On nous demande très jeune de savoir quel métier on souhaite faire. Ce n'est pourtant pas un choix évident et nous n'avons pas tous une vocation dès notre plus jeune âge.
Les conseillers.ères d'orientation n'ont pas réponse à tout. Nous sommes nombreux.ses à nous orienter par défaut sans savoir ce que l'on souhaite vraiment faire d'un point de vue professionnel.
Se pose alors souvent la question d'une réorientation, après un an d'études, ou deux... ou bien plus.
La réorientation est possible, à tout âge. Elle peut être limitée si l'on n'a pas les diplômes nécessaires (bac, licence, CAP...) mais elle est toujours possible.
Ce qui peut bloquer, c'est la peur :
- de repartir à zéro
- de décevoir ses proches
- de ne pas s'en sortir financièrement
La peur est naturelle.
Croyez en vous et en vos envies, si vous souhaitez vous réorienter : osez !
Si j'écris cet article, c'est parce que je suis passée par ces moments de peur et de doute avant de me réorienter.
Mon parcours personnel est plutôt classique.
J'ai passé mon bac L avant d'entrer en prépa littéraire, ne sachant pas quoi faire de ma vie. J'avais envie d'être libraire, traductrice, éditrice, psychologue...
Mes goûts ont évolué au fil de la prépa. J'ai passé plusieurs concours et je suis entrée en IEP, un peu par défaut, en pensant que je trouverais un domaine professionnel qui me plairait à l'issue de ma formation.
J'ai fait ma 3e année d'IEP au Danemark, où j'ai pu découvrir la culture nordique et m'émerveiller de la manière dont les villes sont pensées. A mon retour, je me suis orientée en urbanisme, tout en gardant un pied en IEP.
J'ai été au bout de ce double-master mais j'ai su rapidement que je ne voulais pas être urbaniste, ni travailler comme chef de projet ou conseillère dans une entreprise...
Après mon master, j'ai postulé à des offres d'emploi dans ma filière mais je ne m'y projerais pas.
Je voulais trouver le métier (ou le domaine) dans lequel je pourrais vraiment m'épanouir, dès que possible.
J'ai choisi de prendre une année pour tout remettre à plat et me poser les bonnes questions.
J'ai travaillé à temps partiel comme babysitter et vendeuse, ce qui m'a laissé du temps pour réfléchir et me renseigner.
La remise en question n'est jamais évidente.
Il m'a fallu un moment pour accepter que je n'avais jamais su ce qui me plaisait vraiment, dans quel domaine je pourrais me projeter à long terme et m'épanouir ; mais aussi pour accepter qu'il fallait que j'annonce à mes parents, qui m'avaient aidée pendant mes études, que je souhaitais faire autre chose (sans savoir quoi).
A force d'introspection, de tests de personnalité, de lecture de fiches métiers sur les sites d'orientation... j'ai trouvé un métier dans lequel je me projetais enfin.
La formation d'assistante sociale est accessible post-bac, donc cela signifiait "repartir à zéro" dans des études avec des élèves probablement plus jeunes que moi. C'est une formation en 3 ans et elle permet donc d'obtenir un niveau licence (depuis peu). Pas de perspective d'un salaire aussi confortable que ce que j'aurais pu avoir avec mon master, la filière sociale n'est pas la filière dans laquelle on peut envisager s'enrichir !
A la rentrée, j'ai découvert mes camarades. Une moitié des élèves sortait du bac ou avait fait maximum 2 années d'études après leur bac, et une autre moitié était composée d'élèves qui, comme moi, se réorientaient après une autre formation ou une longue période de travail. Cela m'a fait relativiser le fait de "repartir à zéro", d'autant que tout ce que j'ai appris par le passé me sert énormément dans ma formation et dans mes stages.
Finalement, quand on ne sait pas quoi faire, il me semble que le plus difficile c'est d'oser.
- Oser se questionner : questionner ses envies, ses goûts, ses facilités, ses préférences ; mais aussi questionner ses motivations, ses objectifs, les raisons qui font qu'on a choisi une filière qui ne nous plaît pas tant...
- Oser aller voir ailleurs : rencontrer des conseillères d'orientation (en CIO si vous n'êtes plus en collège/lycée), rencontrer des professionnels, poser des questions à vos proches, leurs parents, les personnes que vous rencontrez (sur leur métier, leurs études), faire des stages, faire un service civique...
- Oser suivre ses envies, oser changer
- Oser repartir à zéro, ou presque
Consulte ma fiche et n'hésite pas à prendre rdv avec moi si tu penses que je peux t'aider pour ton orientation ou à propos des études d'assistant.e social.e !
Bonjour à toi pioupiou ou advisor en recherche de témoignage ! Je suis étudiante depuis 3 ans maintenant en licence de biologie géologie. Le rythme de travail est soutenu car le programme est chargé. Cela dépend des universités mais nous avions depuis la L1 8 à 10 épreuves en 1 semaine en période de partiels. L'inconvénient/l'avantage des SVT est qu'il faut que l'on soit multidisciplinaire. En effet, les svt impliquent une maitrise de certaines notions de mathématiques (intégrales pour dater des roches par exemple) ou de physique-chimie (propriétés de l'eau, du son, atomes etc) qui sont primordiales. La plupart de ces notions, surtout celles de maths, sont abordées au lycée et très peu revues en licence. Il faut sans cesse revoir ses cours pour ne pas oublier ses acquis et ne pas se retrouver perdu la prochaine fois que la notion sera abordée. Bien sûr tout ceci est plus facile à dire qu'à faire... Si tu as besoin de conseils pour tes méthodes de travail, des questions sur la licence ou la vie étudiante, n'hésite pas à me contacter !
Les compétences à développer pendant le confinement Selon moi la première compétence et la compétence la plus important que nous pourrions et devrons développer durant ce confinement c’est l’esprit d’équipe. Pourquoi l’esprit d’équipe ? Pour ma part esprit d’équipe veux dire faire passer le bien être du groupe avant le sien. Aujourd’hui cette compétence n’est plus une compétence comme les autres, celle-ci peut nous permettre de sauver des vies simplement en arrêtant de sortir, de voir nos amis ou notre famille nous développons cette compétence. Mon confinement permet de faire passer le bien-être du peuple Français avant le mien. #Developponsnotreespritdéquipee
La classe préparatoire ECE J'ai fait mes deux années de classe préparatoire économique et commerciale ( option économie) à l'internat d'excellence de Sourdun. C'est une prépa de proximité dans laquelle j'ai pu bénéficier de la disponibilité et de l'écoute des mes professeurs. La classe prépa demande beaucoup d'énergie et d'investissement ( surtout en deuxième année pour se préparer aux concours). Il ne faut toutefois pas avoir peur de s'orienter vers cette voie (si c'est ce que l'on souhaite faire), un apprentissage régulier est la clef pour réussir ses années. On peut penser que faire une classe prépa c'est du temps perdu surtout si on n'obtient pas d'école par la suite mais pas du tout ! Déjà lorsque tu t'inscris en prépa tu dois aussi t'inscrire en parallèle dans une université ( pas de panique c'est ta prépa qui te fourniras les documents nécessaire) afin de valider tes ECTS, tu sortiras donc avec un équivalent d'une L2. Ensuite, la prépa te permet d'acquérir une capacité à travailler de manière et à t'organiser ( dans une certaine mesure). Cela te permet aussi de prendre de l'aisance à l'oral grâce au kholles ( environ deux par semaine) qui sont des oraux d'environ 20 minutes (10 min de présentation et 10 min de questions) dans lesquels tu dois présenter un sujet ( cela déprendra de la matière). Les classes prépa économiques débouchent sur des concours afin d'intégrer des écoles de commerce. Ils se déroulent en deux parties: les écrits, qui durent environ deux semaines, et les oraux qui ont lieux plus tard. C'est une expérience très enrichissante et fatigante mais elle mérite d'être vécue !
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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