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La réorientation : Ce n'est pas la fin du monde !

Marie Siméon
article La réorientation : Ce n'est pas la fin du monde !

Accepter l'indécision et le questionnement

« Ma vocation c’est d’être médecin ! ». Certains se sentent animés par une carrière particulière et savent comment y parvenir, pas question de le nier, mais que l’on ne se méprenne pas : ce n’est pas la majorité. La plupart ont une idée peu élaborée de leur future carrière et c’est TANT MIEUX ! Le champ des possibles y est vaste ! Beaucoup d’étudiants, au moment de la nécessaire réflexion quant à leurs choix d’orientation, envisagent ou imaginent une certaine carrière, basée aussi sur de nombreux « à priori » et poussés par une envie d’excellence et de prestige. Mais nombreux se retrouvent confrontés à la réalité du terrain, parfois éloignée de leurs attentes. Mais comment les blâmer ? A 17-18 ans, les étudiants ne sont pas tous capable de se projeter et de savoir le métier qu'ils veulent faire ou le poste qu’ils souhaitent occuper.

Refuser la conformité et les idées toutes faites

Certains suivront une trajectoire linéaire et « cohérente ». Mais que faire de ceux qui ne savent tout simplement pas, ou qui se perdent dans leurs choix ? Sans parler de ceux qui poursuivent à contrecoeur sous la pression sociale ou familiale ? Les raisons peuvent être variées mais la finalité est là : ces derniers se retrouveront peut-être en posture de réorientation après la première année, et ce seront seulement ceux qui oseront dire « Cela ne me plait pas, cela ne me correspond pas », au risque de déplaire ou d’inquiéter leur entourage.

Petit à petit, l'oiseau fait son nid....

« Tu n’as pas peur de perdre un an ? », « T’as un potentiel, tu vas le gâcher ». Certains l'auront peut-être vécu. Mais d’où vient cette inquiétude ? « Perdre un an » ah bon ? Et poursuivre dans une voie qui ne nous convient pas, ce n’est pas perdre du temps, en plus de nous faire perdre le goût d’apprendre ? Pourquoi ne pas se laisser du temps, et accepter que l’on apprenne au fur et à mesure ? Que se tromper n’est pas échouer mais au contraire un pas de plus vers la connaissance de nous-mêmes ? Cessons de poser des étiquettes ; moi-même grande indécise mais avec des capacités intellectuelles, je n’ai pas trouvé ma voie de suite. Je me suis réorientée deux fois, je me suis battue, constamment justifiée et souvent sentie jugée.

"Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends" Nelson MANDELA

Aujourd’hui en Grande Ecole de Commerce, je suis toujours dans une forme d’insatisfaction qui m’a toujours amenée à me questionner sur qui je suis, ce que j’aime et ce dans quoi j’excelle. Il n’y aucune fatalité, la réorientation peut aussi représenter une chance. Ce n’est pas toujours à vous de changer et de vous conformer, le système éducatif et professionnel dans lequel nous évoluons tous, doit reconnaitre que l’on ne sait pas tout, tout de suite, et doit vous accompagner au mieux dans vos démarches. OSEZ et DEMARQUEZ-VOUS. 


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