Tout commence pour moi en première au lycée : ça y est je sais ce que je veux faire plus tard, j'ai trouvé. Je veux être médecin. Et je suis hyper motivée, je vais bosser comme jamais j'ai bossé pour réussir ma PACES et j'y arriverai, d'autres l'ont fait avant moi et je le ferai aussi.
Quand j'ai passé le BAC c'était encore APB donc je m'inscris sur APB pour le parcours PACES à l'université de médecine de Lille.
Arrivée au premier jour de cours, ma réaction : "Ah ouais quand même je ne m'y attendais pas". Il faut bosser, beaucoup.
Je finis donc mon premier semestre, j'ai des amis (c'est super important ça) et on ne sait pas du tout où se situer dans le classement. Je finis 1551 sur 3400 personnes, je considère que c'est une petite victoire mais je sais qu'il faudra redoubler. Je continue donc le deuxième semestre en continuant à travailler régulièrement mais sans trop me soucier de la suite. Les résultats tombent : je peux redoubler.
Je recommence donc cette fameuse PACES avec l'objectif de passer en deuxième année de médecine et rien d'autre !
Mes amies ont redoublé aussi, on est toujours ensemble et on rencontre de nouvelles personnes.
Je fais partie de la ronéo (essentiellement faite de carré) qui peut aider pas mal quand on en a besoin.
Je bosse comme une malade, je fais des QCM d'entrainement, j'ai de supers notes et j'y crois vraiment. Arrivée aux résultats du premier semestre : 1050 sur environ 3200 avec 9,8/20 de moyenne... C'est la désillusion totale, je ne pensais pas avoir autant raté, j'avais même réussi mon concours blanc avec plus de 14/20.
Je ne vois pas comment c'est possible et ce jour-là j'ai pleuré toute la journée.
Bon il faut que je me fasse une raison donc je me reprends et je réfléchis à mes options : la pharmacie m'intéressait et je pourrais l'avoir, je ne suis pas si loin. Je décide donc de ne partir qu'en pharmacie et j'abandonne complètement l'idée de partir en médecine.
Je me fais de nouveaux amis, les cours de spé me plaisent, je ne regrette pas mon choix et je suis heureuse que ce choix se soit offert à moi.
Et bien sûr les résultats du deuxième semestre : j'arrive 322 sur 570 en spé pharma (le classement du tronc commun ne compte pas vraiment) avec 10,4/20 de moyenne. Il faut être dans les 218 pour passer. Je comprends ce que ça veut dire et c'est encore la douche froide. J'ai fait deux ans pour finalement ne pas l'avoir.
Ce qui signifie : réorientation.
Dans ma malchance j'ai tout de même un peu de chance car je suis "reçue-collée" car j'ai eu plus de 10 de moyenne, ce qui signifie que je peux postuler dans une L2.
Nous avons donc remonté le temps de deux ans en arrière pour en arriver à aujourd'hui.
J'ai donc postulé en L2 de psycho et en L2 de science de la vie à Lille pour dire de ne pas me retrouver sans rien car mon objectif premier est d'intégrer le parcours pharmacie en Français en Roumanie.
J'hésite encore entre l'université de Cluj et celle de Timisoara, tout cela n'est pas encore fait, il me faut encore des réponses et des acceptations mais tout cela est possible.
Après un échec en PACES, il ne faut pas se lamenter, il faut vraiment rebondir et très rapidement (voire avant l'échec) car les délais sont très courts surtout si on veut partir à l'étranger.
Actuellement en alternance pour la formation marketing et communication digitale, j'ai pu suivre cette formation au sein de Mbway Nantes. Les matières sont diverses et ciblent bien la communication et plus particulièrement le marketing digital. Les intervenants sont tous des professionnels ce qui permet d'être le plus performant et acquérir de nombreuses conséquences tout en se professionnalisant dans une entreprise. Mbway Nantes est une école performante et met en place des projets en place pour ses élèves.
Il existe une multitude d'école d'ingénieurs spécialisées dans les domaines de l'agronomie, agroalimentaire et environnement. Pour ma part, je suis étudiante en première année du cursus ingénieur à Agroparistech, l'école de mes rêves. C'est une école pleine de diversité ! Tout d'abord, les moyens d'admission: la voie principale est la classe préparatoire. La majorité des élèves viennent de BCPST. Il existe cependant d'autres voies, des concours parallèles accessibles aux prépa TB, licence générale de biologie, DUT et prépa ATS (post BTS/DUT). Il y a peu de places pour ces concours mais ça reste accessible: je suis passée par le concours C2 pour les DUT. Au niveau des cours, je suis encore impressionnée par la multitude de discipline enseignée. La première année permet de toucher un peu à tout alors tu auras aussi bien des cours de biochimie, de conduite de peuplement végétaux, de comptabilité, de droit, de physique, etc. L'objectif est de pouvoir te spécialiser avec certitude en deuxième et troisième année. D'ailleurs, tu peux aussi intégrer l'école en 2ème et 3ème année avec un master ou en double diplôme avec les école partenaire (HEC, SciencePo, ChimieParisTech, Arts&Métiers, etc). Il y aussi des possibilités de césure, stages à l'étranger et semestres à l'étranger. Comme j'ai pu le dire plus tôt, la diversité des secteurs représentés par l'école est étonnante. On trouve des diplômés un peu partout, aussi bien dans les grands groupes (L'Oréal, Danone, Nestlé, Véolia, Total, etc), au Ministère, dans des PME des secteurs de l'énergie, environnement, agroalimentaire, cosmétique, pharmaceutique, conseil, finance,etc. N'hésite pas si je peux te renseigner sur AgroParisTech ou sur le monde des écoles d'Agro!
Bonjour, Je suis actuellement en khûbe, c'est à dire en troisième année de classe préparatoire littéraire au lycée pierre de Fermat, et je crois que c'est le bon moment pour faire un petit bilan. Après le bac je voulais tout faire, tout découvrir... et donc la fac ne me semblait pas être une option viable, puisqu'elle ne me permettrait pas de poursuivre toutes ces envies. J'ai choisi la prépa après que mes professeurs me l'ai conseillé, et je ne suis pas déçu.e! Après presque trois ans, même l'ENS est hors de portée pour moi (je pense), j'ai bâti une solide culture, littéraire, philosophique, historique qui a affiné ma perception du monde, de l'autre et de moi même. Je suis aujourd'hui plus mûr.e et plus sûr.e de moi. La prépa, c'est vrai, ce sont d'interminables heures de travail, le soir, le matin, entre les cours, entre midi et deux... mais c'est aussi une soirée gauffre dans la salle de base de l'internat en regardant good morning England, sortir boire un coup de temps en temps et danser jusqu'au bout de la nuit, c'est se passionner et se révolter, c'est surtout et avant tout, se trouver. Alors, même si il y a des bas (surtout en khûbe...), la prépa est un formidable espace dans lequel j'ai trouvé des professeurs bienveillants et prêts à nous soutenir, nous écouter et nous ouvrir les portes du monde littéraire, et ça, ça les amis... ça vaut de l'or!
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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