Il s'agit d'une prépa qui représente 2/3 du temps, suivie en parallèle d'une licence d'Économie (ou une MIASH selon les établissements).
Les matières enseignées sont celles du concours :
- Microéconomie (ou dans les textes Analyse Économique Générale) qui se révèle être le parfait mélange explosif entre les maths et les concepts économiques fondamentaux. Attention parfois ça explose !
- Macroéconomie (ou dans les textes Analyse Monétaire et/ou de Politique Économique). On y étudie les modèles et les concepts incontournables sur de nombreux thèmes (consommation, travail, commerce international...).
- Mathématiques qui est un outil indispensable à la réussite en D2. Pas de panique ce n'est pas impossible, il faut juste le vouloir !
- LV1, il n'y a qu'une langue au concours de l'ENS.
- Option : Histoire des faits Économiques et Sociaux ou Gestion. Celle-ci dépend de l'établissement que tu choisis.
Comme toute autre formation, il y a des avantages et des inconvénients à la D2. Il s'agit d'un avis relativement subjectif bien que les témoignages se recoupent.
+ : le double cursus te permet de t'ouvrir l'esprit en termes d'étude, de méthode de travail et de débouchés. De plus, aller à la fac te permet d'éviter de prendre trop la grosse tête du préparateur (oups...) et d'approfondir certaines notions qui sont passées trop vite en cours. A la prépa, l'encadrement est plus resserré, le corps enseignant te connaît et t'accompagne ce que tu ne trouveras pas à la fac. Tu apprendras en D2 de véritables méthodes d'organisation et de travail.
- : la charge de travail est importante, notamment si tu es assidu à la fac. En ce sens, la sélection entre l'un ou l'autre est tentant mais attention les deux comptent et ce malgré les redondances. L'objectif est différent : à l'ENS il n'y a que 25 places, moins que le nombre de personnes dans ta classe... Cela peut être parfois démotivant.
Car voilà la véritable question qui se pose !
- ENS c'est le Graal du D2 (je parlerai de la formation dans un prochain article) et sa petite sœur l'ENSAI moins connue elle forme les ingénieurs statisticiens.
- Magistères : formation grande école à la fac en trois ans. Tu obtiens à cette issue un diplôme de master mention magistère. Ils sont aussi nombreux que les champs économiques (économie du développement, économie, gestion, relation internationale, finance, analyste statisticien, communication...). Il s'agit d'une voie d'excellence trop largement écartée.
- Science Po et HEC en khûbe (troisième année)
- École de commerce en admission parallèle
- Licence 3, spécialisée ou non dans les domaines de l'économie et de la gestion. Il existe aussi des doubles licences qui te permettent de mettre à profit tes méthodes de travail.
Ce qu'il ne faut pas oublier en sortant de D2 c'est que toutes les formations ont de la valeur et seront de bonnes formations pour toi.
Voilà globalement ce que je peux dire de la D2, je pense n'avoir rien oublié. Un article va suivre sur le concours de l'ENS et les débouchés envisagés pour se motiver.
En espérant que cet article a pu t'aider à découvrir une voie possible. À la prochaine !
PS : un témoignage de ma D2 à Turgot sera bientôt en ligne
On apprend quoi en école d'ingénieur dans le domaine du numérique ?
L'enfer de la prépa.... ce sujet revient souvent sur le tapis. En effet il ne faut pas avoir peur au début de prendre des gamelles dans beaucoup de matières, mais c'est normal ! il ne faut pas en avoir peur et persévérer. La Prépa c'est de la pression et du stress certes, mais avec une bonne organisation et de la volonté il n'est pas difficile d'y faire face ! 2 ans de CPGE me permettent aujourd'hui d'être rigoureuse et organisée, tout en gérant beaucoup mieux mon stress alors NO PANIC
J'ai commencé en septembre 2017 un cursus de deux ans en BTS Commerce International à Lyon. Je tiens à préciser qu'à la base, sur APB (l'ancêtre de Parcoursup), c'était mon deuxième choix. Mais ayant été refusée dans une prépa de Lyon et acceptée en BTS, mon choix a vite été fait. Pas trop le choix en même temps, tous mes autre vœux étaient annulés suite à l'acceptation. Cela étant dit, si cette formation était aussi haute dans mon classement c'est que cela m'intéressait. Une fois la déception passée, les vacances ont été le moment de faire le point sur les prochaines années de ma vie. Qu'allais-je donc y faire ? C'est là que j'ai réalisé que ce BTS me donnerait l'opportunité de réaliser mon rêve, à savoir partir pendant deux mois au Danemark pour le stage de fin de première année. Pour quelqu'un qui n'avait jamais quitté le sol français et fascinée par la culture nordique, c'était le must. Et quand à mon projet initial d'aller en école de commerce, je savais déjà que grâce aux passerelles, ce serait possible. J'ai aussi passé du temps à feuilleter mes manuels, et le programme me paraissait fort sympathique. Informatique, Prospection, Marketing, Droit, Management j'en passe et des meilleures. La rentrée a aussi été l'occasion pour moi de découvrir plus en détail à quelle sauce j'allais être mangée. Outre la recherche de stage, on allait devoir accomplir une étude de marché export pour une entreprise concrète qui aurait le projet d'exporter ses produits à l'international. La chance a plutôt été de mon côté à ce niveau-là puisqu'en deux semaines, j'avais l'entreprise : une société de cosmétiques zéro déchet. Etant donné ma prédilection au zéro déchet, c'était un peu l'entreprise de mes rêves. Les opportunités étaient nombreuses à part cela : possibilité de faire un Erasmus, participer à l'organisation d'un salon international à Lyon… Deux choses que j'ai faites au cours de ma première année. J'ai ainsi eu la chance de partir à Barcelone pendant trois mois entre janvier et avril 2018, une expérience fort enrichissante et qui fera sans doute l'objet d'un témoignage/article de ma part bientôt. Concernant mon stage à l'étranger, je l'ai finalement effectué en Slovénie dans une entreprise de transport touristique. Je sais, rien à voir avec le Danemark mais ne trouvant rien là-bas, j'ai dû trouver rapidement une solution de repli. Bon, je n'étais pas un cas désespéré non plus, en décembre j'avais mon stage, et on avait aussi la chance de bénéficier du réseau de notre lycée. Essentiellement tourné autour du marketing, j'ai eu l'occasion d'approfondir mes compétences dans ce domaine, ainsi que ma créativité, mon autonomie et mon esprit d'initiatives. De plus, la Slovénie est un très joli pays, certes un peu difficile de s'y rendre depuis Lyon mais tout est à portée de main ! J'ai ainsi visité plusieurs lieux touristiques situés moins d'une heure de la capitale et je me suis aussi rendue en Autriche et en Allemagne. De ces deux ans, c'est essentiellement la première année que je retiens puisqu'elle m'aura permis entre autres, de découvrir plus en détail le commerce international et de m'aider à envisager cette possibilité de carrière. La deuxième année, avec les nouvelles matières et autres stages, n'aura fait que confirmer mon choix, et aujourd'hui, je suis bien contente d'avoir eu l'opportunité de suivre ce BTS. A très vite !
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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