Je ne savais absolument pas quoi choisir.. Je voulais faire de la recherche sur des systèmes bi-stables mais je savais à peine de quoi il s'agissait à l'époque, et aucune idée de la formation à suivre. J'ai choisi l'IUT GCGP de Toulouse III par dépit, étant sûr que j'aurais un travail si mes études ne se passaient pas bien. Après l'obtention de ce diplôme je me suis réorienté à la fac'. D'abord en L2 SPC, puis je suis passé dans une autre classe pour ma L3 : la licence parcours spécial chimie. J'ai une bonne expérience professionnelle : mon premier stage s'est déroulé à Chengdu (Chine) et le deuxième au CEMES (institut du CNRS), j'effectuerai un stage au Japon de mars à mi Juin 2017.
J'ai d'abord appris à "briser le mythe d'Einstein". Très peu d'entre nous sont des génies. Les sciences dures portent bien leur nom et la clé de la réussite est la passion + la ténacité. Heureusement que la satisfaction liée à la compréhension est un plaisir que je n'ai éprouvé nulle part ailleurs. J'ai aussi compris que la communication est un élément FON-DA-MEN-TAL. Un scientifique qui reste dans sa bulle, qui ne communique pas ce qu'il a appris/compris n'a fait que la moitié du travail. Il ne faut jamais prouver qu'une théorie/idée est vraie. Il faut s'acharner à la démonter jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien pour la contredire. Tirer le meilleur de sa formation
Durant tout mon parcours, il m'a fallu accepter que je n'étais pas Einstein justement. Contenir mon orgueil et apprendre petit à petit ce qui fait l'esprit d'un bon scientifique. Il faut comprendre qu'on se trompe tout le temps et que c'est NORMAL*, afin d'affiner notre connaissance de tel ou tel problème... Aujourd'hui encore je dois faire cela. *Intéressez-vous à l'histoire de la science et vous comprendrez de quoi je parle.
Je ne serais jamais ici sans ma capacité à tenir le coup. Je n'ai jamais eu de notes excellentes car je suis particulièrement stressé en examen. Mais je n'ai rien lâché, même avec une moyenne minable dans certaines matières. Je me suis surtout distingué des autres grâce à mes stages au cours desquels j'ai obtenu de bons, voire très bons résultats.
J'ai un parcours riche en expériences que ce soit en termes d'administration, d'attitude vis-à-vis des cours et du travail personnel. J'ai une formation technologique à la base, censée introduire directement au monde du travail. Mais j'ai enchaîné avec des études universitaires ce qui me donne un double profil. Je n'ai pas eu la chance de rencontrer les bonnes personnes en Terminale et je sais ce que c'est que d'être perdu. Mes deux premières années post-BAC furent décisives pour la suite de mes études et j'aurais vraiment préféré tomber sur une formation dans laquelle je me serais senti plus à l'aise. C'est très bien que tu viennes ici, puisses-tu trouver le bon advisor ;)
Je vais vous raconter au travers de ce témoigne comment j'ai découvert l'école Sup'biotech et pourquoi j'ai choisi de quitter la fac pour intégrer un école en 5 ans.
Un métier où on est au cœur de la santé de la femme ! Suivi gynécologique, suivi de grossesse, suivi du travail et accouchement, suivi du post-partum,... Bref on est là avec et pour les femmes tout au long de leurs vie ! Ce sont des études parfois dures, et souvent exigeante mais dont les compétences s'élargissent de plus en plus !
Actuellement en deuxième année de master MEEF 1er degré parcours B, j'ai pu me rendre compte de la réalité de la première année de master. Lors de l'année de M1 MEEF, les cours vous préparent à la fois au CRPE (Concours de Recrutement des Professeurs des écoles) et à la prise en main d'une classe l'année suivante (si vous avez eu le concours). C'est une année très intense en travail mais également en émotion. Il est important de croire en soi et de ne pas baisser les bras. L'organisation est un atout pour ne pas se perdre sous une masse de travail. Pour ma part, je n'ai pas eu le concours, mais cela ne reflète en aucun cas mes capacités. De ce fait, je suis actuellement en master 2 parcours B (parcours des étudiants n'ayant pas le concours), lors de cette année, ils nous préparent encore au concours et à notre future vie de professeur. Le rythme peut paraitre moins intense du fait des 3jours de cours sur la semaine, mais c'est une année dure et importante, car on se présente à nouveau au concours, on prépare notre mémoire et notre soutenance, et on doit validé notre année (le niveau B2 en langue étant indispensable à sa validation). Les professeurs sont bien veillant, à l'écoute, et nous accompagne durant l'année. Il est primordiale de ne pas se mettre en concurrence avec ses camarades mais de s'entre-aider car "tout seul on va plus vite, à deux on va plus loin". Se trouver un binôme peut être un plus primordiale, pour avancer et s'aider sur les notions les plus dures. Il faut toujours croire en soi, accepter les échecs s'il y a car ils font avancer pour mieux se relever.
— Notre rédacteur
N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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