J'ai choisi le droit à l'université de bordeaux, d'une part parce que cette université est très réputée, l'Ecole Nationale de la Magistrature est à Bordeaux (et que j'aime la région) d'autre part parce que le droit contrôle tout c'est une formation qui peut mener à tout (très utile quand on ne sait pas ce qu"on faire concrètement comme métier en rentrant à la fac)
Comme je le disais, le droit mène à tout car le droit régit tout. Je compte tirer profit de cette formation générale théorique très diversifiée pour intégrer une formation professionnelle pratique et intégrer le monde du travail en ayant "un pied dedans" grâce à la formation professionnelle. Donc pour la suite comme la fac dispense une formation théorique, générale et pas pratique ni professionnelle du tout, j'ai décidé d'arrêter la fac à l'obtention de mon diplôme de licence et puis entamer une formation professionnelle afin de rentrer sur le marché du travail plus rapidement.
La licence de droit est loin d'être facile. C'est la formation (après la PACES) qui intervient en seconde position si on devait établir un ordre de difficulté des formations universitaires. En effet, cette formation concerne TOUTES les branches du droit, ce qui est assez complexe dans ses particularités. De plus la quantité de travail est plutôt importante ce qui va de paire avec le taux d'échec (70./. en L1, 60 ./. en L2 , 50./. en L3). Le plus dur est donc de ne pas échouer en se décourageant.
Je suis actuellement en L2 et j'ai la chance de n'avoir jamais été aux rattrapages et n'avoir jamais redoublé. Car j'admets que j'aurai pas supporté de redoubler. Je ne travaille pas à la BU comme une folle, je travaille chez moi (je vis seule) environ l'équivalent du nombre d'heures de cours (entre 20 et 30h par semaine). Je prends mes cours à la main et je pense que cela a contribué à ma réussite même si cela demande beaucoup de travail en plus. Les TD (travaux dirigés) se révèlent très importants dans l'obtention de votre semestre, il est donc primordial de participer et voire tout donner en TD. (environ une dizaine de travail par copie, car le secret réside dans la préparation du devoir)
J'ai un parcours différent des autres car premièrement je n'ai pas passé mes trois années de lycée au même endroit. Suite à une mutation de mes parents, j'ai passé ma terminale S en Afrique où j'ai découvert le vrai monde, la pauvreté, l'humanité en plein cœur, en soit j'ai complètement changé ma vision des choses. Mais pour revenir sur mon parcours j'ai choisi S car pour moi c'était la filière la plus logique. APB je l'ai mal vécue. J'étais à 6000 km de la france je n'avais pas accès aux forums d'orientation, internet était très limité. Au dernier moment j'ai tout changé et je me suis inscrite en fac de droit pensant découvrir une justice égalitaire, juste et droite.
Après une année de PACES à la faculté de médecine de Paris Diderot VII, j'ai intégré en Septembre 2017 l'ECE Paris, école d'ingénieur généraliste. Je suis actuellement en 2ème année du cycle préparatoire intégré. Mais quelle différence avec une prépa classique? Très simple: j'apprends les mêmes matières qu'en prépa classique (maths, physique) sauf que je suis DÉJÀ au sein de mon école! Pas de stress de concours à la fin de son année, il suffit de valider ses modules pour passer en année supérieure! En plus, en dehors des cours, je peux m'investir dans les associations présentes dans mon école (on en a plus d'une 30aine!): Bureau des Sports, Association Humanitaire, Photographie, Bureau des Elèves... Je rentrerai dans ma 1ère année de cycle ingénieur l'année prochaine: j'effectuerai mon 1er semestre à l'étranger et mon 2ème semestre en France. A l'issue de cette année je devrai faire un choix de "majeure". Qu'est ce que c'est? A l'ECE, nous suivons une formation généraliste: c'est à dire que nous avons un tronc commun jusqu'en INGE3 (1ère année du cycle ingénieur). Nous étudions en plus des maths et de la physique, de l'électronique et de l'informatique. Ensuite nous avons le choix de nous spécialiser pour les 2 dernières années dans 7 majeures différentes au choix: - Systèmes Embarqués - Systèmes d'Information - Objets connectés - Santé - Nouvelles Energies - Finance - Transports et Mobilités L'avantage d'une formation généraliste, c'est qu'à la sortie de l'école nous sommes perçus comme des "ingénieurs" polyvalents, aux multiples compétences. En plus de notre formation scientifique, on nous dispense des cours de sciences humaines (éthique, management, langues, techniques d'expression...), compétences indispensables dans la société actuelle.
Après avoir obtenu mon BAC SVT spé maths mention bien, j'ai intégré une classe préparatoire BCPST au lycée Champollion de Grenoble. La marche entre le niveau de mon lycée et le niveau prépa était très grande. En effet, je venais d'un petit lycée d'un niveau moyen, contrairement à d'autres qui venaient de lycées internationaux ou de très bons lycées. Nous ne partions donc déjà pas à armes égales. Les premiers mois se sont plutôt bien passés, très durs évidement et je n'étais pas dans les meilleurs de ma classe, mais je travaillais dur pour remonter la pente. Seulement, mes résultats ne décollaient pas. Je travaillais donc plus. Je dormais généralement de 20h30 à 4h du matin, je travaillais avant d'aller en cours pour préparer les DS, interros ou khôlles du jour. Je travaillais également en rentrant le soir, bref, je ne faisais que ça. J'ai fini par m'épuiser, physiquement et mentalement, c'est ce que l'on appelle un burn out. J'ai compris plus tard que j'avais essayé de travailler énormément avec des méthodes qui n'étaient pas suffisamment efficaces. Cette période a été très dure pour moi, mais je ne la regrette pas. En effet, j'ai appris à me connaitre : connaitre mes besoins, mon fonctionnement, connaitre ce dont j'ai envie aussi. Il y a des choses positives à retirer de chaque expérience, même les plus rudes. La classe préparatoire ne correspond pas à tous les profils, c'est mon cas, et ce n'est pas grave ! J'ai ensuite rebondi en intégrant un DUT Génie Biologique option Analyses Biologiques et Biochimiques à Montpellier et je suis ensuite entrée dans la meilleure école d'ingénieurs en agronomie de France par un concours parallèle. Ce qui est drôle au final, c'est que je me retrouve dans la même école que certains de mes amis avec qui j'étais en classe prépa ! Comme quoi, la prépa est certes la voie principale pour intégrer les grandes écoles, mais il existe beaucoup d'autres voies possibles ! Pour conclure, je dirais que la prépa est à la fois la pire et la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie. Même si ça a été une période extrêmement dure pour moi, j'en suis ressortie grandie. Je pense qu'il est important lorsque l'on est au lycée d'apprendre à se connaitre : ses besoins, méthodes d'apprentissage, résistance au stress et à la pression... Afin de bien choisir la filière post bac qui nous correspond.
Je suis entrée en DUT Génie Biologique (GB) option Analyses Biologiques et Biochimiques (ABB) un petit peu par dépit au départ. En effet, après avoir raté ma première année de classe préparatoire BCPST, je me suis redirigée vers un IUT GB ABB car c'est une des voies parallèles qui permet d'entrer en école vétérinaire. Au début donc, je me sentais très nulle d'avoir raté la prépa et de devoir retourner dans une filière post bac "non élitiste". Néanmoins, je me suis rendue compte que le DUT GB ABB était une excellente formation. En effet, les cours qui m'ont tous été dispensés par des chercheurs étaient très poussés, nous avions énormément de travaux pratiques (800 h sur les deux ans) qui nous ont appris des techniques expérimentales très pointues (cytométrie en flux, RTqPCR, , microbiologie, spectrométrie de masse, ...). J'ai acquis énormément de connaissances théoriques et pratiques, c'est vraiment impressionnant ! Par ailleurs, la force du DUT c'est que c'est à la fois une formation professionnalisante, mais qui permet également de se préparer à des études supérieures. La deuxième année de DUT se finit par un stage de 3 mois. Pour ma part, je l'ai fait en laboratoire de recherche en neurosciences. C'est je pense, l'expérience la plus enrichissante que j'ai faite jusqu'à présent ! Par ailleurs, pendant mes années de DUT, j'ai eu le temps d'ouvrir mon esprit. Premièrement, car mes professeurs étaient tous chercheurs, donc nous parlaient de leurs recherches, nous emmenaient dans leurs laboratoires pour faire des TP... J'ai aussi assisté à des conférences, intégré des associations étudiantes, et tout cela m'a permis de réfléchir sur ce que je voulais réellement faire plus tard. Je me suis donc rendue compte que je ne voulais pas être vétérinaire, mais chercheuse. Ainsi, j'ai préparé le concours C2, concours qui permet d'entrer dans les écoles d'ingénieurs en agronomie, et les concours des ENS. J'ai finalement intégré AgroParisTech ! En bref, je dirais que le DUT est une très bonne formation à la fois technique et théorique. C'est une formation qui permet d'être dans le concret et de se rendre compte des enjeux et des besoins actuels. Je recommande grandement le DUT GB ABB, car cela mène à énormément de parcours !
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N’hésite pas à le contacter pour discuter avec elle
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