J'ai choisi l'ESEO (école d'ingénieur en électronique et informatique) pour sa prépa internationale à St Cloud mais aussi pour la diversité de ses options: logiciel et données, infrastructure et réseau, cloud computing, systèmes, embarqués, object connectés, traitement du signal, biomédical, énergie/environnement. De plus, les domaines de formation de l'ESEO permettent de travailler dans n'importe quel secteur en sortie de l'école car le numérique est omniprésent. L'autre point important est la possibilité de faire un bi-diplôme. Il en existe 3 sortes: management (en école de commerce), recherche (débouche sur un doctorat) et international (USA, Hong-Kong, Angleterre, Argentine,...)
L'ESEO est très dense dans sa vie associative avec pas moins de 27 clubs différents (musique, informatique, robot, cinéma, danse, sport, junior entreprise,...). C'est un excellent moyen de gagner des compétences en management d'équipe et de projet. Cela permet de développer son esprit d'initiative, de se responsabiliser et d'acquérir les automatismes des relations en entreprises. Il est aussi possible de participer des ateliers ou des concours pour l'entrepreneuriat. De plus, un processus d' "incubateur" existe au sein de l'ESEO pour aider des jeunes ingénieurs à monter leur start-up à la place de leur projet et leur stage de fin d'étude en dernière année.
Ayant été président puis responsable événementiel et sponsors de 2 clubs, j'ai beaucoup travaillé avec des équipes pas toujours faciles à gérer, notamment avec des deadlines et contraintes précises. Le travail de coordination et de communication au sein d'une équipe était alors un aspect sur lequel j'ai dû travailler d'arrache pied. L'autre aspect important est l'efficacité. En effet travailler sans cesse n'est pas synonyme de travail correct. Je n'ai compris cet aspect que tard et il est très important pour gérer son emploi du temps chargé... ou de se permettre des pauses. ;)
Durant ma formation à l'ESEO j'ai beaucoup fait preuve d'esprit d'initiative et de communication autour de moi. Mes expériences au travers de projets techniques ou de la vie associative m'ont permis de le développer. Cela m'a permis de faire avancer des projets lorsqu'ils étaient au point mort (notamment reprendre un club en crise) ou encore de rallier d'autres étudiants ou professionnels autours de projets (sponsoring, partenariat, motivation d'équipe,...). Cette capacité m'a autant été utile pour le technique que pour les activités parallèles.
Je suis un expérimentateur dans l'âme, mais attention je n'ai pas la prétention de tout savoir non plus! ;) De plus, je me suis remis très souvent en question par rapport à mes choix. C'est pourquoi je comprends tout à fait les questionnements que peuvent avoir les élèves cherchant des réponses sur StudyAdvisor. J'ai déjà discuté à de nombreuses occasions avec des lycéens par rapport à leur orientation en privé ou sur des salons.
Après avoir fait deux ans de classes préparatoires scientifique et passé plusieurs concours pour entrer dans une école, j'ai eu mon premier choix : l'EIGSI (école d'ingénieur en génie des systèmes industriels), une école généraliste. Les écoles généralistes permettent de rester ouvert sur plusieurs domaine et de ,e pas s'enfermer dans un domaine précis comme avec les écoles spécialisées. En quatrième année on choisit une dominante, les dominantes touchent chacune à des domaines différents. Ces écoles permettent aussi d'acquérir des compétence dans plusieurs branches telles que commerciale, de management. Toutefois si à la fin du cursus on veux vouloir se spécialiser c'est toujours possible !
Le monde de l'orthophonie est vraiment particulier. Jusqu'à cette année, pour accéder aux études il fallait passer un concours. Mais la particularité de ce concours est qu'il n'est pas national. C'est-à-dire que, comme il y a 21 écoles (centres de formations), il y a 21 concours, tous différents. Malgré ces différences, ils gardent quand même tous un tronc commun de matières: français (vocabulaire, orthographe, grammaire, conjugaison), mathématiques (logique et mentale), culture médicale (biologie, sciences de la vie, anatomie), culture générale (actualités, histoire, géographie, prix, célébrités...). Ces épreuves se présentent (presque) toutes sous la forme de grilles QCM (parfois QRU ou QRM), puis parfois il y a des épreuves rédactionnelles (résumé, sujet d'invention, dissertation, commentaire...). Le barème et le système de notation sont propres à chaque école et restent secrets. Il n'y a d'ailleurs aucun programme officiel concernant la préparation aux concours, et les annales sont difficilement accessibles. C'est pourquoi, passer par la case prépa est - aujourd'hui - indispensable. Bien sûr, les prépas privées sont parfois au-dessus de nos moyens et il faut se tourner vers d'autres options tout autant envisageables: prépa publique, prépa en ligne, fac ou même travailler seul.e chez soi avec des bouquins ou des annales. J'ai personnellement eu la chance de trouver une prépa privée à Montpellier qui correspondait à mes critères de choix: ambiance familiale, cadre restreint, emploi du temps bien pensé, et avec un corps enseignant bien rodé des concours. Ce sont d'après moi les atouts que doit proposer une prépa privée pour répondre aux attentes des étudiant.es qui payent une fortune pour privilégier de leurs services. Après l'obtention de mon baccalauréat littéraire, je suis donc rentrée en France pour rejoindre cette prépa. Ayant fini ma scolarité au Cambodge, j'appréhendais un peu mon retour. Je n'avais pas eu la chance d'aller aux portes ouvertes ni de rencontrer d'anciens élèves pour me préparer psychologiquement. J'ai été très rassurée quand à la rentrée je me suis rendue compte que ma classe était très solidaire, même si nos parcours étaient plutôt hétéroclites. Les primant.es font leur rentrée 2 semaines (vers mi-août) avant les autres classes pour suivre une formation les préparant au reste du cursus - très demandant. On assiste à 4h de cours par jour pendant 2 semaines: 2h de bases grammaticales et 2h d'étymologie. (Cela ne concerne que la prépa que j'ai fréquentée, je ne connais pas le fonctionnement des autres). Puis on rentre dans le vif du sujet: cours de grammaire, orthographe, vocabulaire, maths, culture médicale, culture générale, oral technique, oral psy, épreuves rédactionnelles et concours blancs! Alors oui, comme ça, ça peut paraître beaucoup, mais les cours sont découpés de sorte à ce qu'ils tiennent sur des demi-journées du lundi au jeudi. Nos vendredis étaient réservés aux concours blancs (environ toutes les 2 semaines), aux rencontres avec des professionnels ou d'anciens étudiants. Pas de travail à faire en plus à la maison, notre temps libre doit nous servir à emmagasiner le plus d'informations possible. Pour cela, nous n'étions pas autorisées à utiliser un ordinateur: le meilleur moyen d'assimiler une leçon, c'est de l'écrire manuellement. L'avantage d'une prépa "en vrai", c'est que les professeurs nous connaissent et suivent notre progression. Ils sont à notre écoute et répondent à nos questions. Leur rôle est très important c'est pourquoi il faut être attentif. Ils ont peu de temps pour nous préparer aux premiers concours qui arrivent en décembre, donc une fois qu'une leçon est terminée vous avez intérêt à bien avoir compris. Ils se rendront rapidement compte de l'implication personnelle de chacun.e, les classes ne dépassant pas les 18 élèves. De plus, même quand il n'y pas cours, nous avons libre accès aux salles de classes non utilisées pour travailler jusqu'à la fermeture de l'établissement. Les professeurs nous donnent leur mail pour qu'on puisse les contacter en cas de question. En ce qui concerne le rythme de travail, vous devez le trouver rapidement car sinon, vous risquez de perdre pied très vite. Il sera forcément intense mais vous devez garder en tête l'objectif final! Entourez-vous de personnes qui vous aident et qui peuvent vous pousser vers le haut. Personnellement, j'ai raté ma première année essentiellement à cause de deux choses: le manque d'assiduité dans mon travail personnel et le manque de ma famille que je ne voyais pas plus de 2 fois dans l'année. Donc un conseil: ne mettez pas votre vie sociale complètement sur pause. Autorisez-vous une fois par semaine de sortir, de voir des amis, de vous changer les idées. Comme dit précédemment, les concours commencent dès décembre, et peuvent aller jusqu'en juin certaines années. Ces concours sont un réel investissement - autant financier que personnel. Chaque concours coûte 80€. À cela s'ajoutent le prix du trajet aller-retour pour se rendre sur place, la nuit d'hôtel etc. D'après moi, pour mettre toutes les chances de son côté il faut passer au moins 6 concours (c'est mon avis, complètement subjectif). Bien sûr, vous pouvez en passer moins et plus, tout dépend de vous. J'ai connu un garçon qui en a passé seulement 3 et qui a été admis. Et je connais aussi une fille qui en a passé plus de 10, elle est allée à 3 ou 4 oraux mais elle n'a été admise nulle part. Il faut aussi garder en tête que malgré tout, ces concours portent un certain facteur chance qui nous échappe. Car il suffit qu'il vous manque un élément de réponse sur le QCM et la question vous est comptée fausse. Sans oublier que des concours fonctionnent en points négatifs ou même la plupart de temps vous ne savez pas comment sont comptabilisés les points. Parfois vous passerez deux épreuves le même jour (QCM + rédaction) sans pour autant être corrigé si votre note au QCM n'est pas suffisante. Ces éléments qui sont hors de notre contrôle peuvent être réellement frustrants et nous font sans cesse remettre en question notre présence dans ce milieu. Pour les plus chanceux.ses, le certificat de compétence leur sera remis 6 ans plus tard. Parfois la route est plus longue, plus sinueuse, mais cela n'enlève en rien votre légitimité à être là. Ce qui compte c'est de persévérer tant que possible. Certes aujourd'hui avec la révision de système éducatif dans le supérieur - et en particulier dans le médical et paramédical - il y a une zone grise sur la formation des orthophonistes. Si vous voulez plus d'informations à ce sujet je vous invite à lire le communiqué du gouvernement sur le site du FNEO.
J'ai bientôt fini mon BTS et je souhaite témoigner. C'est un BTS qui est très intéressant, qui apprend beaucoup de choses. En revanche, je ne m'y attendais pas mais elle ne me correspond vraiment pas donc pour ma part, c'est l'ennuie total. Il faut savoir qu'il y a beaucoup d'Excel en première année et de comptabilité en deuxième année.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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