J'ai fait les portes ouvertes de mon lycée en tant que terminale STI2D option SIN, et beaucoup de parents inquiets l'on dit qu'il venaient voir la STI car ils n'étaient pas sûrs que leur enfant passe en S.
Ce que les gens ne savent pas c'est que ça n'a absolument rien à voir puisque le BAC STI2D est une filière technologique et non pas générale comme S, L ou ES. Prenons l'exemple d'un second, Timothé. Il a un niveau correct. Il a 12,5 de moyenne et des appréciations correctes. Seul problème il a 4 de moyenne en maths, terrible nouvelle Thimoté ne passera pas en S.
Ici quatre choix s'offre au parents :
1- redoubler la seconde.
2- pousser pour le faire passer en S.
3- passer en L ou ES
4- aller en STI
Si le seul problème qui fait que notre Thimoté ne passe pas en S c'est les maths, le bac STI2D est une solution de sécurité. Imaginez être un recruteur post bac, il ne vous reste plus qu'une place à attribuer et vous avez face à vous deux Timothé. Le premier sors d'un bac S, il a 8 de moyenne, il est dans le milieu de la classe et a eu son bac mention rattrapage, et le deuxième sort de STI, il a 14,5 de moyenne, est une tête de classe a eu le bac mention bien. Vous prendriez lequel ?
Le bac STI n'est pas un bac S en moins bien, c'est juste un bac S en moins théorique et en moins poussé en maths / physique chimie mais avec d'autre matière plus technologique et une spécialité.
Bonjour, Je suis actuellement en khûbe, c'est à dire en troisième année de classe préparatoire littéraire au lycée pierre de Fermat, et je crois que c'est le bon moment pour faire un petit bilan. Après le bac je voulais tout faire, tout découvrir... et donc la fac ne me semblait pas être une option viable, puisqu'elle ne me permettrait pas de poursuivre toutes ces envies. J'ai choisi la prépa après que mes professeurs me l'ai conseillé, et je ne suis pas déçu.e! Après presque trois ans, même l'ENS est hors de portée pour moi (je pense), j'ai bâti une solide culture, littéraire, philosophique, historique qui a affiné ma perception du monde, de l'autre et de moi même. Je suis aujourd'hui plus mûr.e et plus sûr.e de moi. La prépa, c'est vrai, ce sont d'interminables heures de travail, le soir, le matin, entre les cours, entre midi et deux... mais c'est aussi une soirée gauffre dans la salle de base de l'internat en regardant good morning England, sortir boire un coup de temps en temps et danser jusqu'au bout de la nuit, c'est se passionner et se révolter, c'est surtout et avant tout, se trouver. Alors, même si il y a des bas (surtout en khûbe...), la prépa est un formidable espace dans lequel j'ai trouvé des professeurs bienveillants et prêts à nous soutenir, nous écouter et nous ouvrir les portes du monde littéraire, et ça, ça les amis... ça vaut de l'or!
Etudiante en Licence 1 de Sociologie à l'université Paul Valéry Montpellier III, je termine ma première année. Celle-ci aura été différente de celle que j'imaginais étant donné les circonstances actuelles. En effet, passer ses partiels à la maison sur son ordinateur est une nouveauté que personne n'a connu auparavant. Mais, pour résumer mon année, je dirai que celle-ci a été enrichissante, nouvelle bien entendu, et un peu déconcertante à certains moments. Passer le cap entre l'école et les études supérieures est un pas dans la vie d'un(e) jeune adulte. Mais il faut se faire confiance, et surtout ne pas reculer devant l'inconnu. L'université peut faire peur au début; mais vous apprendrez qu'il existe de nombreuses aides pour celles et ceux qui se sentent délaissé ou perdu. L'université accompagne les étudiants du début jusqu'à la fin. Quand on pense au mot université, on pense à liberté; mais attention, il ne faut pas sous-estimer les libertés laissées par l'université sinon on pourrait vite se noyer. Il faut y trouver un juste milieu entre le travail autonome et les moments pour soi. Le tout c'est de croire en ses capacités!
Suite à l'obtention d'un bac scientifique j'ai décidé d'intégrer une classe préparatoire ECS. Cette expérience des plus enrichissante a été pour moi une véritable épreuve et une découverte de soi. Une épreuve car c'est avant tout un concours et donc un combat contre soi même visant à développer au mieux ses capacités. La classe préparatoire n'a pas pour but de vous dévaloriser malgré l'appréhension de certain candidat envers les moyennes des élèves préparationnaires, mais bien au contraire de vous pousser à vous ouvrir sur le monde et de vous apprendre à analyser, notamment en Géopolitique et en Philosophie. Une découverte de soi parce que malgré l'élève très moyen que j'étais au lycée, j'ai pu m'y découvrir une attirance pour ces matières qui faisaient si peur. Le rythme préparationnaire est très soutenu et demande beaucoup de rigueur dans sa gestion du temps, bien qu'il ne faut pas totalement abandonner l'espoir d'avoir une vie sociale. En effet il était pour moi nécessaire de continuer une activité sportive pour me dépenser et relâcher la pression, et c'est ici un conseil que je donne. Malgré les efforts et les sacrifices, cette expérience reste pour moi très bonne et marquée par des rencontres uniques. Avec du recul je ne regrette aucunement d'avoir tenté l'aventure et d'avoir passé ces deux années le nez dans des bouquins.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec lui