J'en ai fait les frais et si je peux aider, peut-être que cela sauvera d'autres âmes en perdition.
Dès le collège, on pense à étudier et très peu à ce qu'on veut vraiment devenir... car on ne sait rien. Les métiers existent par millier pourtant, on en connaît qu'une petite partie.
En troisième, on doit choisir entre la voie professionnelle et la voie générale. La voie professionnelle est une voie plus attrayant car elle permet de se professionnaliser plus vite. Mais le collège doit remplir des cases et tentera de persuader les bons élèves d'aller en général.... Si vous savez quoi faire, renseignez vous sur le parcours professionnel pour partir dans la bonne voie (mieux vaut une année perdue en professionnelle qu'en générale)
Si vous ne savez pas ou confusément, allez en général. Mais commencez à réfléchir sérieusement. Car là encore, on vous guidera facilement vers la fac et finalement, vous partirez dans des licences chaotiques et inutiles (Lettres Modernes alias la licence ne servant qu'à boucher des trous)
Utilisez votre temps libre pour vous renseigner sur tous les métiers qui pourraient vous plaire tant que vous êtes loin du bac. Souvent, il existe des licences spécialisées qu'aucun établissement ne fera mention (exemple: je n'ai entendu parler d'une licence pour bibliothécaire que tardivement, j'étais déjà en L2)
Le problème des établissements scolaires, c'est qu'ils sont "obligés" de remplir un quota et guideront que trop souvent les bons en général et les moins bons en professionnel.
Mais il ne faut pas croire que le professionnel est fait pour les élèves les moins bons. C'est même le contraire, souvent, c'est la meilleure voie pour assurer son avenir là où une licence générale vous mènera à encore plus d'études pour rien. (Pour reprendre la Licence de Lettres Modernes, elle n'a aucune valeur sur le marché)
J'ai été un an en licence de LLCER Anglais et ça a été une très bonne expérience. Ce que j'ai énormément apprécié étaient les cours de littérature anglaise et américaine, ainsi que ceux de civilisations. Cela donne une tout autre dimension à la langue que d'en apprendre plus sur la culture. Il faut cependant savoir que ce n'est pas une bonne licence pour ceux qui veulent apprendre l'anglais et qui n'ont pas de bases solides car beaucoup de cours se déroulent uniquement en anglais et les cours de grammaire sont là pour apprendre la terminologie adaptée et pour perfectionner son niveau. Il ne faut donc pas se lancer dans cette licence en partant de zéro. Elle permet cependant de vraiment bien approfondir ses connaissances et d'améliorer sa maîtrise de la langue. A Strasbourg le parcours est plutôt orienté traduction, ce qui m'a fait quitter cette voie, mais ce fut malgré tout très instructif et m'a permis d'améliorer significativement mon niveau, bien que je sortais déjà d'un bac L spé anglais.
Je me suis dirigé vers ce master car je souhaitais compléter mes compétences scientifiques avec des compétences managériales. Le master contient une diversité de profils, allant de l'ingénieur en mécanique de 35 ans à l'étudiante de Science Po de 22 ans, et il est enseigné dans plusieurs établissements de haut niveau : l'Université Paris Dauphine, l'Ecole des Mines ParisTech et le CEA. On y trouve un éventail de cours, tous liés à l'environnement de l'innovation et de l'entrepreneuriat avec en plus des missions à effectuer en entreprise qui permettent d'appliquer les compétences acquises. Ainsi, nous sommes par exemple amenés à réaliser un business plan complet pour un proteur de projet qui souhaiterait obtenir une subvention, réaliser une étude de prospective pour évaluer le déploiement possible d'une nouvelle technologie dans un secteur d'activité donné (l'hydrogène dans l'aéronautique...) ou encore réaliser une étude de conception innovante pour proposer des idées de nouveaux produits qu'une entreprise pourrait commercialiser. Ce qui m'a plu dans ce master, c'est son aspect très stimulant car il nous pousse, en très peu de temps, à développer notre esprit créatif ainsi que notre capacité à entreprendre de nouveaux projets en équipe. En effet, ce sont les élèves qui doivent organiser tous les évènements associatifs et proposer des idées en permanence pour développer le master. (Trouver le parrain de promotion, organiser un voyage dans un pays pour y découvrir son environnement entrepreneurial, organiser une conférence annuelle produite devant 700 personnes à la fin de l'année etc..). Les frais d'inscription sont très raisonnables voir gratuits pour les élèves boursiers (alors que son coût réel est d'environ 9 000 euros) et il n'est pas nécessaire d'avoir le TOEIC. On peut résumer le Master MTI comme étant une expérience riche et intense qui apporte une vraie ouverture d'esprit et une capacité, unique, à penser au delà de l'évidence
l'ENSEA : une grande école d'ingénieur qui prépare aux grands enjeux de demain : l'Intelligence Artificielle, la réalité augmentée et virtuelle, la cybersécurité ... 1/ Comment intégrer l'ENSEA , Ecole Nationale Supérieure d'Electronique et des ses applications ? Pour intégrer l'école, il faut passer les concours en fin de classe préparatoire (PSI,MP,PT,PC,TSI) sur la banque de concours Centrale Supelec puis, si on est admissible, passer les oraux un mois plus tard. Il suffit d'avoir à peu près 10 de moyenne (ou moins ça dépend du nombre d'admis) sur les épreuves proposées (Maths, Anglais, Physique,TIPE) pour être ensuite admis. Si tu n'es pas un fou à vouloir passer deux à trois ans dans une grotte avec minimum 12 heures de travail par jour, il est tout à fait possible d'intégrer l'école en fin de DUT-BTS ou encore après un an de prépa ATS avec des concours spécifiques. Pour les étudiants ayant fait 4 semestres de licence dans le domaine des sciences, nouvelles technologies ou titulaires d’une maîtrise ou d’une licence EEA, de Physique ou de Sciences et Techniques, il est également possible pour eux d'intégrer l'école sur dossier et entretien ou par le biais du concours DEUG-L2. 2/ Pourquoi intégrer l'ENSEA ? L'ENSEA est une école généraliste qui prépare à tout type d'ingénierie par la suite : énergie renouvelable, électronique, numérique, mathématiques, traitement du signal, physique quantique, robotique, informatique, chercheur, ... Il y a également des cours de management et de langue ( anglais, espagnol, allemand, japonais, chinois, portugais ...). L'école propose souvent des travaux en groupe (projet) pour se familiariser avec l'entreprise et mutualisé les compétences. Au delà de l'aspect purement cours, il y a plus de 35 associations étudiantes dans l'école. On peut donc faire du sport au BDS : volley, tennis, foot, basket, handball, ultimate, natation, aviron, badminton..; on peut profiter du foyer avec ses billards, ses baby foots, sa PS4, sa machine d'arcade de jeux ... Il y a également le BDE qui propose de nombreuses soirées toute l'année notamment dans notre salle de soirée ! Et oui ! nous avons notre salle de soirée à l'école : " La Cave "!! Pour les musiciens on peut intégrer des groupes de musique ou faire de la prod / du mix. Il y a également "Arena" l'association de jeux de société et jeux vidéo qui propose souvent des LAN à l'école. Nous avons notre Kfet et notre asso de cuisine "épicuria" pour apprendre à faire des bons petits plats. Une autre association incontournable est la "Junior ENSEA", la junior entreprise de l'école qui réalise des missions pour des entreprises dans les domaines du numérique et de l'électronique. "Ares", l association de robotique est également très sollicité à l'école. On a également "wave", l'association de radio de l'école qui fait quelques émissions notamment lors de l'élection du nouveau BDE ou même qui fait des JT pour résumer les journées du Week end d'intégration. le Bureau de la Solidarité contient pas mal d'asso avec notamment "Hum'ensea" dans laquelle les étudiants vont poser des panneaux solaires dans les villes les plus pauvres du Bénin et du Togo. Bref, on n'a pas le temps de s'ennuyer à l'ENSEA et tout est fait pour s'épanouir pleinement et faire des choses qui nous plaisent. 3/ L'ENSEA et l'internationnal Dans notre cursus d'ingénieur, on est obligé de passer 3 mois à l'étranger pour valider notre diplôme. L'école a plus de 145 accords internationaux pour des université partenaires sur tous les continents pour à la fois des échanges académiques de 6 mois ou des doubles diplômes avec notamment imperial college à Londres ou Georgia Tech aux Etats Unis.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
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