sens, mieux vaut exceller en licence qu'être mauvais en prépa. Si tu es bon dans ce que tu fais, les admissions parallèles te permettront d'accéder à ce que tu veux, en revanche, selon l'école que tu veux, il faut vraiment exceller en prépa au vu du nombre de personnes se présentant au concours, tout se joue sur quelques épreuves.
La licence de Lettres Modernes est un type de licence extrêmement intéressant au sein de laquelle les amoureux des lettres se retrouveront parfaitement ^^. et pour être amoureux il faut l'être, je ne me nourris plus que de bouquins depuis que je suis entrée dans cette filière éwè
Lors de la séance de TP de rentrée, les formatrices nous ont dit "on n'arrive pas en psychomotricité par hasard..." Après une année passée au sein de ces études si particulières, je comprends maintenant mieux ce qu'elles voulaient dire... Je vous propose ainsi de vous partager mon parcours, ma découverte de la psychomotricité et l'organisation du cursus en général (avec les spécificités de l'IFP d'Orléans). Bonne lecture ! 1. Une découverte plutôt tardive de la psychomotricité (mais comme on dit souvent mieux vaut tard que jamais !) Depuis toute petite, je rêve de faire un métier pour apaiser les souffrances des gens, pour trouver des solutions à leurs problèmes... C'est ainsi que de mes 8 ans jusqu'à mes 18 ans j'étais décidée à devenir psychologue. Mais ces dix années ont filé, et du jour au lendemain je me retrouve en terminale à devoir valider mon choix final. C'est à ce moment précis que tout se trouve chambouler en moi, que tout y compris ce rêve devient incertain... C'est alors que je tombe par hasard sur le métier de psychomotricien en naviguant sur mon PC... Je comprends que c'est un professionnel de santé du paramédical, axé sur la place du corps et son image dans les différents troubles. Je comprends qu'il essaye de ré instaurer les liens corps-esprits, pour rétablir une harmonie au sein du patient... J'ai alors un flash de moi en train d'exercer ce métier (alors que je n'en savais pas encore grand chose oui je sais !). Je commence des recherches plus poussées, et l'IFP d'Orléans devient mon nouvel objectif. A l'époque, on pouvait faire une fac de sciences (science de la vie/chimie) pour avoir plus de chance d'entrer à l'IFP. Ayant besoin de plus de temps pour réfléchir à ce projet, et ayant toujours envie de découvrir l'ambiance de l'Université, je décide donc d'entrer en L1 sciences de la vie/ chimie à Orléans. Après une année intense marquée par le confinement, je valide la double L1 et je suis acceptée à l'IFP d'Orléans : c'est le début d'une nouvelle aventure pour moi ! 2. Pourquoi le métier de psychomotricien me correspond ? Tout simplement car il me permet de pouvoir être dans le soin, ce fameux "care", en abordant les patients de façon globale. J'aime le fait qu'on prenne en compte aussi bien l'importance du support organique de l'Homme, son corps (pôle neuromusculaire), que son psychisme/esprit (pôle cognitif), et enfin la part émotive, sensible (pole psycho-affectif). Ainsi c'est un métier riche d'outils, de techniques, où notre créativité, notre imagination nous accompagne dans chaque prise en charge. Ainsi, les psychomot' aiment beaucoup jouer ! Ce que je trouve également intéressant en psychomotricité, c'est le côté ludique qu'on met en place, quelque soit l'âge du patient d'ailleurs. On essaie de valoriser leurs ressources et leurs capacités au maximum. Cela se retrouve dans la relation de confiance et de co-construction qu'on établit avec le patient : on n'oublie jamais que ce dernier a toujours quelque chose à apporter dans le processus thérapeutique. 3. L'organisation des études en psychomotricité Tout comme le métier, le cursus est riche (on ne s'ennuie jamais !) et se compose de trois grands temps d'enseignement : - les cours théoriques (qu'ils traitent de psychomotricité en tant que tel, de psychologie, psychiatrie, etc...) - les TP (travaux pratiques) qui permettent d'expérimenter corporellement certains concepts théoriques, de se former à certaines techniques (relaxation, toucher thérapeutique, bilans psychomoteurs...), d'appréhender des cas cliniques, et enfin d'apprendre à mieux se connaitre ! - les stages. En 1ère année ils visent à observer le développement psychomoteur (normal) de 0 à 6 ans. Ils deviennent cliniques à partir de la deuxième année. On pratique alors sur différentes populations et dans différentes lieux en 2ème et 3ème année. Le cursus se passe donc en 3 ans, avec la validation d'un DE (ou diplôme d'état) à la fin. 4. Les plus de l'IFP d'Orléans On y est 25 par promo, ce qui permet de se former au mieux, de manière presque personnalisée finalement. On peut poser toutes les questions qu'on a en tête, à tout moment. On se connait tous et toutes, et l'entraide est très présent entre nous. Tout au long de l'année, on est accompagné de manière individuelle via des entretiens pédagogiques pour voir si on se sent toujours bien au sein de la formation, du métier, dans notre vie en général... Si on a des doutes, ou si on rencontre des difficultés les formatrices sont là pour nous écouter et nous aiguiller au mieux. Côté vie étudiante, le BDE (bureau des étudiants) est très organisé et assez actif ! Des évènements nous sont très régulièrement proposés... pour ceux qui aiment s'amuser et sortir en parallèle des études c'est l'idéal ! Ces particularités permettent de créer une vrai ambiance de travail, plutôt chaleureuse et détendue. 5. Mon ressenti sur ma 1ère année de DE Au final, je ne regrette pas d'avoir quitté la fac ! Ni la psycho ! Je sais maintenant qu'il m'aurait manqué quelque chose en psychologie : cette approche globale de la psychomotricité, le plaisir et l'utilité des médiations corporelles. Avant je n'aimais pas du tout le sport, je n'aimais pas bouger mon corps, je me laissée accaparer par les vicissitudes de mon esprit. Aujourd'hui, l'image que j'ai de mon corps et de moi a changé et c'est en partie grâce à mes études. En psychomotricité, on ne se forme par seulement à un métier, on apprend à se développer personnellement. Je suis également heureuse de toutes les expériences que j'ai vécu en seulement un an... Le souvenir de l'équithérapie par exemple résonne encore en moi... tout comme les TP d'expression corporelle pour ne citer que quelques exemples. Côté travail et résultats, j'avais peur de ne pas réussir à suivre, notamment en anatomie ou en neurophysiologie (n'ayant pas fait médecine avant). Mais finalement en s'y mettant, en fournissant un minimum d'efforts (inhérents au principe des études), et avec la patience des enseignements et des systèmes d'entraide (entre étudiants dans la promo + cours en plus pour revenir sur certaines notions) on y arrive (même en sortant du bac d'ailleurs) ! Vous l'aurez compris mes études me passionnent et m'aident à m'épanouir... J'espère que ce témoignage vous aura parlé, appris des choses, peut être même intrigué... Si vous vous posez encore des questions, n'hésitez pas à me contacter via la plateforme, je serais enchantée de prendre le temps de vous écouter ! ;)
La licence APAS, bien souvent méconnue du grand publique et pourtant si importante a l'heure actuelle et en vue de l'évolution en âge de la population. Ce métier en voix de développement vous offre des possibilité d'avenir extraordinaire ! Tout d'abord qu'es-ce que APAS signifie ? Cela signifie activité physique adapté et santé. En effet, nous professionnel de santé et activité physique nous sommes la pour accompagner les personnes en situation de handicap ou meme de vieillissement dans leur vie quotidienne, de leurs offrir la possibilité de faire du sport, de bouger au quotidien, de lutter contre l'isolement et la sédentarité. Nous sommes la pour eux pour leur bien être physique mais aussi mental en leur proposant un traitement thérapeutique non médicamenteux. Si vous souhaitez plus d'information sur les études a faire pour atteindre ce milieu professionnel n'hésitez surtout pas a me contacter pour n'importe qu'elle renseignement !!
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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