Entrer à la fac peut paraître stressant mais ne t'en fait pas on ne te lâche pas comme ça. En effet, il existe une semaine durant laquelle on te fera visiter la fac et on t'expliquera comment se passent les cours et la vie à l'université. Bien sûr il ne tient qu'à toi de participer à cette semaine.
Il peut paraître tentant de sécher les cours à la fac car personne ne nous pousse à y aller. En outre, beaucoup d'étudiants se procurent les cours des années précédentes (encore faut-il avoir le même prof ou que celui-ci n'ait pas changé son cours). Cependant, les cours sont d'une importance capitale pour réussir à la fac. Écouter et écrire son cours est la meilleure façon pour commencer à le retenir.
Durant la première année tu verra qu'au fil des semaines de moins en moins d'étudiants vont venir en cours mais ne te laisse pas tenter : tu auras bien plus de chance de réussir ta première année en venant en cours.
Que ce soit chez toi ou à la bibliothèque, le travail personnel est aussi une partie importante pour réussir son année.
- Prépare bien tes TD car ce sont eux qui t'aideront à comprendre les points que tu n'as pas compris en amphi.
- N'attends pas la semaine de révision pour commencer à réviser. Il y a peu de chance de t'en sortir avec une bonne moyenne dans ces circonstances. Commence à réviser dès tes premiers cours : c'est en apprenant au fur et à mesure que tu y arriveras le mieux.
Quand on arrive à la fac en général, on vient de quitter sa famille et on ne connaît pas grand monde. Mais si tu restes dans ton coin, il est fort probable que tu ne tienne pas le coup car l'université reste dure mentalement, surtout les premières années. Il faut donc rencontrer du monde, se faire des amis, des collègues de révisions, ...
Pour cela, la fac organise en général en début d'années des journées dites d'intégrations dans lesquelles tu rencontres d'autres nouveaux mais aussi des 2e ou 3e années. Ces journées sont facultatives mais je te conseille vivement d'y participer.
Comme je l'ai déjà dit, l'université peut mettre ton mental à rude épreuve. Pour cette raison, il faut savoir prendre du temps pour soi. Cela signifie sortir avec des amis, faire du shopping, ou en soirée mais cela signifie aussi se reposer !! Il faut dormir correctement car sinon il sera difficile de tenir le coup toute l'année. Donc faire la fête : je dis OUI mais toujours avec MODÉRATION !
Après une L2 (L3 to be ehehe) de droit européen multilingue je rencontre de nombreux étudiants qui ont "peur" de s'engager dans des études de droit car "c'est trop dur" "je vais pas y arriver" "je sais pas apprendre par coeur"... Tout d'abord un truc que je dois vous dire et que vous devez entendre c'est qu'avoir peur c'est normal, le supérieur est nouveau, le droit vous en fait un peu au lycée voire pas du tout, c'est tout neuf et comme tout ce qui est nouveau il y a une appréhension. Moi aussi j'avais peur, on voit les 70+ codes de droit français et on se dit "mon dieu va falloir tout apprendre par coeur" 1ERE BONNE NOUVELLE : NON ! Il y a quelques articles (du code civil principalement) que vous connaitrez par coeur à force de les rencontrer et quelques-uns que vous peinerez à apprendre mais vous le ferez quand même parce qu'ils sont très importants. Mais au fond, je vous rassure apprendre des articles c'est pas si compliqué ! Et ensuite, une première année dans le supérieur que ce soit en droit, en gestion, ou en médecine est TOUJOURS compliquée : tout est bousculé ! Les profs connaissent pas tous nos prénoms, on a pas toujours de devoirs précis, bref c’est le premier pas vers l’AUTONOMIE ! (et tu vas voir c’est cool aussi !) Ceci fut un court témoignage, mais je vais m’arrêter la pour aujourd’hui, du coup, fait moi une faveur, n’oublie pas que tu vas y arriver, crois en toi, j’ai confiance en toi ! - Margaux
En septembre a commencé ma dernière année en école d'ingénieurs. Malgré le contexte particulier lié à la crise sanitaire, tout se passe presque comme prévu. Après avoir fait 2 ans de prépa intégrée (INSA Lyon) où j'étais en filière internationale (ce qui me permettait de conserver 2 langues vivantes, de partir en stage à l'étranger et de partager mes cours avec la moitié de mes camarades de pays étrangers), je suis rentrée au département de spécialité Génie Civil et Urbanisme. Les années de prépa restent assez théoriques même si l'INSA met en place de nombreuses heures de Travaux Pratiques pour appliquer les notions théoriques. En entrée en département de spécialité, les choses changent un peu car nous avons beaucoup plus de projets, seul ou en groupe, l'objectif étant d'appliquer sur un cas concret ce qui a été vu en cours. Les écoles d'ingénieurs te donnent aussi la possibilité de partir à l'étranger. C'est ainsi une vraie chance que de pouvoir partir à la découverte d'autres cultures au travers de ses études. Mon semestre en Suède a été une aventure formidable et m'a permis de me donner quelques pistes sur ce que je voulais faire ou non. Pendant tes 5 ans d'études, tu as aussi l'occasion de faire des stages (3 pour ma part), de durée différente, qui te permettent de découvrir le monde de l'entreprise, de te familiariser avec les missions qui pourraient t'être confiées à la sortie de l'école ou encore apprendre en pratiquant. L'avantage d'une prépa intégrée par rapport à une prépa classique est que tu n'as pas le stress des concours. Tu peux continuer à faire du sport, de la musique ou toute autre activité de loisirs tout en apprenant. Chacun se soutient et l'objectif est que chacun valide ses partiels pour passer en année supérieure. Avec du recul, 5 ans, ça passe très très vite! Et on apprend beaucoup, sur la vie, sur soi-même, sur ses limites et sur ses envies!
Changer d'école en cours de route, c'est possible no panic! On se demande souvent est-ce que j'ai choisi la bonne formation ? Suis-je dans le bonne école ? Et bien moi c'est la question que je me suis posée au bout de 3 ans en école de commerce lors du choix de mon master. Je faisais un programme grandes écoles qui se déroulait en 5 ans. J'étais donc persuadée que je devais aller au bout des 5 ans afin d'avoir mon diplôme. Je me disais donc "finis on verra bien ou ça te mène" car finalement je ne savais pas concrètement ce que je voulais faire. Puis est arrivé le master où il fallait se décider sur la spécialisation. Suite à mes stages, je me suis rendue compte que je voulais être au cœur de l'entreprise et l'aider dans son développement que ce soit en terme de recrutement ou encore de formation. Tu l'as deviné, je voulais donc faire des ressources humaines. Mon école ne proposait pas de master dans ce domaine. A côté de ça, je voulais changer de ville et quitter Paris. J'avais besoin de changer de cadre et je ne me plaisais plus beaucoup dans mon école, le format ne me correspondait plus. J'ai un peu peur de la nouveauté et suis du style "flemmarde", alors tu imagines le grand saut quand je me suis demandée "pourquoi pas changer". J'entendais beaucoup autour de moi parler de "concours passerelles" et "crédits ECTS". Au bout de 3 ans je n'avais pas de diplôme type licence ou bachelor mais ce que l'on appelle des équivalences crédits ECTS. Autrement dit, au fur et à mesure de mes années j'accumulais des crédits (380 au total). Ces derniers m'ont permis de passer des concours passerelle. J'ai débuté un grand travail de recherches pour savoir quel concours faire rapidement pour accéder à un master qui m’intéressait. Il peut y avoir différent type de concours comme des oraux ou encore des écrits à différentes dates selon les écoles. Ces dernières se rendent de plus en plus compte qu'il est compliqué de choisir dès la terminale son projet professionnel alors les concours passerelles sont là pour nous aider à nous réorienter au mieux. Donc n'aie pas peur de ne pas avoir de projets tout de suite, il existe diverses solutions! Une fois mon projet de master défini, j'étais très motivée et me suis donnée à fond pour intégrer le master que je souhaitais. J'ai préparé un dossier et j'ai passé les oraux en juin. Aujourd'hui je ne regrette absolument pas d'avoir changé et cela m'a beaucoup apporté aussi bien sur le plan professionnel que personnel. Le système m'a permis de me réorienter alors que je pensais n'avoir aucune chance. Le plus important selon moi est d'être sincère dans sa démarche et savoir expliquer pourquoi on a choisi de la faire. C'est ce que les écoles vont chercher à comprendre au moment de votre intégration Alors si je peux te donner les conseils d'une petite "peureuse": De la motivation, de la curiosité, et oser!
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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