Après avoir échoué en médecine si près du but, il faut se l'avouer, j'étais en deuil. Je savais que je devais passer les 5 étapes de ce deuil et ce n'est pas chose facile quand devenir médecin était le rêve de ta vie et que tu réalises au fur et à mesure, que ce rêve est terminé. Il faut réussir à passer à autre chose, il faut se relever et avancer car l'échec en médecine n'est pas une fatalité ! J'ai donc dû accepter mon échec, et ce assez rapidement car je devais trouver une autre voie et commencer de nouvelles études dès le semestre suivant.
Le jour où j'ai appris que je n'étais pas admise en médecine, c'était d'abord le choc, le déni. Je regardais mes notes sur internet et je n'acceptais pas ce que je voyais. "Ça ne peut pas être mes notes !", "Ils ont dû se tromper". Je recherchais la page toutes les minutes pour être sûr de ce que je voyais. Je me croyais en plein cauchemar !
Au bout de quelques minutes, j'ai bien dû réaliser que si, c'était mes notes et que oui, je n'étais pas admise à réaliser mon rêve. Une vague de tristesse s'est alors emparée de moi qui s'est rapidement transformée en colère car oui, j'étais en colère pour plein de raisons. J'avais donné tellement pour réaliser ce rêve et en une fraction de seconde, on me l'avait brisé. J'ai donc critiqué tout le cursus, la fac, les autres étudiants qui arrivaient réussi, la prépa : tout ce qui s'était mis sur le chemin vers mon rêve.
Mes parents m'ont rapidement poussé vers la 3ème étape du deuil : la négociation. Nous avons appelé le doyen de la fac pour comprendre mes notes d'oral qui étaient à mon sens non légitimes. Évidemment, le doyen a refusé de me réinscrire et de m'expliquer mes notes. J'ai donc cherché à faire médecine à l'étranger mais idem, ayant déjà passé 2 fois le concours en France, je n'étais pas autorisé à faire le concours en Belgique.
S'en est suivi, la plus longue et difficile étape : la dépression et la douleur. Période très difficile pour moi. Je devais aller à la fac de bio, j'étais séparée de mes amis de médecine qui avaient pris des voies différentes. Je me retrouvais donc seul, sans réel soutien (du moins, pas le soutien que je souhaitais réellement). Toute la journée, je souriais et mentais sur mes sentiments. Alors que je passais mes nuits en pleurs sous ma couette. De plus, je cherchais un sens à ma nouvelle vie, une réorientation possible mais je n'accepterais pas encore que je ne serai jamais médecin.
Heureusement, je me suis fait de nouveaux amis en bio. Des amis qui avaient vécu exactement la même chose que moi et qui étaient autant perdus que moi pour le futur. Et ce fut l'acceptation. Ce moment où je me suis dit "Ok, tu ne seras pas médecin mais il y a plein d'autres métiers magnifiques que tu peux faire !".
Après l'acceptation, j'ai donc cherché ce que j'allais faire de ma vie. Et curieusement, j'ai trouvé plusieurs plans de secours. Cela m'a d'ailleurs encore plus permis d'accepter mon futur hors de la médecine. J'étais rassurée de voir que oui, il y avait une vie en dehors de la médecine et que ce n'était pas qu'une légende.
Pour savoir ce que l'on veut vraiment faire, il faut d'abord savoir ce que l'on ne veut vraiment pas. Je savais que je ne voulais pas devenir ingénieur et que je ne voulais pas me détacher de la santé. Ces deux critères m'ont beaucoup guidé dans mes recherches.
Plusieurs idées ont donc émergé en parlant avec mon entourage. Je suis en 2ème année de licence de biologie et le parcours logique serait que je fasse un master suivi d'un doctorat. Mais j'ai aussi eu d'autres idées comme infirmière, diététicienne, ostéopathe... En cherchant bien, en faisant des recherches sur les cours suivis pendant la formation et le futur du métier, je me suis rendue compte que ce qui me plairait vraiment, ce serait de venir orthophoniste !
Psychologiquement parlant, je pense que j'ai besoin de finir ma licence de biologie. J'ai besoin d'une concrétisation cette année pour me dire que "Oui, cela a servi à quelque chose, tu n'as pas perdu de temps".
C'est d'ailleurs un point important que j'ai oublié d'aborder. Je peux vous affirmer avec certitude que tous ceux qui sortent d'une année de médecine, en ressortent grandis. Vous en apprenez tellement sur vous et sur vos capacités que vous en devenez presque invincible. A chaque difficulté, je me dis "J'ai survécu à la médecine, je peux tout faire", et c 'est vrai ! La médecine vous permet d'explorer des compétences que vous ne soupçonniez même pas.
Mon futur : finir ma licence et m'inscrire pour les concours d'orthophonie. Si je ne suis pas admise, je pourrai toujours faire un master !
En conclusion, mon futur est encore flou MAIS j'ai un avenir en dehors de la médecine !
Hello ! Aujourd'hui je voudrais vous parler de mes premières impressions du droit ! J'étudie à Assas, paris II. J'ai alors pu découvrir la vie à la fac, les 100000 assos étudiantes, les 10000 weekends d'intégration, afterwork, etc. Appart ça, la fac c'est aussi un tout nouveau cadre : plus de classe, plus de camarades de classe, plus de cantine, plus de ticket de retard, plus d'absence... La vie de reve quoi ! Seulement, il ne faut pas oublier que la fac, c'est aussi l'autonomie. Et la, on aborde le vrai problème. Si jamais vous n'êtes pas autonome, avez besoin de demander tous les jours sur le groupe de classe quels sont les devoirs pour le lendemain, avez besoin de votre mère pour vous rappeler de travailler... : la fac risque d'être vraiment dur. C'est pourquoi, il faut être capable de détenir de nombreux conseils (que j'ai en ma possession of course), et être capable de savoir si on est fait pour la fac ou pas ( ce que je saurai vous dire of course). Venez donc vite prendre RDV avec moi si vous êtes intéressés par la licence de droit, ou bien si vous vous posez des questions sur la vie à la fac.
Durant toute ma terminale j'ai beaucoup réfléchi à mon orientation et mon projet n'a jamais cessé d'évoluer. J'ai donc passé le concours commun des IEP pour intégrer Science Po là où, comme beaucoup, j'ai malheureusement échoué. Ayant prévu cet échec, j'avais fait de nombreux voeux sur Parcoursup: -des voeux de sécurité/ des plans B= licence AES dans la ville la plus proche de chez moi -des voeux "favoris"= licence science politique à Mulhouse et à Lille, Portail Institutions et société à Lyon J'ai été acceptée partout donc j'ai choisi selon la ville et Lyon à toujours été la ville où je voulais étudier. J'ai donc choisi le "Portail 13-Institutions et société" à l'UFR ASSP (anthropologie, sociologie, science politique) à l'Université Lumière-Lyon 2. Lyon 2 a structuré son système de licence totalement différemment des autres universités. Ainsi: -en Première année, tu choisis un portail qui regroupe 3-4 matières, dans mon cas sociologie, économie, droit et science politique; -en Deuxième année, tu choisis une licence liée à ton portail et tu fais donc une licence comme on te l'a présenter auparavant. Dans mon cas économie-gestion/Droit/ Administration publique/Science sociale/ Science politique/ sociologie; -en Troisième année, tu choisis un parcours-type. L'avantage de ce système c'est que lorsque on sors d'un BAC général, nombreux d'entre nous ne savent pas dans quoi s'orienter. Personnellement j'hésitais entre économie et science politique et je voulais découvrir le droit. Mon portail m'a ainsi permis de faire tout cela et de redécouvrir des matières du lycée avec la pédagogie de la Fac, et va, je l'espère, me permettre de faire un choix!
Salut!J Je suis à l'INSA de Strasbourg en deuxième année et l'année dernière j'étais en prépa intégrée dans cette même école. J'ai trouvé cette année géniale grâce à l'ambiance de l'école. Il fallait certes travailler dur en comparaison avec le lycée, mais il était tout à fait possible de garder une vie à côté des cours. En arrivant en spécialité, j'avais certes de moins bonne bases que les personnes sortant de prépa classique mais le cursus est fait pour ne pas être désavantagé et le retard est vite rattrapé. En prépa intégrée, nous avions donc des semaines avec des horaires similaires au lycée, nous n'avions pas de colles mais des contrôles tous les mercredis. Cela nous forçait à garder un rythme de travail soutenu.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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