L'entrée aux études supérieures rime aussi avec l'arrivée de nouvelles responsabilités, de nouvelles envies ... Généralement assouvir ses désirs s'accompagne de dépenses financières, et c'est là que se pose la question : comment avoir un travail pendant mes études ?
Plusieurs options s'offrent aux étudiants à ce niveau là : l'alternance, le statut RSE à l'université qui permet de modifier son emploi du temps en fonction de ses horaires de travail, ou bien comme moi, assumer d'avoir un travail sans modifier son emploi du temps à l'université et assister à tous les cours. C'est donc de la troisième option que je vais vous parler puisque je serais plus apte à parler de mon expérience.
Pour me trouver un travail, j'ai d'abord attendu d'avoir mes 18 ans et j'avais écrit mon CV au préalable pour être prête à le donner le jour J. Je me suis ensuite dit qu'il valait mieux commencer par demander un travail pour les vacances parce que j'avais peur de ne plus arriver à suivre les cours de ma première année de psychologie ...
Etant depuis toujours très proche des enfants et ayant fait un stage dans une crèche et fait des baby-sitting je n'ai pas mis longtemps à comprendre qu'il fallait que je postule dans un centre aéré (même sans diplôme) !! L'entretien passé j'ai été acceptée pour les vacances d'hiver et j'ai tellement adoré cette expérience que je me suis renseignée sur les jobs en périscolaire que proposait ce même centre pour le reste de l'année. Ils m'ont accepté à nouveau !
Mon travail consistait donc à aller chercher les enfants dans les écoles les soirs de semaine de 16h à 18h30, il fallait donc que je n'ai pas de cours ou que je passe en statut RSE à la fac pour modifier mon emploi du temps. Mais je ne souhaitais pas que mon job passe avant mes études, je voulais continuer d'assister aux cours comme les autres, je n'ai pas donc pas pris ce statut et expliquer le problème à ma directrice de centre.
Aucun problème pour elle, elle voulait bien me prendre les soirs où j'étais libre même si ce n'était pas sur tous les soirs de la semaine. Le lundi et mardi je me rendais donc à mon travail sans me dire que j'allais avoir de cours à rattraper en rentrant après chez moi ! Je vous avoue que pour le coup ma situation été idéale et que peu d'entreprises auraient accepté de faire en fonction de l'emploi du temps des cours d'un des salariés. Mais pour moi ça s'est fait et j'en été ravie. Je ne gagnais certes pas beaucoup d'argent par mois, mais bien assez pour me faire plaisir et acheter des cadeaux d'anniversaire à mes proches (sans compter les vacances que j'assurais également en tant qu'animatrice).
En ce qui concerne la période de mes examens, assumer mon travail s'est compliqué. Il fallait se motiver à travailler le soir à 19h en rentrant après une journée de travail et même réviser mes cours pendant ma demie-heure de pause accordée au centre.
Mais justement, avec de la motivation et des révisions faites quotidiennement, le faire devient de moins en moins dur car les cours sont de plus en plus ancrés dans le cerveau ! De plus, avoir un travail à côté de ses études est un plus pour le dossier scolaire surtout s'il est en rapport avec la suite des études que l'on souhaite mener.
Cette expérience fait référence à ma première d'année d'étude que j'ai obtenue avec une plutôt bonne moyenne.
Aujourd'hui en deuxième année, j'ai donc pu constater que rallier mon job avec mes études était possible si j'étais assez organisée, motivée et que je gardais en tête que mon travail ne devait pas prendre le dessus sur mes études, car il est clairement un plus à ma vie et pas forcément nécessaire. En revanche je me suis rendue compte qu'il me permettait de faire une coupure dans les révisions car on ne va pas se le cacher c'est important d'en faire !
Donc si vous arrivez à avoir un travail et assumer vos cours à côté, c'est un vrai plus pour votre dossier et votre expérience professionnelle. Je vous souhaite à tous de trouver une entreprise aussi compréhensive que la mienne et qui s'adapte à vous et pas l'inverse !
Étudier la langue anglaise était un rêve pour moi. L'anglais me passionne et, ce, depuis la primaire. Après un bac L, option anglais renforcé, je me suis donc dit "pourquoi pas la fac d'anglais ?". Je me suis donc lancée et j'ai été en LLCER anglais à la fac de lettres de Nancy. Les cours étaient très intéressants mais le fait d'être 40 à 50 en TD (travaux dirigés) ne m'aidaient pas à travailler. J'étais même plutôt distraite par ce que me proposaient les objets qui m'entouraient : mon ordinateur pour aller sur les réseaux sociaux, des feuilles pour écrire des histoires, des stylos etc. Et je ne parle même pas des CM (cours magistraux) où l'on est plus de 300 en amphithéâtre : c'était une cours de récréation géante avec un professeur qui tentait tant bien que mal de faire son cours. Certains regardaient des séries, des films, d'autres achetaient des fringues ou des places de concert, d'autres dormaient sur leur table etc... De plus, les cours magistraux, eh bien, plus personne n'y allait. En civilisation anglaise, il est même arrivé que l'on ne soit que neuf dans l'amphi. Avec cette ambiance, j'ai donc vite décroché. Et le fait que je sois en résidence universitaire n'aidait pas : je flippais tellement que j'en faisais des insomnies. Qui dit insomnie, dit du mal à se concentrer, et qui dit du mal à se concentrer dit : l'envie d'aller en cours n'était pas là. J'ai pris la décision d'aller aux partiels et à quelques cours mais le reste du temps je me concentrais sur mon futur projet : partir en tant qu'au pair à Londres. Je trouve donc que la fac ne correspond pas à tout le monde. Certains peuvent très bien y arriver, d'autres ont encore un peu besoin d'encadrement.
Je me suis dirigée dans la diététique car c’est un métier d’avenir. De plus en plus de personne souffre de pathologie en lien avec l’alimentation et je trouvais cela normal d’apprendre ce métier afin de pouvoir leur venir en aide. En diététique, il y a toujours des choses à apprendre plus intéressantes les unes que les autres et c’est ça qui me plaît !
Le BTS SIO est une formation extrêmement riche pour les personnes qui aiment le développement informatique et le réseau informatique. Ce BTS débouche sur des licence, master en développement informatique ou en cybersécurités notamment. Il débouche aussi sur des écoles d'ingénieurs.
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