La première année de médecine est bien connue pour être assez compliquée, surtout pour nous primants, tout juste sortis du lycée et jetés dans le grand bain ! On se retrouve seuls, enfermés dans nos chambres ou dans les bibliothèques, on passe vraiment du tout au tout, entre le lycée et la fac, il y bien plus qu'un pas. On doit être autonome, se couper un peu du monde, des réseaux, ne plus trop sortir BREF ça devient lourd tout ça! Et puis on se rend compte que finalement ce n'est peut-être pas ce qu'on veut faire, on commence à douter, déprimer, pleurer...la totale! Le moment le plus difficile c'est quand on doit se mettre à en discuter avec notre entourage de cet "abandon", bah oui parce qu'il faut bien en parler à papa/maman de tous ces doutes. Mais est-ce qu'ils ne vont pas nous juger ? Nous mépriser ? Ou nous forcer à continuer ? Parce que ça coûte quand même tout ça!
Prenez la décision que vous souhaitez, peu importe ce que les uns et les autres peuvent vous dire, c'est ton avenir ou le leur ? On parle clairement de notre futur là, c'est pas des blagues. Ce qui compte réellement, c'est ce que l'on ressent, ce dont on a envie. Savoir arrêter, dire stop c'est un énorme pas vers l'avant parce qu'on reconnait que ce n'est pas fait pour nous et qu'on est prêt à avancer ailleurs, autrement, prendre un autre chemin. On se dit souvent que quitter la médecine c'est partir plein de regrets mais pas du tout on a essayé et on n'a pas aimé donc on préfère aller là où on se retrouve. Personnellement je ne regrette pas du tout d'avoir pris cette décision, j'ai su me réorienter vers ce que j'aimais et aujourd'hui je prends plus de plaisir à apprendre/réviser, alors n'ayez pas peur du regard des autres ou de ce que vous perdez parce que vous gagnez mieux que ce que vous laissez.
En bref écoutez-vous! "Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets", osez vous lance rdans ce qui vous semble le mieux pour vous plutôt que d'attendre que les choses se passent, quitte à tomber au moins vous aurez essayé et c'est le plus important (et quand on tombe on se relève!).
La réorientation vous fait peur ? N'hésitez pas à me poser plus de questions dessus, je suis en plein dedans (et c'est vrai qu'à certains moments ça peut être galère).
Hello, Je m'appelle Rébecca-Grâce et je suis étudiante en L2 de Sciences du Langage à l'Université Grenoble Alpes. Je vais t'expliquer brièvement ce qu'on étudie en Sciences du Langage et ce qui se cache derrière ce nom mystérieux. Dans cette licence on s'intéresse à toutes les langues du monde et à leur fonctionnement à travers un ensemble de sciences liées à la linguistique. Par exemple on étudie le développement de la parole chez l'enfant en phonologie, la façon dont se construisent les mots en lexicologie, le fonctionnement de notre appareil phonatoire en phonétique articulatoire, l'étude de certaines façons de parler en linguistique régionale ou sociolinguistique etc. On étudie aussi des thèmes liés au Langage comme par exemple : les troubles du langage, la surdité en société (il y a des cours de langue des signes !), l'enseignement à des publics spécifiques ou encore la rhétorique. J'espère que ça t'as donné envie d'en savoir davantage et que ça t'aura éclairé sur le sujet, Tu peux prendre rendez-vous avec moi quand tu veux ! Rébecca-Grâce ;)
La classe prépa, tel que tout le monde se la figure, c'est quelque chose d'insurmontable. La légende dit même qu'on en revient pas entier. C'est presque ça, mais en mieux ! La première année, l'adaptation est rude mais une fois le rythme pris tout va mieux. Il faut savoir qu'on étudie les lettres mais aussi l'histoire, la géographie, les langues, la philosophie, les langues anciennes et qu'il y a des options artistiques et parfois pour préparer sciences-po possibles ! J'en garde un excellent souvenir, je me suis vraiment éclatée, on est sans cesse stimulé intellectuellement par les professeurs. D'ailleurs ceux-ci nous encadre de près, on est accompagnés un peu comme au lycée, les effectifs de classes bien qu'ils varient beaucoup d'un lycée à l'autre, sont vraiment réduits par rapport à la FAC, et permettent des échanges aisés avec les professeurs, un accompagnement même personnalisé. À la fin de ma première année (hypakhâgne) bien que j'attendais les vacances d'été avec impatience , j'étais finalement très pressée de replonger dans le bain culturel, laborieux et rigoureux qu'offre la prépa lettres. Il est vrai que ça ne correspond pas à tout le monde, qu'il n'est pas évident de s'imaginer uniquement derrière un bureau pendant 2 ans mais ça en vaut vraiment le coup ! C'est une richesse incroyable, une ouverture d'esprit sur énormément de matières. C'est aussi une richesse méthodologique, avec une pratique de la dissertation très intensive autant à l'oral qu'à l'écrit dans toutes les matières. La prépa offre vraiment deux ans de marathon mais au final ça nous donne une "avance" sur ceux qui ont fait l'université, dans le sens ou ça nous offre une méthode de travail et d'organisation très prisée par les différentes écoles (et il y en a beaucoup) que l'on peut demander à la fin des deux (ou 3) ans. On apprend aussi à bien écrire, et ça c'est précieux, ça fait la différence pour postuler dans le monde du travail. Puis, quand même il faut le dire même si ça fait élitiste, c'est assez prestigieux, on prépare pendant deux ans l'un des concours les plus difficile avec 2,22% d'admissibilité : l'ENS (l'École Normale Supérieure), ça renvoie une image de bosseur, d'étudiant rigoureux qui a reçut une très bonne formation post-bac. Les débouchés sont très vastes, de sciences-po aux écoles de commerces en passant par toutes les licences proposée autour des matières étudiées en prépa. On a une BEL (Banque des Écoles Littéraires) très riche, entre écoles de traduction (ISIT et ESIT), l'École des Chartres, l'École du Louvre, Saint-Cyr... En bref, quand on aime les matières littéraires, il faut envisager la prépa, même si ça fait peur ! Parlez-en avec nous les Advisors mais aussi à vos professeurs, ils sauront vous guider !
La classe prépa, tel que tout le monde se la figure, c'est quelque chose d'insurmontable. La légende dit même qu'on en revient pas entier. C'est presque ça, mais en mieux ! La première année, l'adaptation est rude mais une fois le rythme pris tout va mieux. J'en garde un excellent souvenir et bien que j'attendais les vacances d'été avec impatience, j'étais très pressée de replonger dans le bain culturel, laborieux et rigoureux qu'offre la prépa lettres. Il est vrai que ça ne correspond pas à tout le monde, qu'il n'est pas évident de s'imaginer uniquement derrière un bureau pendant 2 ans mais ça en vaut vraiment le coup ! C'est une richesse incroyable, une ouverture d'esprit sur énormément de matières. C'est aussi une richesse méthodologique incroyable. La prépa offre vraiment deux ans de marathon
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle