Saviez-vous que vous pouvez vous réorienter en milieu d'année ? Et oui, vous pouvez souffler ! Il n'y a rien de dramatique à louper son orientation et encore plus lorsque vous avez la possibilité de ne pas perdre une année. Je vous parle avec expérience. A la suite de mon bac S, j'ai souhaité m'orienter vers une Ecole de Commerce spécialisée dans le Sport Business. Malheureusement la formation ne me convenait pas et j'ai quitté l'école sur un coup de tête .... Après m'être renseignée sur internet, j'ai compris que certaines écoles faisaient une deuxième rentrée en janvier-février pour les étudiants qui souhaitaient changer d'études. J'ai opté pour une Ecole d'Ingénieur spécialisée dans l'Informatique.
Première situation : vous ne validez pas votre 1er semestre ou ne voulez pas continuer dans une formation similaire.
Dans ce cas-là, il existe 3 types de rentrée décalée :
1. Vous allez devoir rattraper tout ce qui a été fait au premier semestre par votre promo, et vous enchainez directement sur le deuxième semestre.
2. Vous rentrez pour faire votre premier semestre dès janvier-février et le second est décalé de six mois (donc à faire en septembre). Tous vos semestres seront décalés de 6 mois par rapport à ceux qui sont rentrés "normalement".
3. Votre semestre est le condensé du semestre 1 et 2. En deuxième année, vous êtes mélangés à ceux qui ont fait une première année "normale". Dans ce cas-là, c'est ce que l'on appelle une rentrée décalée intensive.
Deuxième situation : vous avez validé votre premier semestre et vous souhaitez continuer dans le même domaine.
L'exemple le plus courant de ce genre de situation et lorsqu’un élève en prépa scientifique valide son semestre 1, mais souhaite intégrer une prépa intégrée dans une école d'ingénieur. Dans ce cas, il existe 2 possibilités :
1. Vous pouvez opter pour une rentrée décalée identique à 1 des 3 ci-dessus.
2. Vous pouvez intégrer une école en court d'année et être mélangé directement à la promo sans avoir le besoin de rattraper.
Pour postuler à une rentrée décalée, ne compter pas sur APB ou Parcours Sup. Vous devez envoyer vos dossiers tout seul aux écoles que vous avez sélectionnés. En général, pour une rentrée en janvier-février, les demandes se font entre novembre et décembre. Certaines écoles vous demanderont des frais de candidatures, d'autres non.
A ma connaissances, certaines des Ecoles d'Ingénieur (généralistes/spécialisées et publiques/privées) le font, ainsi que certaines FAC et DUT, toutes filières confondues.
Pour être admis, vous passerai bien souvent un oral si votre dossier est correct, d'autres fois un examen écrit pourra vous être demandés. En général, c'est l'étude de votre dossier de terminale et votre motivation à l'oral qui vous feront accepter ou non. Pensez à venir en costume à votre entretien ;)
Mon premier conseil : Si vous ne faites rien entre l'arrêt de votre école et vos candidatures, ça peut être mal vu. Dans ce cas-là je vous conseille de vous trouver un petit travail, de revoir vos cours de terminale (en lien avec vos candidatures) ou de prendre des cours dans un centre adapté afin de rester actif ! Par exemple, j'ai travaillé dans une usine pendant 11 semaines et j'ai revu mes cours de terminale de Mathématiques car j'avais des difficultés.
Mon deuxième conseil : Ne paniquez pas à l'idée de vous réorienter ou parce que vous avez décroché dès la première année. Le passage du lycée au supérieur est une marche. De plus, on nous demande de choisir une filière ou un métier à un âge où on ne sait pas nécessairement ce que l'on veut faire. Des milliers d'étudiants vont changer de formation tous les ans alors n'oubliez pas que vous n'êtes pas seul et que le plus dur vous l'avez fait : avoir le courage de dire "J'ai essayé, je n'aime pas, mais je ne baisse pas les bras".
Le Master Etudes Anglophones de l'Université Lyon 3 est une formation pluridisciplinaire qui permet à l'étudiant de réellement se développer, et d'approfondir ses connaissances déjà amorcées en licence. M'orienter en Recherche a été pour moi une véritable expérience qui me conforte dans mon projet professionnel, souhaitant devenir professeure en université et passer un doctorat en littérature pour enfants anglophone.
Actuellement en DUT génie civil à l'iut de Lyon 1, je suis très contente de la formation que je fait. Cette formation correspond à mon projet professionnel et est très intéressante. On aborde les partie technique comme physique de la construction. De nombreux TP nous permettent de pratiquer ce que l'on étudie en classe.
Au sortir de la terminale, les contours de mon orientation restaient encore flous. J'avais tenté le concours commun des IEP sans trop me préparer à l'épreuve, espérant m'en sortir sans avoir trop travailler les sujets au préalable. Bien entendu, cette expérience s'est soldé par un échec. Je n'ai pourtant pas pour autant renoncé à mon objectif d'entrer au sein de la formation Sciences Po. Cette formation représentait à mes yeux une opportunité de bénéficier d'un enseignement pluridisciplinaire, stimulant intellectuellement et ouvrant sur le monde (j'ai été particulièrement séduite par la 3ème année à l'étranger obligatoire) . N'ayant aucun domaine spécifique dans lequel je voulais axer mes études, tout comme n'ayant aucune vocation à exercer tel ou tel métier, j'ai donc décidé de poursuivre cet objectif : réussir le concours commun aux IEP. En recherchant les diverses formations qui permettaient de préparer à ce concours, j'ai découvert celle de l'Université de Lille. L'Université de Lille proposait une classe préparatoire aux concours des IEP adossé à une licence soit d'Histoire, de Littérature ou de Philosophie. Cette formation étant limité en nombre de place, les candidats étaient acceptés sur dossier et lettre de motivation. Alors que les premières réponses d'APB (ancêtre de parcoursup) sont tombées, je me suis retrouvée en liste d'attente sur cette formation. A défaut d'avoir connu parcoursup, j'ai connu la période d'incertitude resultant de la "première phase" qui nous laisse désorienté et anxieux quant à notre avenir. Néanmoins, j'ai finalement eu la chance d'être accepté dans cette formation. Rapidement, la qualité des enseignements dispensés nous ont permis d'acquérir un savoir et une méthodologie efficace, qui me servent encore aujourd'hui dans mes études. Nous étions répartis en 3 classes avec de petits effectifs, permettant de mettre en place un véritable accompagnement des élèves par les enseignants. Cette année en classe préparatoire, m'a permis d'élaborer de nouvelles méthodes de travail, plus particulièrement celle de travail de groupe. La solidarité et l'entraide sont de mise au sein de la formation, se préparer au concours est une activité qui s'exerce en groupe, en se stimulant entre nous, en débattant ensemble. Ainsi, je considère cette formation comme un atout, un atout pour l'ouverture culturel qu'elle nous procure, un atout pour l'enseignement dont elle nous dispense et la méthodologie qu'elle nous pousse à appliquer. Les matières abordées concernent les matières du concours, à savoir histoire, anglais, espagnol, culture générale... auxquelles s'ajoutent celle de la licence choisie. Bien évidemment, on ne peut parler de cette formation sans parler de la rigueur et de l'assiduité au travail qu'elle implique. Néanmoins, son modèle reste calqué sur celui de l'Université, c'est-à-dire que le travail demandé est avant tout du travail personnel nécessitant recherches et lectures. Par conséquent, il y a peu de "devoir maison" car l'on considère que le travail est avant tout un investissement personnel. A défaut de "devoir maison", des concours blancs ont lieu très souvent en fin de semaine. Si à la fin de l'année tout le monde n'a pas eu la chance de réussir les concours, l'apport de cette formation reste non-négligeable et continue à nous aider quelque soit notre orientation. J'ajouterais que le fait de partir loin de chez soi pour les études, n'est certes pas facile au départ, mais permet de se construire de façon autonome et indépendant plus rapidement. Loin de souffrir de solitude dans une ville que je ne connaissais pas, cette année à l'Université de Lille m'a permis de me construire comme personne autonome et de faire de très belles connaissances.
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle
— Notre rédactrice
N’hésite pas à la contacter pour discuter avec elle