Les écoles de cinéma, on ne va pas se mentir, c'est super cher. Mais il y a une alternative parfois mal connue, c'est les cursus cinéma à l'université. En effet, dans de nombreuses villes, on trouve des licences de cinéma, et elles permettent d'abord de vérifier si c'est vraiment le secteur qui vous intéresse sans avoir à débourser une fortune ! J'aimerai parler plus particulièrement de la licence que j'ai faite à l'université de Bordeaux Montaigne. Il s'agit d'une licence assez unique en France, et même si elle est loin d'être parfaite, elle offre certains avantages.
La licence de Bordeaux se veut équilibrée entre théorie et pratique, c'est-à-dire cours de connaissances sur l'histoire et les courants cinématographiques, associés à des ateliers effectifs de prise de vue, écriture de scénario, réalisation de court-métrages. Dans la réalité des faits, la licence se compose de la manière suivante:
- Première année, il n'y a que de la théorie, mais assez peu de cours par semaine ce qui permet les projets à côté
- Deuxième année, il y a de la pratique à partir du second semestre, qui se définit ainsi: l'écriture d'un scénario de court-métrage (15 min) en groupe, la réalisation d'un court métrage (3 min) par personne, et l'apprentissage des bases du story-board.
-Troisième année, au premier semestre on réalise en groupe les scénarios de 15 min écrit l'an passé, et au second semestre on réalise avec la totalité de la classe un LONG-METRAGE, de la production au tournage (le montage se fait l'année suivante par ceux qui poursuivent en master professionel)
La pratique est assez peu encadrée, mais il n'y a pas de recette magique pour faire un film (enfin, il y en a, mais dans ce cas, si c'est pour faire la même chose que tout le monde c'est pas très utile). Ce qui est vraiment sympa c'est le long-métrage, et même s'il y a des gens plus ou moins impliqués, c'est enrichissant de pouvoir se confronter à pleins d'aspects différents d'un tournage: production, casting, décoration, figuration, musique, repérages, régies, actorat. Ca fait très bien sur un CV: c'est rare les longs-métrages amateurs.
Ce qui est bien avec le rythme de la fac, c'est que ça permet de faire pleins de stages (on finit les cours en avril, tandis que dans les écoles c'est en juin), et même des alternances puisque le nombre d'heures de cours par semaine est assez peu élevé.
La licence permet donc de se rendre compte si l'on préfère la théorie ou la pratique, et d'embrayer après sur un master (pro ou recherche), une école de cinéma, ou carrément une carrière professionelle.
Le BTS Assistant Manager (AM) s'appelle désormais Support à l'Action Managériale (SAM). La matière principale est départagée en 3 blocs : - Bloc 1 : OPA, Optimisation des processus administratifs (4h/sem) - Bloc 2 : Gestion de projet (4h/sem) - Bloc 3 : CGRH, Collaboration à la gestion des ressources humaines (4h/sem) Soit un total de 12h par semaine. Les autres matières sont les suivantes : - CEJM, Culture économique, juridique et managériale (4h/sem) - CGE, Culture générale et expression (3h/sem) - APA, Ateliers de professionnalisation appliquée (6h/sem) - LV1 (3h/sem) - LV2 (3h/sem) On m'a dit : "Plus d'EPS ! Plus d'Histoire, de Géographie !" Effectivement, plus d'EPS à l'horizon (ouf), pas d'histoire ni de géographie non plus, mais le "français" est toujours présent. En effet, la matière ci-dessus nommée "Culture générale et expression" est semblable au français.
Bonjour, Je suis en Terminale et j'ai réalisée 2 stages découvres, d'immersions dans différentes écoles, je vous le conseille à tous. Cela m'a permis d'être sur de mon orientation, de rencontrer les professeurs, les étudiants, la ville. Très bonnes expériences
Quand je suis arrivée en MANAA, je me sentais un peu perdue : c'était ma première année après le bac, je ne connaissais personne,je ne connaissais pas plus la ville dans laquelle j'allais étudier; et j'appréhendais un petit peu étant donné que j'étais la seule de la classe à ne pas avoir fait d'arts plastiques au lycée (en effet, il n'y avait pas cette option dans le mien). Mais je me suis rapidement adaptée. Cette année a été vraiment riche pour moi et a permis de m'ouvrir l'esprit sur beaucoup de choses. En effet, il ne s'agit pas uniquement des cours mais de toutes les sorties culturelles exercées en parallèle, les échanges avec les profs (toujours à l'écoute), et avec les autres étudiants. C'est une année plutôt intense, car si les matières plus générales ont la même forme que celles du lycée, les 3/4 du temps sont consacrés aux matières artistiques qui demandent un grand investissement car il faut constamment avoir de nouvelles idées et être toujours créatif et réactif pour réadapter les projets au dernier moment. C'est donc une année qui demande beaucoup de travail personnel et qui peut être épuisante mais personnellement j'ai eu la chance d'être bien entourée et de tomber dans une bonne école.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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