J'ai d'abord vue une conseillère d'orientation au cours de ma classe préparatoire en économie. Ma filière ne me convenait pas. Elle m'a suggéré de me renseigner sur les licences de lettres modernes au vue de mon profil. J'ai alors fait le tour de toutes les licences parisiennes. Le programme en lettres modernes avait l'air intéressant, mais il manquait un petit quelque chose pour me donner envie d'y aller les yeux fermés. Je suis alors tombée sur la licence LEMA (Lettres Edition Medias Audiovisuel) qui m'a tout de suite plu. L'idée d'avoir des cours professionnalisant était très intéressant, ça permet une première approche des métiers possible à l'issue de la licence, voire du master.
J'aimerai beaucoup poursuivre mes études pour devenir journaliste. Avec la licence LEMA je peux tenter les concours d'école de journalisme, le CELSA, des master en audiovisuel... Cette année, nous apprenons à écrire des articles, des brèves, des éditos. Les travaux sont très diversifiés. Mais le plus intéressant est que je peux essayer d'autres options pour me faire une idées des métiers comme pour l'édition, la communication...
Le plus difficile a été le fait que je rentre en deuxième année de licence directement. C'est super car je n'ai pas perdue une année à recommencer la licence dès le début, avec tous les élèves de première année qui sont bien moins sérieux qu'en deuxième année. Cependant, il a fallut que je travaille deux fois plus pour rattraper le programme de première année. C'est là où mon année de prépa m'a été très utile. J'ai pu m'organiser de telle sorte à valider mon premier semestre sans trop de soucis.
Je pense que ma plus grande qualité a été le fait que j'étais très motivée. Arrivée directement en deuxième année, j'étais un peu perdue. J'ai redoublé d'efforts pour ne pas être à la ramasse. Encore une fois, l'organisation et la motivation m'ont permis de valider mon premier semestre. On ne peut pas dire qu'avec 16h de cours par semaine on soit débordé, mais c'est un piège ! Il ne faut pas trop se dissiper et travailler régulièrement, même si on peut être tenté de ne plus faire grand chose.
Je pense que le fait que je sois arrivée en deuxième année directement me permet d'avoir une bonne vision de ce qu'est la licence. Je n'ai pas eu à passer par la phase de la L1 qui peut être un piège. En sortant du lycée et en arrivant directement dans l'environnement ultra libre qu'est la fac on peut facilement se laisser distraire et donc ne pas valider son année.
Actuellement, je suis à l’ECPM, une des formations en école d’ingénieur chimie les plus plébiscités. Les gros plus de la formations : * Un cursus trilingue (cours en anglais) : plus cours deLV1 (anglais obligatoire) et LV2 (Espagnol confirmé, Allemand débutant ou confirmé, Français pour les étudiants étrangers) * Beaucoup d’étudiants étrangers (Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Mexique, Argentine, Chine, Malaisie...) * Des semaines entières consacrés au travaux pratiques avec jusqu’à 2 semaines sur le même sujet * Des missions avec le monde en lien avec industrielle * Un diplôme d’ingénieur en chimie polymère et matériaux * Un grand choix de spécialité (5 et bientôt 6 avec un et bientôt deux parcours spéciaux) : chimie moléculaire ( c’est de la chimie organique globalement et des procédés), chimie analytique, polymère et matéraiux. Et 1 filière spécifique actuellement : chembio (Biologie et Chimie partenariat entre ECPM et ESBS) et la deuxième qui devrait commencer d’ici 2020 c’est chimieinfo (IA, informatique et chimie partenariat entre ECPM et TPS ( à vérifier rentrée 2020)). * Beaucoup d’enseignants chercheurs * Frais d’inscription de l’université * Accès aux ressources de l’université de Strasbourg (Bibliothèque, SUAPS...) * une équité garçon/fille environ (40-55%/45-60% selon les années) Les points noirs : *Les enseignants chercheurs sont parfois très peu pédagogue * Des cours en langue étrangère parfois difficile à suivre * Un niveau minimum au TOEFL de 800 pour validé le diplôme d‘ingénieur contre 785 sur toutes les formations d’école d’ingénieur chimie que je connais (ENSCR, ENSCM, ENSCL...) * Les cours sont dispensé à l’aide d’un IPAD aux frais de l’étudiant (prévoir environ 400€) * Un campus excentré au nord du centre ville * Un système informatique vieux et peu focntionnel
Au lycée, bien qu'élève de Terminale S, j'étais très intéressé par l'histoire, le français et les langues vivantes (anglais et allemand) ce qui m'a conduit à intégrer la licence Lettres et Sciences Politiques à l'Université de Poitiers, après une année de césure en Turquie. J'y ai passé les trois meilleures années de mon parcours universitaire, tant sur le plan académique, car les cours y étaient très intéressants, que sur le plan personnel, la petite promotion (environ cinquante étudiants) aidant beaucoup à me faire des amis proches. Cette formation est, selon moi, aussi riche que celle proposée par les IEP (Sciences Po), voire plus approfondie car la méthode d'enseignement y est plus rigoureuse, ou en tout cas plus "mature" (c'est-à-dire qu'on ne nous prenait pas pour des enfants !). Il y a aussi une mobilité à l'étranger OBLIGATOIRE en deuxième année (un ou deux semestres au choix) ce qui m'a permis d'apprendre une nouvelle langue, le portugais, en allant étudier à São Paulo (Brésil) puis à Lisbonne (Portugal). Enfin, on y propose en troisième année une préparation intensive pour intégrer les masters de tous les IEP de France afin de se spécialiser : les résultats sont excellents, puisque tous les étudiants de ma promotion qui ont tenté d'intégrer un ou plusieurs IEP ont été reçus dans au moins l'un d'eux ! Je faisais partie de cette vingtaine d'étudiants et c'est ainsi que je me suis retrouvé en master Carrières Administratives à Sciences Po Bordeaux. Si tu as des questions à propos de cette licence atypique et (trop !) méconnue, n'hésite pas prendre rendez-vous avec moi ! Je serai ravi de répondre à toutes tes questions :)
Je m'appelle Emma et j'ai toujours aimé l'écriture, les arts plastiques et les arts visuels. J'étais dans un lycée général et j'ai suivi mon cœur en choisissant d'aller en première littéraire, avec option arts plastiques. Problème ? Je ne savais pas ce que je voulais faire après le bac. Avec la pression des profs, des mamies et des oncles qui demandent "alors, tu veux ETRE quoi plus tard ?" (comme si il n'y avait que ton futur métier qui allait pouvoir te donner une identité), je me sentais super nulle. Mes parents étaient encore plus stressés que moi et essayaient de me convaincre que j'étais faite pour devenir PROF (oui parce que les métiers d'artistes, d'infographistes, de cinéastes ça fait PEUR). Sauf que moi, je vivais au jour le jour et je kiffais ma vie de littéraire, sans me préoccuper de mon option maths (que j'avais prise pour rassurer ma famille). Un jour, il y a eu une journée des métiers au sein de mon lycée, et ma mère m'a donc forcé à aller voir TOUS les métiers présentés. Je suis tombée sur une fille qui étudiait dans l'école d'architecture de Grenoble et qui présentait avec ses camarades de magnifiques photos et vidéos de maquettes. Et devinez quoi (merci de m'avoir forcé maman) ? Cette étudiante avait été prise dans l'école d'architecture après avoir eu un BAC L. Je commence alors à m’intéresser à deux métiers : monteuse vidéo et architecte. Les portes ouvertes de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble me vendent du rêve en ce mois de mars 2015. L'année d'après, je vais faire celles de l'école de Saint Etienne et celle de Clermont-Ferrand. Et je tombe amoureuse de cette dernière. Oublié, le BTS audiovisuel, je me découvre une volonté de fer et la capacité d'avoir des bonnes notes (wtf?). J'envoie mon dossier (par APB à l'époque) et des lettres de motivation à six écoles différentes. Bim, je suis prise en entretien dans 4 écoles : Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Grenoble et Nancy ! Pendant ces entretiens, on parle de tout : d'art, de danse, de natation, de photographie, d'animation pour enfants, de voyages, etc.. Enfin arrive le jour des résultats : JE SUIS PRISE A L'ECOLE DE CLERMONT ! En juillet, j'apprends que j'ai mon bac (avec mention assez bien oh !) et me voilà prête à intégrer ma nouvelle vie ! Trois ans plus tard, je suis en licence 3 dans cette école, et je pratique la photo, le montage vidéo, l'écriture, le dessin, le graphisme, la sculpture, les maquettes (et un peu de maths) ! Conclusion : j'ai prouvé à tout le monde que ma filière littéraire ne m'a pas mené à vivre dans un carton dans la rue. Bien au contraire, j'ai appris à faire de ce carton des maquettes qui deviendront un jour de vrais bâtiments
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
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