Je m'appelle Margaux, j'ai 23 ans et je suis aujourd'hui en Master 2.
Mais c'est un parcours qui aujourd'hui étonne beaucoup mon entourage car mon année de première je l'ai passé à mi-temps au lycée, à mi-temps dans une association pour le décrochage scolaire et sous anti-dépresseur.
Voici mon expérience !
Ma phobie scolaire s'est installée peu à peu depuis le divorce de mes parents. J'avais 8 ans et à l'époque je prétextais un mal de ventre tous les soirs pour ne pas aller à l'école. J'ai suivi de nombreuses séances de psy, toujours pour divers problèmes. On m'a dit que j'avais une phobie au feu, puis que c'était dû à ma timidité extrême mais jamais on ne m'a parlé du divorce. J'étais effectivement très timide et chaque oral, chaque exposé était source de crises d'angoisse. Je suis arrivée tout de même jusqu'en seconde, avec ma parenthèse qui était ma passion pour l'Asie et la danse. Mes temps libres, je le passais à apprendre des chorégraphies. Chaque exposé, je faisais en sorte de parler du Japon ou de la Corée du Sud.
En première, j'ai dû effectuer un petit rapport de stage, que l'on devait présenter devant une professeur qu'on ne connaissait pas. J'ai prétextait être malade ce jour-là et n'y suis pas allé. On a convenu d'une nouvelle date qui fût mal comprise. Cette incompréhension a amené le fait que le CPE est venue me chercher pendant un cours pour me disputer comme une petite fille. Ce fût le déclenchement de ma phobie scolaire. Je me suis mise à faire une crise d'angoisse au point de ne plus m'arrêter de pleurer pendant 1 heure puis 2. On m'a emmené à l'infirmerie mais rien n'y faisait, je ne pouvais plus m'arrêter. On a appelé mon papa pour qu'il vienne me chercher. Suite à cela j'ai raté un mois de classe, je suis allé voir une psychiatre et j'ai commencé les anti-depresseur. On avait convenu avec elle que je revenais progressivement en cours. Et à la fin de la première, je réussissais à retourner toutes les matinées et l'après-midi j'apprenais par moi même au sein d'une association.
Le Cambodge a été le pays qui m'a permis de retourner au Cambodge à plein temps. En effet, mon papa travaillant dans une entreprise qui organise des colonies de vacances solidaires et ne pouvant plus supporter mon état, j'ai décidé d'utiliser cela pour atteindre mon rêve: l'Asie. Le Japon et la Corée ne se trouvant pas dans les propositions et le Cambodge étant le seul pays se trouvant en Asie, je me suis inscrite. À vrai dire, je ne savais même pas où se trouvait ce pays en Asie mais me voilà dans un avion pour la première fois, quelques mois plus tard, pour m'envoler vers le Cambodge. Là-bas, on était accueillis par une école de cirque qui accueillit les orphelins et les enfants des parents les plus pauvres, pour leurs donner un accès à l'éducation et à un métier. Là-bas, j'ai grandi, je me suis ouverte, j'ai eu un déclic. Je suis d'ailleurs retournée chaque année depuis, dans le même cirque, chez les mêmes personnes. Et en rentrant, je n'avais qu'une envie, retourner à l'école et partir étudier le cambodgien pour repartir.
Ensuite, je suis retournée à pleins temps, j'ai obtenu mon bac littéraire et je suis partie étudier à Paris seule.
Ma passion pour le Cambodge et la langue Khmère est toujours aussi présente, j'y suis retournée chaque année et j'ai découvert qui j'étais. J'ai arrêté les antidépresseurs également en rentrant et n'en ai plus repris depuis.
Aujourd'hui, j'ai découvert de nouveaux pays, j'apprends la programmation mais également je serais bientôt diplômée. Bientôt je serais ingénieur, un métier que je n'aurais jamais cru possible pour moi. Et cela parce que je me suis accrochée à mon rêve malgré ma phobie scolaire.
C'est ce que je voulais vous faire comprendre en écrivant cet article. Il faut toujours visualiser un objectif et si vous tombez faite tout pour remonter toujours à la surface. Si je n'étais pas partie, je ne serais pas ici aujourd'hui.
Je serais ravie d'en parler avec vous, de parler de mon parcours et de comment s'en sortir.
Actuellement en 3ème année de licence de droit, je suis au cœur de la courses qu'est la sélection en Master. À mon arrivée à l'université je ne connaissais personne, en effet j'avais quitté ma ville natale dans le but de poursuivre mon projet professionnel. Me voici alors seule à l'université, je fais connaissance avec une camarade de mon TD et nous décidons de nous inscrire à la journée d'intégration puis au week-end d'intégration. Ce fût l'occasion de faire de nombreuses rencontres dont la plupart sont mes plus grands potes aujourd'hui. Suite à ce premier mois d'intégration, et une adaptation plutôt facile à l'organisation de la faculté, j'intègre mon association de filière, l'occasion de faire toujours plus de rencontres, non seulement en droit mais aussi dans d'autres filières. Pour ce qui est des cours, j'ai très facilement pris le rythme, je valide mon premier semestre au haut la main en allant aux cours magistraux (CM) et en préparant mes travaux dirigés (TD) . Après les vacances de Noël débute le deuxième semestre. Mon organisation se détériore, je ne vais presque plus en CM mais je prépare toujours mes TD. Mes occupations se résument plus à des soirées qu'à des révisions, je valide tout de même haut la main mon semestre en ayant trouvé un job pour l'été. Je rentre alors chez mes parents pour l'été, je rate tous les moments avec mes amis. Je reviens ensuite pour débuter ma L2. Mon organisation est toujours aussi catastrophique, de plus je suis trésorière de mon association. Je ne vais pas en cours, je réussis à me faire dispenser de TD, une catastrophe. Je ne valide pas mon semestre, je m'y attendais. Le confinement pointe le bout de son nez au S4, je valide mon semestre en distanciel, rien à signaler sur ce semestre, j'ai mon année. Me voici alors en L3, j'ai désormais un emploi en 20h dans une pizzeria en même temps que mes études. Je tiens jusqu à octobre puis je démissionne, moi qui ne suis pas organisée s'en est trop pour moi. Je me permets cela car ce n'est pas un emploi alimentaire. Les cours ont lieu en présentiel pendant quelques mois, puis le confinement frappe une deuxième fois, je comprends de moins en moins bien les cours et les nouvelles notions, le distanciel devient compliqué, je valide malgré le peu de bienveillance des professeurs qui pensent que nous sommes des "bêtes de triche". Je suis désormais dans la dernière ligne droite pour valider ma licence, le distanciel ruine de plus en plus ma motivation et augmente les lacunes mais je tiens bon dans l'espoir de pouvoir réaliser mon projet professionnel et obtenir le Master que je veux. Je débute tout juste les candidatures, au milieu de mes révisions pour les futurs partiels, j'accumule les documents à scanner et les fiches de renseignements. En grande stressée, j'envisage de candidater à 42 masters dans toute la France. Comme on dit "Qui ne tente rien n'a rien".
après avoir changer l'orientation j'ai fait deux ans de CPGE ,en filière PCSI(Physique Chimie et sciences de l'ingénieur) au début de l'année tout apparaît impossible car chaque jour on écrit beaucoup dans chaque matière de plus on est demandé de réviser car on a deux colles pendant la semaine est un DS chaque samedi matin . Mais tous se passe bien avec le temps à condition de suivre les instructions des profs et de réviser régulièrement au moins deux heures par jours sans oublier le dynamisme dans la classe .Bref ,l'année du SUP s'est bien passé malgré la souffrance !! j'ai réussi d’être parmi les dix premier de la classe donc j'ai fait une classe étoilée (PSI*) c'est une classe où il y a les meilleurs du lycée qui font les mêmes cours que les normaux sauf qu' avec plus d'approfondissement car ils visent des concours un peu compliqués . Cette année est ma pire année de mon parcours scolaire car chaque jour on doit être prêt pour la colle (interrogation orale) en même temps pour le DS du samedi et le DM de la semaine et les exercices à préparer et l'avancement dans le projet TIPE , tout semble irréalisable surtout dans les matières qui demandent trop de réflexion mais en fixant les objectifs et mettant des planning de révision , le niveau s'améliore pas à pas pour passer le concours qui commence le moi d'avril . En conclusion Je conseille les étudiants de vivre cette expérience car elle nous apprend beaucoup de choses au niveau personnel (comme jamais baisser les bras ) que professionnel(préparer les soutenances , faire des contacts avec des professionnel ..) , ainsi le bagage scientifique qui est très important .
Actuellement en licence de Sciences politiques à Paris 1 Panthéon Sorbonne, je trouve la licence très interrésante en offrant une échelle de compréhension de la vie politique assez conséquente. La licence offre la possibilité d'apprendre du droit sans en faire essentiellement comme dans une licence de droit mais assez pour nous conférer les connaissances neccéssaires au sein du monde politique en terme donc de droit public. les cours de sociologie en lien avec la politique apportent des connaissances plus centrées sur les individus de la société comme vous et moi concernant nos comportements face aux évènements centraux de la société.
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N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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